samedi 2 février 2013

Sur le bout de la langue




J’ai fait mon entrée dans un âge où la mémoire fait défaut. Le mot qui me venait tout naturellement hier pour compléter une phrase et exprimer ma pensée n’est plus dans la petite case où il se trouvait depuis presque toujours. Et c’est avec une sorte de panique tranquille que je me mets à le chercher. Il va revenir me dis-je, il n’est pas loin, je vais le retrouver, voilà pour la tranquillité, je me rassure. Je le cherche d’abord sans y mettre toute mon attention. Comme les lunettes qu’on a déposées distraitement dans un endroit inusité et qui nous sauteront aux yeux après quinze minutes d’exploration, je m’installe dans une quête prudente. Je cherche sans trop chercher. Pourtant le mot ne revient pas, et la panique insidieuse s’installe. Mais où ce mot a-il bien pu passer ? Et où dois-je le chercher ? Ma tête n’est tout de même pas une maison dont je connais intimement toutes les pièces ?

Les mots s’échappent, ma mémoire fuit, ça y est, je viens d’entrer dans le club des chercheurs. Je vois avec terreur ce clan d’oublieux me souhaiter la bienvenue. Non, pas encore, je ne veux pas… Je fais quelques efforts, je fouille, j’ouvre mon dictionnaire personnel, voyons, je n’en suis pas là déjà... Hélas, le mot reste invisible. Peut-être après le petit-déjeuner.

vendredi 1 février 2013

Une étude sur la santé du coeur révèle que...


Le cœur des végétariens en meilleure forme

Le fait de ne pas manger de viande animale réduit de 32 % le risque de contracter des maladies cardiovasculaires, montre une étude britannique.

La Dre Francesca Crowe et ses collègues de l'Université d'Oxford expliquent que la différence est attribuée en grande partie aux effets du cholestérol et de la tension artérielle qui sont plus élevés généralement chez les non-végétariens.

Selon la Dre Crowe, ces travaux confirment toute l'importance de l'alimentation dans la prévention des maladies cardiaques.

Ces résultats sont basés sur l'enquête EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) qui a suivi les habitudes de près de 45 000 participants âgés de 50 à 70 ans en Angleterre et en Écosse.


Ce groupe était composé à 34 % de végétariens, un nombre élevé pour ce type d'études.

Cette réalité a permis d'établir des estimations précises des risques cardiovasculaires dans chacun des deux groupes.

« Les résultats montrent clairement que le risque de maladies cardiovasculaires est d'environ un tiers plus bas chez les végétariens comparativement aux non-végétariens. » — Pr Tim Key, coauteur de l'étude

De nombreux facteurs ont été mesurés pour calculer le risque, comme l'âge, le tabagisme, l'alcool, le milieu socio-économique.

La recherche n'a pas fait de distinction entre végétariens et végétaliens, une pratique alimentaire qui exclut également la chair animale, mais aussi le poisson, les crustacés et les produits dérivés des animaux, comme les œufs, le miel ou le lait.

Le détail de ces travaux est publié dans l'American Journal of Clinical Nutrition.

Mise à jour le mercredi 30 janvier 2013 à 14 h 07 HNE  
Radio-Canada avec Agence France-Presse

jeudi 31 janvier 2013

Chronique de Pierre Foglia (6)


Chronique de Pierre Foglia publiée dans La Presse, le 31/01/13

Criant de vérité

Montrer ou pas? Je reviens sur 19-2. C'est un vieux débat. Il y a ceux qui disent que l'image banalise l'horreur en lui donnant un visage humain. Et il y a ceux, à l'inverse, qui disent que l'image fait de l'Histoire en représentant l'horreur et que faire de l'Histoire est utile, notamment pour ne pas la répéter... ce qui n'est pas loin d'être une niaiserie, si vous voulez mon avis. Pensez seulement à tous ces films de guerre qui n'empêchent rien, au contraire.

Il y en a d'autres encore qui disent qu'il ne faut pas se demander si on peut ou non montrer l'horreur. Il faut se demander si on nous la donne à voir comme une copie conforme de la réalité; bref, si on nous la donne à voir, point à la ligne. Ceux-là ajoutent que le problème n'est pas que les images donnent à voir, c'est que, souvent, elles ne donnent qu'à voir, un peu comme la pornographie, sauf que ce n'est pas du cul.

Non, je n'ai pas vu 19-2.

À entendre 122 millions de personnes en parler mardi matin, je me sentais comme un monstre de ne pas l'avoir vue.

Je n'ai rien compris à ce que disaient ceux qui étaient contre. Ils parlaient de la fusillade de Dawson. Pour eux, 19-2, en y faisant crûment référence, rouvrait inutilement des blessures douloureuses dans la population. Vous souffrez de Dawson, vous? Sans doute parce que je suis un monstre, je n'ai pas pensé une seule fois à Dawson en cinq ans. À Columbine non plus. Je ne pense plus à Polytechnique depuis longtemps; j'ai presque déjà oublié Newtown.

Je n'ai rien compris non plus à ce que disaient ceux qui ont adoré 19-2. Un grand moment de télé? Si vous le dites. Criant de vérité? Je n'en doute pas. Mais justement, parlant de réalisme, il faudrait bien un jour amorcer le début d'un débat sur l'art, parce que c'est d'art que l'on parle quand on se demande: montrer ou pas? Tiens, en attendant, expliquez-moi un truc. Pourquoi un peintre qui prend la photo d'un chevreuil en train de boire dans un ruisseau et qui en fait ensuite un tableau passe-t-il pour un nul superquétaine et pourquoi un cinéaste qui copie si bien la vie qu'on «s'y croirait» passe-t-il pour un génie? Ah.

J'EN VEUX! - Mais si, je vous ai déjà parlé de Charlie. Vous ne vous rappelez jamais rien de ce que je vous raconte. Une chatoune blanc et noir, le bébé de mon troupeau. Enfin, bref, il est arrivé un petit malheur à Charlie pendant les grands froids de l'autre semaine. Je l'avais pourtant avertie. Moins 35, ma fille! Elle restait pareil de longues minutes sans bouger sous la mangeoire des oiseaux. Niaiseuse, tu vas te geler quelque chose!
Ç'a été les oreilles. Les pointes de ses oreilles ne pointent plus, elles plient. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il y a une race de chats comme ça, qui ont les oreilles qui tombent, les Scottish Fold - littéralement: les Écossais pliés. Dans mon livre de chats, Legacy of the Cats, on en dit ceci (écoute bien, Charlie, et toi aussi, fiancée, écoute): Scottish Fold are very sweet, gentle, quiet cats. Je répète: sweet, gentle, quiet. QUIET. Attends, c'est pas fini, le plus beau s'en vient: They make no demands on life: ils ne demandent rien à la vie, other than to be close to the people they love. Ils ne demandent rien d'autre à la vie que d'être avec ceux qu'ils aiment.
Fiancée, plie donc tes oreilles, pour voir...

MONDANITÉS - J'ai déjà été très apprécié comme critique gastronomique. Il y a encore des restaurants qui affichent mes critiques laminées, même si ça fait plus de 30 ans que je suis allé là. Je pense à un resto en particulier, c'était à l'époque un restaurant indien. Aujourd'hui, ce sont des Luxembourgeois qui y servent de la choucroute. Ils ont gardé ma critique pareil, dont le titre était Miam-Miam et dans laquelle je disais, en gros: oh là là, ce que c'est bon! C'est vrai, au fond, miam-miam atteint à l'universel puisque ça marche aussi bien pour du poulet tandoori que pour de la choucroute.

Anyway. L'autre samedi, je suis allé souper au Damas. Oui, c'est un restaurant syrien. Comment avez-vous deviné? Sur Parc, à la hauteur de Fairmount. Mes petites-filles passaient devant quand elles allaient à l'école dans ce coin-là, c'est pour ça. On va aller au Damas, grand-papa. O.K.

J'ai pris un jarret d'agneau servi avec des prunes, des abricots et des okras; en entrée, des pleurotes grillés au citron (je ne pense pas que c'était des pleurotes, mais c'était au moins aussi bon); j'ai goûté aussi à la pieuvre tiède. Tout était parfait, y compris le service, assuré par des garçons d'une rare gentillesse. Deux petits reproches: le dessert, un genre de massepain un peu étouffe-chrétien, et le pain pita piteux, peut-être acheté à la pharmacie en face tant il a l'air d'un cataplasme.

À la table en face dînait Josh Freed, chroniqueur à The Gazette, le plus sympathique des hommes et le plus talentueux des chroniqueurs. Il fêtait en famille les 85 ans de sa maman, qui fait encore du ski, si vous voulez tout savoir... Voyez, en plus de la chronique gastronomique, de la chronique télé, de la chronique féline, je pourrais faire, n'importe quand, la chronique mondaine.

ZOU BISOU - Vous me voyez bien déçu de la cinquième saison de Mad Men, dont le premier épisode met en vedette cette jeune comédienne québécoise qui chante et danse Zou bisou bisou, charmante dans ce numéro, beaucoup moins par la suite, au point où je me demandais: est-ce vraiment un hasard si, dans cette cinquième saison, elle tient le rôle d'une jeune femme pas très douée pour jouer la comédie? Mad Men était jusque-là ma deuxième série à vie après The Wire. C'est dire si je suis tombé de haut avec cette cinquième saison qui tourne en rond... Bref, vous me conseillez quoi? Pas Breaking Bad, pas Dexter, pas capable. Et pas tout de suite Downton Abbey. On me dit grand bien (et grand mal aussi) d'une série française, Braquo. Vous connaissez?

mercredi 30 janvier 2013

Une historiette à saveurs douces-amères

Une copine gourmande m'a gentiment transmis ce billet afin que je le publie ici. Elle ne m'en a pas mentionné la provenance.


Pauvre petite Clémentine !

« Une petite clémentine, rentrant tard le soir, s'adresse à sa mamandarine.
Ne dis pas à papaplemousse que je suis sortie avec Joli citron.

Il avait une super pêche !
Il m'a dit que j'avais de belles prunelles,
La peau douce comme la mangue
Et deux petits abricots mûrs à point.
Bref, qu'avec moi c'était pas pour des prunes.
Puis il a eu un zeste déplacé.
J'ai rougi comme une framboise,
Et je lui ai dit kiwi.
Comme nous étions pressés,
Illico on a croqué la pomme.
Maintenant je suis sûre que je vais avoir des pépins.
En plus, il m'a dit de ne plus ramener ma fraise.
C'est vraiment la guigne.
Je crois que je me suis fait bananer.
Je vais encore passer pour une poire!
Sacrément mise en boite l'ananas!
Les copines elles melons toutes dit ! »

Merci, Carmen April !
À très bientôt !

Cuisiner la chèvre


Le plaisir de cuisiner à l'indienne, avec tous ces arômes surprenants, m'a permis de conclure, après bien d'autres avant moi, que le secret est dans la sauce. Car elle peut même faire oublier la piètre qualité d'une viande.

La recette de ce korma de chèvre dans La cuisine de Messidor.



mardi 29 janvier 2013

En quête



J’ai cherché mon bonheur ce matin. 
Il n’était pas dans la cuisine.
La lune était sous les nuages, le soleil pas encore levé.
J’ai fait quelques pas dans le noir.
Et là, dans le silence assourdissant d’une armée d’acouphènes, j’ai aperçu sa silhouette familière. 
J'ai marché vers lui.
Il a frôlé ma jambe, m'a regardée, l’air de me demander : 
c’est moi que tu cherches ?

lundi 28 janvier 2013

Chronique de Pierre Foglia (5)





Chronique de Pierre Foglia publiée dans La Presse le 26 janvier 2013

Gouverner

« À la mi-décembre, on apprend qu'une leader autochtone, Mme Theresa Spence, vient d'entreprendre une grève de la faim. Elle veut rencontrer M. Harper et le gouverneur général. Elle veut leur parler de ce dont les autochtones parlent habituellement avec les politiciens, de territoire, de redevances, de services.

Elle va devenir l'égérie d'un mouvement de contestation autochtone - Idle No More - qui nous fera un début d'année très emplumé d'un océan à l'autre.

Je n'entrerai pas dans les cent péripéties de cette contestation qui n'a pas montré une très grande cohésion chez les leaders autochtones, mais qui a montré un M. Harper fidèle à lui-même: redoutablement habile.

M. Harper a attendu que l'on répète à l'envi que la gréviste de la faim se nourrissait en catimini, que sa propre réserve d'Attawapiskat n'était sûrement pas une modèle de bonne administration - à ce propos, des chiffres ont circulé qui ont fait hurler le Canadien moyen et quelques chroniqueurs -, bref, M. Harper s'est laissé bercer par le sourd ressentiment qui exsude de la majorité blanche dès qu'un autochtone revendique quelque chose. Il a finalement rencontré une vingtaine de leaders autochtones.

À l'issue de la rencontre, M. Harper s'est dit résolu à maintenir un dialogue permanent. Six semaines pour en arriver à ce petit bijou: M. Harper s'est dit résolu à maintenir un dialogue permanent! Ce n'est pas tout. M. Harper s'est dit également résolu à «franchir des étapes réalisables qui donneront de meilleurs résultats pour les communautés des Premières Nations».

Franchir des étapes réalisables.
La dernière fois que je suis allé dans une réserve, c'était il y a deux ans, fin avril 2011, à Kitcisakik, une réserve algonquine au sud de Val-d'Or. Je me suis fait traduire en français le nom de la rue principale: rue du Barrage, comme dans barrage hydroélectrique. Au bout de la rue du Barrage, il y a effectivement un barrage. Une petite Manic, si vous voulez. Allez donc savoir pourquoi la grande majorité des foyers du village n'ont pas l'électricité. Frigos et télé - pour ceux qui en ont - sont alimentés par une génératrice.

Rue du Barrage, il y avait une dame sur sa galerie. Elle me fait signe d'approcher et, en me montrant une sorte de gros vase, me dit: vous savez ce que c'est, monsieur?

Un pot?

Oui. C'est le pot dans lequel je fais pipi la nuit et mes quatre garçons aussi. On n'a pas de toilette. On n'a pas de toilette parce qu'on n'a pas l'eau.

Elle m'a fait entrer dans la pièce unique de sa maison pas-d'eau-pas-de-toilette-pas-d'électricité - on est bien en 2011 au Canada -, une pièce unique, disais-je, divisée par une sorte de cloison, côté cuisine, une truie pour le chauffage, une table, un frigo, un réchaud à deux brûleurs pour faire la bouffe à ses quatre garçons, côté chambre, des matelas roulés contre le mur.

C'était fin avril 2011, je l'ai dit. Quelques jours plus tard, M. Harper allait être élu à la tête d'un gouvernement conservateur majoritaire.

Et déjà très résolu, à cette époque, à franchir des étapes réalisables.

J'allais oublier le plus drôle de cette histoire, vous rappelez-vous pourquoi Mme Spence avait commencé sa grève de la faim: pour rencontrer M. Harper et le gouverneur général. Elle a mis fin à sa grève mercredi, je vous laisse deviner sur quel souhait: eh bien oui, sur le souhait de rencontrer M. Harper et le gouverneur général.

La culture
Je suis en train de lire une revue à la fois revigorante et... désespérante. Revigorante parce qu'elle déménage les méninges, désespérante parce qu'elle se présente comme un précis de culture générale, 25 essentiels de culture générale regroupés sous le titre Sous peine d'être ignorant, or plus j'avance, plus c'est le contraire qui survient: plus je me sens ignorant à force de mesurer tout ce que je ne sais pas. C'est effrayant, tout ce que je ne sais pas.

Il s'agit de la revue Argument, une revue québécoise biannuelle qui parle habituellement de politique, de société, d'histoire, tirage modeste de 350 copies par numéro, pas vraiment alignée, tantôt de droite, tantôt de gauche, selon les sujets et les signatures. Pas subventionnée non plus parce que n'entrant dans aucun créneau, elle existe depuis 15 ans, je vous parle justement du numéro anniversaire.

Le sujet, je l'ai dit, la culture générale, sauf qu'au lieu de pleurer encore une fois sur son absence, Argument a dressé une liste de 25 sujets essentiels qui pourraient en constituer les fondations.

Bach, La Bible, Lincoln, Proust, La Seconde Guerre mondiale, Le vouvoiement, La poésie, La Renaissance, Les droits de l'Homme (celui-là, je n'ai rien compris! rien!), Champlain, Le latin et le grec (lumineux), Homère et, le plus transcendant jusqu'ici, Le totalitarisme, que je termine à l'instant.

Je ne suis pas le seul à apprécier ce numéro de haute voltige puisqu'on a dû aller deux fois en réimpression depuis décembre, près de 3000 exemplaires vendus. Mais ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu: vous commencerez cette lecture vous sachant un peu nul, 25 essentiels plus loin, vous conviendrez vous-même que vous êtes totalement con. Consolez-vous, vous le serez déjà un peu moins de le savoir.

PÉPÈRE LA VIRGULE Je parlais l'autre jour d'une failure chez Armstrong, s'cusez. Je voulais dire fêlure. Je ne faisais pas mon rigolo avec failure, échec en anglais. C'est bien de la fente dans le cerveau fêlé d'Armstrong que je voulais parler, fêlure donc.

Parlant d'Armstrong, de dope et de tout ça, arrêtez de m'écrire pour m'expliquer que les coureurs prennent de la dope parce que le Tour est tellement difficile. Le prochain, je le mords. »

Cuisiner le crabe


Ma suggestion du jour, une délicieuse coquille de crabe photographiée ici avant son passage au four afin que les amateurs en découvrent les ingrédients: oignons verts, épinards, lait de coco. 
La recette dans la cuisine de Messidor,



dimanche 27 janvier 2013

Bonheur du jour


Un des grands plaisirs de se lever tôt les jours de pleine lune est d’observer la lune à son coucher. Elle prend alors la couleur de l’orange et ressemble à un immense ballon dans l’encre sombre du ciel.

« Des légendes tenaces veulent qu'un tas de choses étranges se produisent les nuits de pleine lune. Par exemple, vous avez sans doute déjà entendu dire que les urgences des hôpitaux sont plus fréquentées à cette période du mois, ou qu'il y a plus de crimes. L'idée selon laquelle la Lune influerait sur notre santé mentale était très répandue au Moyen-Âge, et il ne faut pas chercher plus loin l'origine du mot « lunatique ».
Cependant la majorité des études scientifiques actuelles ne montrent aucune corrélation entre les phases de la Lune et, par exemple, le taux de délinquance, de naissances ou d'admissions aux urgences.

Ce qui est certain en revanche, c'est qu'une super lune de périgée provoque un accroissement du marnage des marées. Mais sur la plupart des côtes, cela ne joue là encore que sur quelques centimètres de plus que la normale. Il faut un profil des côtes très particulier pour atteindre les 15 cm, grand maximum. Pas de quoi déclencher une alerte au tsunami. »

Cuisiner les cuisses de canard


Pour notre petit festin du samedi soir, des cuisses de canard cuites lentement dans leur marinade et agrémentées de saucisses et de pois chiches, un délice qui avait les bonnes saveurs d'un plat marocain.
La recette dans La cuisine de Messidor: