Le menu de notre dîner festif fut particulièrement apprécié, nos invités ont paru enchantés d'y retrouver (ou d'y décoouvrir) des saveurs abondamment utilisées dans la cuisine de l'Inde. Je n'ai fait qu'une photo des entrées, mini quiches aux carottes, tartelettes sans croûte à la patate douce, demi-lunes au veau et au cari qui commençaient le repas. Le mets principal était un poulet aux noix de cajou et aux épices noires. Servi avec un basmati aux graines de moutarde brune et au citron confit. Je consignerai les recettes au cours de la journée sur mon autre blogue. Au plaisir de vous y retrouver.
Ce blogue s'adresse à tous, il se veut rassembleur, ouvert sur le monde, sur ses beautés et ses réalités. Ses champs d'intérêt: nature, photographie, politique, sujets d'actualité, chroniques venues d'ailleurs, billets d'humeur et d’humour. Mais depuis le 24 février 2022, il s’intéresse quotidiennement à ce qui se vit en Ukraine, une guerre qui bouscule profondément le peuple ukrainien et l’humanité entière.
samedi 19 janvier 2013
Cuisiner à l'indienne
Le menu de notre dîner festif fut particulièrement apprécié, nos invités ont paru enchantés d'y retrouver (ou d'y décoouvrir) des saveurs abondamment utilisées dans la cuisine de l'Inde. Je n'ai fait qu'une photo des entrées, mini quiches aux carottes, tartelettes sans croûte à la patate douce, demi-lunes au veau et au cari qui commençaient le repas. Le mets principal était un poulet aux noix de cajou et aux épices noires. Servi avec un basmati aux graines de moutarde brune et au citron confit. Je consignerai les recettes au cours de la journée sur mon autre blogue. Au plaisir de vous y retrouver.
vendredi 18 janvier 2013
Cuisiner des pavés de saumon
Pour notre plus grand plaisir, le saumon remonte toutes les semaines dans nos assiettes. Cette fois, les pavés ont été recouverts d’un
mélange de deux moutardes, de mayonnaise et de sirop d’érable avant d’être cuits au four, à la fin de la cuisson de frites maison.
Délectables saveurs pour un poisson au goût délicat. Vous trouverez la recette sur le blogue La cuisine de Messidor.
jeudi 17 janvier 2013
La chronique de Pierre Foglia (3)
Une chronique drôlement rigolote.
Chronique de Pierre Foglia publiée dans La
Presse, le 17 janvier 2013-01-17
Entre 18 et 24 ans
«Cette chronique, tout comme la précédente,
fait écho à la page Et cetera, qui ferme notre cahier des Arts. Mardi, c'était
les vieux et l'exercice. Aujourd'hui, c'est l'opinion d'un vieux sur les poils.
Demain, on se posera la question: est-ce bien prudent pour les vieux de faire
du cheval, qui va payer si y tombent et si y se cassent quelque chose?
Mais aujourd'hui, les poils. J'ai été élevé
par des femmes, ma mère et mes soeurs, qui avaient du poil sous les bras, pas
seulement parce qu'elles étaient italiennes. Les Françaises de ma rue en
avaient aussi, on ne s'en avisait même pas, elles avaient du poil sous les bras
comme elles avaient des cheveux.
Un jour cependant que notre voisine Mme
Maréchal, en robe d'été, levait les bras, je ne sais plus pourquoi, peut-être
bien pour chanter «haut les mains, haut les mains, donne-moi ton coeur, haut
les mains», je vis bien qu'elle avait les aisselles nues et j'en fus très ému.
Maman! Maman! Mme Maréchal, elle a même pas de poil sous les bras.
On m'expliqua que c'était pour faire comme
les Américaines. D'ailleurs, quand ma soeur s'en est allée en Amérique, c'est
une des questions que je lui ai posées dans une de mes premières lettres: te
rases-tu sous les bras?
À cette époque, tout ce qui nous arrivait
de bien ou de mal était à cause de l'Amérique, il n'y avait pas comme
aujourd'hui des sexologues pour nous expliquer que tout ça, c'était à cause de
la pornographie. Mais on parlera des sexologues une autre fois, et de la sexualité
des vieux aussi, en attendant, envoyez-moi des photos pour m'inspirer.
Quand je suis arrivé au Canada, non
seulement les jeunes filles n'avaient pas de poil sous les bras, mais leurs
mères non plus. Bref, à mon arrivée au Canada, je me suis mis à embrasser les
jeunes filles (et parfois leur maman) sous les bras. Cela s'est su, cela se
disait que rôdait en ville un maniaque de dessous de bras, on en parlait jusque
sur la Rive-Sud et à Laval, et bien sûr à Sorel. Je me suis calmé assez
rapidement, finalement elles étaient toutes pareilles, ces jeunes femmes
glabres des aisselles. Je suis passé à autre chose, je ne me souviens plus
quoi. Ah, si: je me suis marié.
Je n'ai plus jamais reparlé de poils avec
qui que ce soit jusqu'à ce matin, jusqu'à ce reportage dans mon journal préféré
titré «Sous la jupe des filles», avec en exergue, «le retour du poil». En fait,
si j'ai bien lu, un retour timide. L'article est surtout consacré au rasage
intégral chez les jeunes filles, une pratique si répandue qu'une gynécologue de
Sainte-Justine affirme: «Ça fait au moins 10 ans que je ne vois plus de poils
chez les adolescentes. Elles viennent tout juste de lâcher Barbie qu'elles se
rasent déjà le pubis.»
Le phénomène serait mondial. Même en
Indiana. C'est la partie de l'article qui m'a le plus flabbergasté. Des
chercheurs de l'Université de l'Indiana affirment que seulement 12% des jeunes
femmes de 18 à 24 ans ne s'épilent pas le machin. Êtes-vous déjà allé en
Indiana? À Winamac? À Loogootee? À Gas City? À Goshen? À Bluffton? à Tipton? À
Kokomo? Quatre-vingt-sept pour cent des gens de Kokomo ont voté Romney, 91%
pensent qu'Obama est un musulman marxiste, n'empêche que 88% des jeunes femmes
entre 18 et 24 ans de Kokomo se rasent intégralement le minou. Vous ne trouvez
pas qu'on vit une époque qui porte à la rêverie? Vous êtes là, au Grand Union
de Kokomo, au comptoir poissonnerie, vous avez demandé des pétoncles, la jeune
femme qui vous sert vous demande en vous montrant le sac: c'est assez comme ça?
Vous ne répondez pas. Alors elle répète: c'est assez comme ça, les pétoncles?
Oui, oui, mademoiselle, excuse-moi, j'étais ailleurs.
Menteur. Vous étiez en train de vous
demander si elle avait entre 18 et 24 ans.
POUAISIE -
Ai-je dit que je n'aimais pas la
poésie dans ma chronique de mardi? Non, je n'ai pas dit ça. Je n'ai pas dit non
plus, comme me le prête un lecteur, que je n'aimais pas «que la poésie surgisse
hors des poèmes». Je parlais de fabrication poétique. Serais-je plus clair en
remplaçant fabrication par introduction? Pensez à un film, à un roman,
représentez-le-vous sous la forme d'une dinde et la poésie comme la farce que
vous fourrez dans le cul de la dinde. C'est ce que je veux dire. Je n'aime pas
quand on fourre la dinde de poésie.
Si le sujet vous intéresse - la marque du
poétique dans une oeuvre -, essayez le minuscule et néanmoins pénétrant essai
de Jacques Brault sorti en 2011 au Noroît, Dans la nuit du pouème.
LE PLUS GRAND -
Question d'un lecteur:
est-ce que Lance Armstrong est le plus grand tricheur de l'histoire du sport?
Ben Johnson est pas loin derrière, en tout cas, mais si vous me demandez quels
sont mes tricheurs préférés, alors là je n'hésite pas une seconde: l'équipe
espagnole de basket en fauteuil roulant qui a gagné l'or aux Jeux paralympiques
de Sydney. On devait découvrir que 10 des 12 joueurs de l'équipe n'étaient pas
handicapés. J'ai ri, mais ri! Pas sûr que je vais rire autant ce soir en
écoutant Lance Armstrong.
MAXIME -
Mais si, vous savez bien,
Maxiiiiime. Maxime qui est au Japon. Faisait longtemps qu'il ne m'avait pas
écrit, alors il me fait un petit résumé. J'ai eu 27 ans cette année et un bébé.
Je bois moins de bière, je ne fume plus. J'ai reçu deux cols roulés pour Noël.
J'ai rêvé à vous l'autre matin, j'étais chez vous, votre femme est arrivée, une
espèce de Karine Vanasse dans la soixantaine, elle m'a demandé si je n'avais
pas vu son Télé-horaire. Après, j'ai essayé d'ouvrir un pot en verre avec des
anchois dedans. J'ai gossé un moment, pis je me suis réveillé. Bonne année,
monsieur. Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer un de mes deux cols
roulés, le jaune. Maxime.»
Cuisiner les filets de sole
Une nouveauté ce matin: je mettrai la recette sur mon autre blogue dans lequel j'ai l'intention de ne consigner que des recettes. Ce sera ainsi plus facile de les classer par catégorie.
En attendant de savoir comment inscrire le lien qui y conduira directement, je vous donne l'adresse:
http://lacuisinedemessidor.blogspot.ca
Au plaisir de vous y retrouver.
mercredi 16 janvier 2013
Cuisiner un filet de porc
Bonjour les gourmands! Qui peut résister à quelques tranches de ce filet de porc nappées dans une sauce très légèrement sucrée au nectar de mangue ?
Un délice facile à réaliser et succulent auquel mon goûteur à donné une note de *** 1/4.
Filet de porc au nectar de mangue
Un délice facile à réaliser et succulent auquel mon goûteur à donné une note de *** 1/4.
Filet de porc au nectar de mangue
Ingrédients pour deux
1 filet de porc de 12 oz (330 g)
1 c. à thé d’huile d’olive
1/4 tasse (60 ml) de bouillon
1 lichette de crème 15 %
Marinade
1/4 tasse (60 ml) de nectar de mangue
2 c. à soupe de sauce tamari légère
1 c. à thé de moutarde de Dijon
2 gousses d’ail, dégermées et pressées
5 tranches de gingembre, hachées finement
1/4 c. à thé de poivre
Préparation
La cuisson se termine dans un four à 400
°F (200 °C).
1.
Dans une assiette creuse, réunir les
ingrédients de la marinade et bien mélanger. Y faire macérer les demi-filets 3
h au frigo ou 1 h à la température de la pièce. Sortir du frigo 30 min avant la cuisson.
Retirer les filets de la marinade et conserver celle-ci.
2.
Chauffer un poêlon, verser l’huile sur feu moyen-vif et y saisir les
filets. Transférer dans un plat à cuisson, recouvrir de 1 c. à soupe de la marinade et enfourner. Cuire de 15 à 20 min pour une cuisson rosée.
3.
Au sortir du four, trancher les filets et
les garder au chaud. Filtrer la marinade dans le poêlon, ayant servi à la cuisson, ajouter le bouillon de poulet et la crème. Réchauffer et laisser
épaissir la sauce.
4.
Servir les filets nappés de sauce, avec
du riz ou des pâtes et des légumes au choix.
mardi 15 janvier 2013
Chronique de Pierre Foglia (2)
Une chronique rigolote de mon chroniqueur préféré. Pour les soixante ans et plus, mettons!
Chronique de Pierre Foglia publiée dans La Presse, le 15
janvier 2013
À petits pas
On n'a plus les vieux qu'on avait, disait ma collègue Louise
Leduc dans La Presse d'hier. «Le culte de la performance gagne les
personnes âgées au grand dam de celles qui n'ont pas envie d'une retraite au
grand galop.»
Ben là, Louise ! Samedi, mettons. Samedi il faisait 10
au-dessus. Que vouliez-vous que je fisse? Que je tricote? Que je me berce? Dix!
Un 12 janvier. Je suis parti à vélo évidemment: 55 kilomètres euphoriques avec,
à chaque coup de pédale, le sentiment enivrant de fourrer l'hiver jusqu'au
trognon. J'ai même ôté mes gants. J'avais assez faim en arrivant à L'OEuf! La
tarte au sucre avec de la crème fouettée dessus était assez cochonne...
J'ai demandé à Normandeau, le propriétaire, si j'étais son
premier cycliste de l'année. Je l'étais. Ç'a été ma seule petite fanfaronnade
de la journée.
Redites-moi ça, Louise? «Au grand dam de celles qui n'ont
aucune envie d'une retraite sur le grand plateau?» Moi non plus, je n'étais pas
sur le grand plateau samedi. J'ai mouliné tranquille tout le long. Ai-je dit
qu'un pâle soleil diffusait une lumière presque blanche et que les champs
faussement avertis du printemps se découvraient en larges cercles de terre
brune? Qu'un chien de ferme m'a couru après? Un vieux, les poils du museau tout
blancs. Je me suis arrêté. Il s'est approché: vieux nono, j'ai dit gentiment.
Il a remué la queue.
En passant, c'est pas juste les chiens qui font ça, essayez
avec un vieux de votre entourage. Dites-lui gentiment: vieux nono. Vous allez
voir, il va remuer la queue.
Pourquoi sont pas contentes que je sois allé rouler samedi,
vos madames? Performance ou pas, en quoi cela peut-il bien les chagriner? Moi,
je ne les empêche pas de faire la grasse matinée puis d'aller à tous petits pas
jusqu'au salon de thé.
Non seulement ça ne me dérange pas qu'elles aillent à tout
petits pas, mais je les applaudis même très fort de ne pas aller jouer au
volleyball le mardi matin avec l'Amicale des aînés de Laval. Voyez-vous,
Louise, la grande différence, chez les vieux, n'est pas entre ceux qui font de
l'exercice et ceux qui n'en font pas, mais entre ceux qui font partie d'un
club, d'un groupe ou d'un regroupement, d'une association, bref entre ceux qui
vieillissent en troupeau, et ceux qui vont seuls (ou par deux) et qui sont bien
dans leur solitude.
La différence entre les vieux n'est pas entre ceux qui vont
vers la mort à petits pas et ceux qui y vont en courant, mais entre ceux qui y
vont en autobus, le même autobus qui les conduit au casino, à
Sainte-Anne-de-Beaupré ou au théyâtre d'été, et ceux qui y vont seuls ou
presque.
Mais pour être vraiment sérieux, Louise, je vous dirais
qu'il y a deux sortes de vieux: ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont
pas. Les autres différences ne sont pas très importantes.
En passant, vous direz à votre sociologue, celui qui vous
parle «du déni de la mort», qu'on est pas mal tannés de l'entendre, celle-là.
Les vieux ne nient pas la mort, ils y pensent tout le temps, ils n'ont rien
d'autre à faire.
Et non, à 72 ans, je ne fais pas de vélo pour la repousser.
Je fais du vélo pour ne pas trop me faire chier en l'attendant.
LE LYRISME -
Avant que Rebelle soit retenu pour les Oscars,
j'écrivais dans une récente chronique: j'ai eu de la misère, mais c'est loin
d'être nul.
C'est un peu court, m'a-t-on reproché. Puisque ça vous prend
un discours, je vais vous le dire: ce avec quoi j'ai eu de la misère dans
Rebelle, c'est la poésie. La poésie m'énerve quand elle surgit dans une oeuvre
comme une fabrication, un «traitement», un point de vue: attention, ici poésie.
C'est rarement de la poésie, c'est du lyrisme et le lyrisme, ça m'épuise, j'en
suis tout de suite fatigué. Et aussi quand surgit le lyrisme - que ce soit dans
un film, une chronique, une chanson, un livre - se produit chez moi un curieux
phénomène acoustique: j'entends dans ma tête comme un camion de pompiers qui
arrive à toute vitesse, pimpon, pimpon, ce qui a pour résultat de me distraire
grandement de l'oeuvre, ce qui est un peu embêtant pour l'oeuvre.
Il y a de nombreuses exceptions. Je pense au meilleur
Christian Bobin. Quoique le pire Bobin, en faisant surgir la poésie de... la
poésie, me fait parfois entendre mille camions de pompiers en même temps. Ceci,
par exemple: «J'attends d'un poème qu'il me tranche la gorge et me
ressuscite».1
Voilà pour la misère. Mais j'ai ajouté aussi «loin d'être
nul». Comme on disait quand j'étais petit, Rebelle est un bon petit film «d'art
et d'essai». Cela a d'ailleurs soulevé un minidébat amusant comme tout:
pourquoi, d'après vous, ont demandé des journalistes à l'homme de la rue et son
épouse, pourquoi le cinéma québécois qui s'en va nulle part s'en va néanmoins
aux Oscars?
Ah.
COMMUNICATION –
J'arrivais à La Presse l'autre midi, une dame m'interpelle
dans la rue: ah ah, monsieur Foglia, vous avez un blogue maintenant?
Comment ça, un blogue?
Effectivement, je ne m'étais pas avisé que, depuis quelques
semaines, sur le Net, vous pouviez laisser un commentaire à la fin de cette
chronique, commentaire auquel j'aurais pu faire écho, auquel d'autres lecteurs
répondaient en se relançant, mais sans moi puisque je n'étais pas au courant.
Anyway, c'est pas mon truc, j'ai des belles qualités, mais je ne suis pas du
tout interactif. Vous n'imaginez pas à quel point je ne suis pas interactif.
J'ai donc fait annuler la fonction commentaire. Si vous avez quelque chose à me
dire, envoyez-moi un courriel à pfoglia@lapresse.ca. Des fois, je réponds.
1. Bobin, Un assassin blanc comme neige, page 59, Gallimard
Cuisiner un reste de dinde.
Ouille, un autre lever tardif. Le petit rhume me rentre dedans, je vais finir par devenir une lève-tard si je n'y prends garde. Alors, vite, je vous dis comment j'ai recyclé la dinde des Fêtes. J'ai préparé une béchamel au poireau et aux artichauts, j'y ai laissé nager des morceaux de dinde, puis j'ai ajouté des boulettes de pâte vite faites, ce que nous appelons des grands-pères.
La recette complète après le petit-déjeuner.
Bon appétit!
La recette complète après le petit-déjeuner.
Bon appétit!
lundi 14 janvier 2013
Lutter contre le blues hivernal
Chronique publiée dans La Presse de Relax
News, mise à jour le 08 janvier
Les baies sont moins faciles à trouver en cette saison que le chocolat noir. Des brownies cuits dans une assiette à tarte font un délicieux dessert pour vaincre la dépression hivernale. |
Des
aliments santé pour lutter contre le blues hivernal
Le début de l'année civile et les frimas de
l'hiver ont tendance à transformer certaines personnes en ours mal-léchés. Pour
lutter contre le blues post-fêtes, voici quelques aliments 100% naturels à
privilégier pour leurs vertus antidépressives.
Les baies
Des chercheurs du Torrey Pines Institute
for Molecular Studies de Floride ont trouvé que certains composés présents dans
les myrtilles, framboises et fraises se rapprochent de l'acide valproïque, une
molécule présente dans bon nombre de médicaments antiépileptiques et calmants.
De plus, ces baies offrent un concentré d'antioxydants et de flavonoïdes qui
dopent aussi les fonctions cérébrales.
Le thé vert
La littérature médicale regorge d'études
sur les bienfaits du thé vert sur la santé, mais des recherches publiées en
2009 dans l'American Journal of Clinical Nutrition ont adopté une autre
approche, en examinant les effets de cette plante sur la santé mentale. Au final,
ils ont découvert que sur un panel d'un millier de seniors japonais, une plus
grande consommation de thé vert entraînait une réduction des symptômes
dépressifs chez la plupart d'entre eux.
Les aliments source ... de vitamine D
Pendant les mois les plus froids, et
souvent les moins ensoleillés, il est nécessaire de faire le plein d'aliments
source de vitamine D. Parmi les aliments qui en regorgent, on note le saumon,
le hareng, le maquereau, la sardine mais aussi le jus d'orange, le fromage et
le jaune d'oeuf.
...d'acide folique et de vitamine B12
De nombreuses études ont montré que les
sujets souffrants de dépression avaient souvent des carences en folate et en
vitamine B12. Le manque d'une de ces deux vitamines peut entraîner des
symptômes de fatigue et de faiblesse, dangereuse combinaison, surtout pendant
les mois d'hiver. Il est donc conseillé de consommer un maximum de légumes
verts comme les épinards, mais aussi des haricots et des légumineuses, qui sont
une bonne source d'acide folique. Pour la vitamine B12, il faut regarder plus
du côté de certains poissons, des crustacés, des yogourts et du lait.
Le chocolat noir
Les propriétés antidépressives du chocolat
ont été démontrées à maintes reprises, mais comment les expliquer ? Le chocolat
doperait le niveau de sérotonine, cette hormone qui joue le rôle de
neurotransmetteur, dans le cerveau. Mais attention,
la surconsommation de chocolat ne fait pas de miracles. Pour des
bienfaits optimaux, il est conseillé d'opter pour du chocolat noir et de
limiter sa consommation à 30g par jour.
Cuisiner les moules aux légumes grillés
Un vrai régal que ces moules aux légumes grillés, encore davantage si on les accompagne de crostinis au pesto à la coriandre et aux amandes. Encore un repas vite prêt. Surtout si vous avez la chance d'avoir un aide-cuistot à vos côtés, qui brossera les moules et les fera ouvrir dans un peu de vin blanc. Bien sûr, si votre pesto est déjà prêt et que vous avez eu la bonne idée de faire griller vos légumes en après-midi, ce sera encore plus rapide, ne vous restera plus que la sauce à préparer.
Admettons donc que les légumes ont été grillés, que les moules sont cuites et ouvertes, qu'elles sont décoquillées d'une moitié et que vous avez gardé le bouillon de cuisson. Vous faites revenir dans un fond d'huile d'olive, 1 échalote sèche hachée menu, 1 ou 2 gousses d'ail, dégermées et pressées. Vous laissez tomber sur feu doux 2 ou 3 min. Vous ajoutez 1 c. à soupe de farine et remuez pour enrober échalote et oignon. Versez le bouillon de cuisson (environ 3/4 tasse) d'un seul coup et continuez à remuer jusqu'à épaississement. Ajoutez alors 4 petites tomates fraîches en morceaux, 1/4 tasse de crème 15 %, les légumes grillés (2 poivrons + 1 courgette) et les moules en demi coquilles (grand merci, aide-cuistot !)
Les crostinis sont des tranches de ciabatta passées au grille-pain que j'ai tartinées de pesto à la coriandre. Le pesto: 1/4 tasse d'amandes moulues plutôt grossièrement, 5 branches de feuilles de coriandre, 1 gousse d'ail dégermée et pressée, 2 ou 3 c. à soupe d'huile d'olive, sel, poivre et zeste de lime. Si on aime, ici on aime beaucoup, une lichette de sambal oelek.
Admettons donc que les légumes ont été grillés, que les moules sont cuites et ouvertes, qu'elles sont décoquillées d'une moitié et que vous avez gardé le bouillon de cuisson. Vous faites revenir dans un fond d'huile d'olive, 1 échalote sèche hachée menu, 1 ou 2 gousses d'ail, dégermées et pressées. Vous laissez tomber sur feu doux 2 ou 3 min. Vous ajoutez 1 c. à soupe de farine et remuez pour enrober échalote et oignon. Versez le bouillon de cuisson (environ 3/4 tasse) d'un seul coup et continuez à remuer jusqu'à épaississement. Ajoutez alors 4 petites tomates fraîches en morceaux, 1/4 tasse de crème 15 %, les légumes grillés (2 poivrons + 1 courgette) et les moules en demi coquilles (grand merci, aide-cuistot !)
Les crostinis sont des tranches de ciabatta passées au grille-pain que j'ai tartinées de pesto à la coriandre. Le pesto: 1/4 tasse d'amandes moulues plutôt grossièrement, 5 branches de feuilles de coriandre, 1 gousse d'ail dégermée et pressée, 2 ou 3 c. à soupe d'huile d'olive, sel, poivre et zeste de lime. Si on aime, ici on aime beaucoup, une lichette de sambal oelek.
dimanche 13 janvier 2013
Cuisiner... pétoncles et crevettes à l'indienne
Le samedi soir est l'occasion de cuisiner un mets qui sort de l'ordinaire. Celui que nous avons dégusté hier, grâce aux bonnes saveurs d'un pesto à la coriandre et aux amandes, avait un petit air festif. Pourtant bien simple à préparer.
Pour une coquille vite prête, dans un poêlon faire sauter 16 pétoncles moyens et 10 crevettes dans un peu de ghee. Retirer du poêlon et réserver. Ajouter un peu de ghee, puis 1 c. à soupe comble de farine, et bien mélanger. Verser 1 petite conserve de lait de coco léger, 1/2 c. à thé de cari de Madras, 1 lichette de sammbal oelek en remuant jusqu'à ce que la sauce épaississe. Dans deux ramequins, répartir un reste de pâtes courtes ou de riz cuit. Ajouter pétoncles et crevettes, la sauce au lait de coco, surmonter de 1 bonne c. à soupe de pesto et de 1/2 tasse d'emmenthal râpé. Enfourner 10 min dans un four préchauffé à 400 °F, puis passer sous le gril 2 min.
Pour une coquille vite prête, dans un poêlon faire sauter 16 pétoncles moyens et 10 crevettes dans un peu de ghee. Retirer du poêlon et réserver. Ajouter un peu de ghee, puis 1 c. à soupe comble de farine, et bien mélanger. Verser 1 petite conserve de lait de coco léger, 1/2 c. à thé de cari de Madras, 1 lichette de sammbal oelek en remuant jusqu'à ce que la sauce épaississe. Dans deux ramequins, répartir un reste de pâtes courtes ou de riz cuit. Ajouter pétoncles et crevettes, la sauce au lait de coco, surmonter de 1 bonne c. à soupe de pesto et de 1/2 tasse d'emmenthal râpé. Enfourner 10 min dans un four préchauffé à 400 °F, puis passer sous le gril 2 min.
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