Il y a des cadeaux qui sont plus réussis que d’autres, ce sont ceux qui font plusieurs heureux en même temps. La mangeoire pour oiseaux est de ceux-là. Dès le lendemain de son installation, les mésanges sont apparues, vives et curieuses. Une sittelle a suivi, puis un geai bleu et jusqu’à monsieur cardinal dans sa livrée rouge qui est venu inspecter les lieux. Je ne peux que remercier l’homme de la maison d’avoir eu cette brillante idée qui fait le bonheur de tant d’êtres vivants.
Ce blogue s'adresse à tous, il se veut rassembleur, ouvert sur le monde, sur ses beautés et ses réalités. Ses champs d'intérêt: nature, photographie, politique, sujets d'actualité, chroniques venues d'ailleurs, billets d'humeur et d’humour. Mais depuis le 24 février 2022, il s’intéresse quotidiennement à ce qui se vit en Ukraine, une guerre qui bouscule profondément le peuple ukrainien et l’humanité entière.
samedi 28 décembre 2013
Le clin d'oeil du chat (10)
Il y a des cadeaux qui sont plus réussis que d’autres, ce sont ceux qui font plusieurs heureux en même temps. La mangeoire pour oiseaux est de ceux-là. Dès le lendemain de son installation, les mésanges sont apparues, vives et curieuses. Une sittelle a suivi, puis un geai bleu et jusqu’à monsieur cardinal dans sa livrée rouge qui est venu inspecter les lieux. Je ne peux que remercier l’homme de la maison d’avoir eu cette brillante idée qui fait le bonheur de tant d’êtres vivants.
vendredi 27 décembre 2013
Grandes Québécoises de 2013
Un plein panier de médailles d’or
Chronique de Lise Payette publiée dans Le
Devoir le 27 décembre 2013
2013, vue de ma
fenêtre, n’a pas été une année inoubliable. Mais elle achève. Il nous reste à
nous taper le Bye Bye et à prendre une grande respiration en souhaitant que
l’année 2014 nous apporte autre chose que des mauvaises nouvelles et du
désenchantement. Je nous le souhaite vraiment du fond du coeur. À ceux qui sont
pour, à ceux qui sont contre, à ceux qui s’en foutent, à ceux qui en rêvent.
Pas de discrimination. Il y en a pour tout le monde de bonne volonté.
J’ai un plein
panier de médailles d’or à remettre. Je les remets à des femmes parce que
j’estime qu’elles ont donné un peu d’élévation à une année qui en manquait
beaucoup.
Je donne la
première à Mylène Paquette, cette merveilleuse audacieuse folle qui a traversé
l’Atlantique à la rame. Non seulement a-t-elle réussi ce défi que beaucoup
jugeaient de la pure folie, mais elle a aussi fait disparaître à tout jamais
l’expression : une fille ne serait pas capable… Chapeau Mylène. Quelle
belle aventure !
La deuxième ira à
Pauline Marois, une femme qui impressionne par sa capacité de travail, sa
disponibilité, sa préoccupation profonde pour le peuple qu’elle représente.
Pour ma part, je l’avoue, quand je la vois sur le perron de l’Élysée à Paris,
je sais qu’elle ne me fera jamais honte et qu’elle transporte le Québec
dans son coeur partout où elle va. Certains regrettent qu’elle ne soit pas
parfaite. Réjouissons-nous plutôt, car « parfaite et sans aucun
défaut », elle serait sans doute détestable. Ça me rassure de savoir
qu’elle est une femme comme les autres. Une femme que rien n’arrête.
La troisième
médaille ira à Colette Roy-Laroche, qui est devenue en quelques minutes la
femme qu’on voudrait comme amie, comme mère ou grand-mère, celle qui ne hausse
jamais la voix et qui a une réserve inépuisable de bon sens. Elle a porté sa
ville, ses citoyens, à bout de bras, faisant trembler même le premier ministre
Harper sous son regard patient et sa détermination calme de reconstruire
Lac-Mégantic. Une mairesse du tonnerre.
Je donnerai la
quatrième médaille à Véronique Hivon, la ministre chargée du dossier de fin de
vie dans la dignité, pour sa longue patience et sa capacité d’écoute de toutes
les opinions qui auront été émises devant elle, pour sa sensibilité et son
désir de ne bousculer personne. Un exemple en politique.
La cinquième sera
remise à France Charbonneau, de la commission portant son nom, parce qu’il
fallait quelqu’un comme elle à qui rien ne fait peur, que rien ne surprend de
la nature humaine et qui a des yeux qui ont déjà tout vu et ne s’étonnent plus
de rien. Une femme qui tiendra jusqu’au bout. Heureusement pour nous.
La sixième ira à
Régine Laurent, présidente de la FIQ, parce que sans jamais se prendre pour une
autre, elle guide un syndicat extrêmement important et que ses membres, si vous
avez fréquenté un hôpital récemment, tiennent le système de santé du Québec à
bout de bras. Quand elle parle de l’état actuel du service hospitalier, il
vaudrait mieux l’écouter.
Je remets ma
septième médaille à Martine Desjardins, l’ex-présidente de la FEUQ, l’une des
trois leaders de la révolte des carrés rouges. Je prophétise en disant que
cette jeune femme va jouer un grand rôle dans l’avenir du Québec. Elle a
certainement tout ce qu’il faut pour être digne d’une place de choix.
Je destine la
huitième à Marie-Nicole Lemieux, cette Québécoise qui est en train de conquérir
le monde un peu dans notre dos. On se l’arrache partout parce que sa voix est
l’une des plus belles au monde, et ici, on ne la connaît presque pas. Posez la
question autour de vous. Vous verrez bien de quoi je parle.
La neuvième sera
remise à Marie-Maude Denis de l’émission Enquête de Radio-Canada. Cette femme a
de très mauvaises fréquentations, car elle tend son micro sans trembler aux
plus grands corrompus de notre société. Avec Alain Gravel, elle a talonné tous
les fameux clients de la commission Charbonneau. Sa devise pourrait être :
« Les corrompus seront confondus. »
La dixième sera
partagée en deux. Elles ont déjà été tellement adulées par le grand public
qu’une médaille pour deux devrait leur convenir. Je l’offre donc à Julie Snyder
et à Janette Bertrand, deux nouvelles féministes descendues dans la rue le
26 octobre dernier pour la première fois de leurs jeunes vies.
Bonne année 2014 à
ceux et celles qui me lisent. Je vous trouve bien patients et je vous aime
tous… même ceux et celles qui ne me le rendent pas.
jeudi 26 décembre 2013
Le sourire du jeudi
« Saint Martin a donné la moitié de son manteau à un pauvre :
comme ça ils ont eu froid tous les deux. »
Jacques Prévert
mercredi 25 décembre 2013
Le clin d'oeil du chat (9)
« Mes parents
adoptifs ont mis beaucoup d’efforts cette année afin de multiplier les cadeaux de
Noël, j’en ai compté dix-sept. Comme d’habitude, ils n’ont pas pensé à m’en offrir un seul.
Ma mère était vraiment contente en déballant la jolie mangeoire que mon père lui a
offerte. Ni l’un ni l’autre n’ont pensé que c’était pour moi le plus chouette
des présents. Contrairement à ce qu'on dit généralement, ce n'est pas toujours l'intention qui compte...
Je vous souhaite d'aussi agréables surprises, Joyeux Noël à tous !»
Je vous souhaite d'aussi agréables surprises, Joyeux Noël à tous !»
« Chaque jour
apporte ses cadeaux.
Il ne nous reste
qu’à les déballer. »
Ann-Ruth Schabacker
mardi 24 décembre 2013
Le plus beau cadeau à offrir
En cette veille de Noël, combien serons-nous à dire « Je
t’aime » ?
Je vous souhaite d’avoir ce courage,
cette innocence, cette dose d’inconscience et de joie !
Dire « Je t’aime»
Chronique de Alain Héril publié le 4
décembre 2013 dans Psychologies.com
« Aimer c’est prendre soin de la solitude de l’autre
sans chercher à la combler. » Christian Bobin
Dire « je
t’aime » est un engagement émotionnel. Beaucoup le disent à tort et à
travers tout en étant déconnectés de leurs émotions profondes. Mais d’autres,
se rendant compte de l’investissement que représentent ces mots, n’arrivent pas
(ou plus) à les prononcer. Bien sûr de vieilles blessures du passé peuvent
ressurgir et empêcher l’aveu, surtout lorsque l’on n’a pas eu l’habitude
d’entendre ses parents les prononcer ! Et il faut bien se rendre compte
également que nous arrivons au monde avec le besoin d’être aimé. Et que
l’amour, dans le sens du don et du mouvement vers l’autre, vient plus tard. Il
correspond à une maturité relationnelle qui s’acquiert avec le temps.
Mais à qui dit-on
« je t’aime » ? A l’autre ? À soi-même ? À la relation ? Dans tous
les cas il faut à la fois du courage, de l’innocence, une certaine dose
d’inconscience et beaucoup de joie en soi pour dire à l’autre qu’on l’aime.
Lorsque toutes ces
composantes font défaut on restreint sa parole, on reste dans la peur d’un
engagement affectif, on se replie sur soi.
Mais l’amour est
une possibilité de sortir de sa solitude, de la partager avec l’autre sans
qu’elle soit totalement comblée (comme le dit si bien Christian Bobin). Et
qu’on le veuille ou non, on ne peut pas aimer et le dire sans accepter d’être
vulnérables !
lundi 23 décembre 2013
La citation du lundi
« Devenir adulte c'est reconnaître,
sans trop souffrir, que le Père Noël n'existe pas. »
Hubert Reeves
dimanche 22 décembre 2013
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