mercredi 31 décembre 2014

Le rire des étoiles



« Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... 
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, 
puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, 
alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. 
Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! » 

Antoine de Saint-Exupéry 
écrivain, poète et aviateur français 
1900-1944

mardi 30 décembre 2014

Une part de comédie



« Oui, il me semble parfois que tous nos sentiments, 
même les plus profonds, 
ont une part indélébile de comédie. 
Leur profondeur ne doit souvent rien à l’amour
- et tout à l’amour propre. 
C'est sur nous-mêmes que nous pleurons et 
c’est sur nous seuls que nous aimons. »

Christian Bobin 
écrivain et poète français 
né en 1951 
La folle allure

lundi 29 décembre 2014

Ouvrir les yeux



« Si je devais recommencer ma vie, 
je n’y voudrais rien changer; 
seulement j’ouvrirais un peu plus grand les yeux. »

Jules Renard 
écrivain français 
1864-1910

dimanche 28 décembre 2014

Parole de déesse



La parole doit être vêtue comme une déesse 
et s’élever comme un oiseau. 

 Proverbe tibétain

samedi 27 décembre 2014

Allumer le soleil de l'esprit !

À l’origine, autour du 25 décembre, il existait des festivités païennes marquant le solstice d’hiver, elles coïncidaient avec la renaissance du soleil. On a situé la fête de Noël à cette date afin de remplacer ces fêtes païennes et associer symboliquement la naissance du Christ à cette notion de la lumière croissante.




« Comme la lampe qui pâlit devant l'aurore éblouissante,  
ainsi le faux savoir palpite et se consume 
devant le soleil de l'esprit. 
Que vive le soleil ! 
Que meure la nuit ! »

Alexandre Pouchkine
poète et romancier russe
1799-1837

vendredi 26 décembre 2014

Changeons de rythme


Ne nous pressons pas. 
Voyez le printemps ; 
s'il se dépêche, il est flambé, c'est-à-dire gelé. 
L'excès de zèle perd les pêchers et les abricotiers. 
L'excès de zèle tue la grâce et la joie des bons dîners. 

 Victor Hugo 
écrivain français 
1802-1885

jeudi 25 décembre 2014

Écoutez le vent !

Joyeux Noël  à toutes et à tous !


« N’écoute les conseils de personne, 
sinon du vent qui passe et nous raconte 
les histoires du monde. » 

Claude Debussy 
compositeur français 
1862-1918

mercredi 24 décembre 2014

Emballez-vous ?


«Les gens achètent des choses dont ils n'ont pas besoin, 
avec de l'argent qu'ils n'ont pas, 
pour impressionner des gens qu'ils n'aiment pas.»  

Clive Hamilton 
auteur du livre Growth Fetish  
essai sur le consumérisme 
cité par Patrick Lagacé dans sa chronique 
Les cadeaux de Noël, 

mardi 23 décembre 2014

Avoir un passé


« Nous commençons tout juste à comprendre
qu’il est important d’avoir un passé si
nous voulons que l’avenir ait un sens. »

Yves Beauchemin
écrivain québécois
né en 1941

lundi 22 décembre 2014

Le soupir du lundi


« Une des dispositions constantes de l’homme
est de souhaiter être ailleurs que là où il est. »

Jacques Réda
poète français
né en 1929

dimanche 21 décembre 2014

Indignons-nous




«Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, 
 d'avoir votre motif d’indignation.
 C'est précieux. 
 Quand quelque chose vous indigne, 
 comme j'ai été indigné par le nazisme, 
 alors on devient militant, 
fort et engagé. 
 On rejoint le courant de l’histoire 
 et le grand courant de l’histoire 
doit se poursuivre grâce à chacun.» 

 Stéphane Hessel 
écrivain et militant français 
1917-2013 
 Indignez-vous !


À lire aussi l’article que Lise Payette a signé dans Le Devoir,
le vendredi 19 décembre 2014
Le droit à l’indignation

samedi 20 décembre 2014

Se tenir droit

Les échinacées sont belles et droites, même en hiver.






« Il faut viser haut et se tenir droit. »
Charles de Gaulle
1890-1970

vendredi 19 décembre 2014

Le pouvoir souverain



« Le pouvoir de tout modifier souverainement
est dans notre volonté. »

William Shakespeare
poète et dramaturge anglais
1564-1616

jeudi 18 décembre 2014

Changer



« Tout changement, 
même celui qu’on espérait,
amène quelque mélancolie.
Ce que nous laissons derrière nous 
est une part de nous-mêmes.
Il nous faut mourir à une vie 
avant de naître à une autre. »

Anatole France
écrivain français
1844-1924


mercredi 17 décembre 2014

Vers des zones incertaines

Les cendres du comédien et metteur en scène 
reposent désormais dans une boite à maquillage noire d’époque. 
Sur cette urne inusitée, une inscription: 
« Paul Buissonneau et Picolo, ensemble pour l’éternité. »





 « J’irai vers des zones incertaines pour redevenir poisson 
et retrouver quelques eaux maternelles accueillantes et figées 
pour un temps de repos illimité. 
La vie s’effrite, raccourcissant le tempo d’un cœur fatigué 
et m’offre en cadeau le sursis de rêver encore pour m’inventer 
un au-delà confortable. » 

Paul Buissonneau 
comédien et metteur en scène québécois 
1926-2014

mardi 16 décembre 2014

Au-delà du gris




« Le bonheur n’est pas toujours 
dans un ciel éternellement bleu, 
 mais dans les choses les plus simples de la vie. » 

Confucius

lundi 15 décembre 2014

Faire un rêve



« Fais de ta vie un rêve,
et d’un rêve, une réalité. »

Antoine de Saint-Exupéry
écrivain et aviateur français
1900- 1944



dimanche 14 décembre 2014

Sept heures sous la neige


Une histoire qui aurait pu mal tourner 
Article publié sur Métro-média 

 « Dimanche, novembre 30, 2014, 7:52 - C'est la belle histoire de la semaine : deux garçons ont été retrouvés sains et saufs après avoir passé sept heures sous un tas de neige. 

Elijah Martinez, 11 ans, et Jason Rivera, 9 ans, étaient en train de construire un fort, jeudi soir, sur un terrain de stationnement situé près de leurs maisons, au nord de New York. C'est alors qu'un conducteur de déneigeuse les a ensevelis par mégarde. Incapables de bouger, les garçons ont passé une partie de la nuit à espérer que quelqu’un les découvre. Ils étaient capables d’entendre les cris de leurs proches qui les cherchaient, mais ces derniers n’entendaient pas les voix des garçons, étouffées par plus d’un mètre de neige. 

 C’est un policier qui les a finalement découverts autour de deux heures du matin, grâce à une pelle à moitié ensevelie. Les enfants étaient conscients mais souffraient d’engelures. Ils ont été amenés à l’hôpital et sont à présent en bonne santé. Une poche d'air, qui s'était formée sous le dôme de neige, a permis aux enfants de respirer pendant les longues heures où ils étaient ensevelis.» 

http://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/sept-heures-sous-la-neige-a-cause-dune-deneigeuse/41014/

samedi 13 décembre 2014

Essayer




« Tout semble impossible
à ceux qui n’ont jamais essayé. »

Jean-Louis Étienne
médecin et explorateur français
né en 1946


vendredi 12 décembre 2014

Le clin d’oeil du chat (24)



Je ne sais pas si c’est parce que je suis un chat, mais je trouve les êtres humains bien mal inspirés quand ils décident de se choisir un héros. Tout d’abord, ils attendent que le patineur décède pour le porter aux nues, puis ils lui font des funérailles nationales. 

Ne le répétez à personne, mais je suis très heureux que ma mère ait choisi de m’apprendre à écrire au lieu de me mettre des patins aux pieds.

jeudi 11 décembre 2014

Tenir la mer



« La vie est une tempête, mon ami. 
Il faut s’accoutumer à tenir la mer. »

Alfred de Vigny 
écrivain et poète français 
1797-1863

mercredi 10 décembre 2014

La couleur des nuages



« La neige, eau éclatée, sable de gel, 
sel non pas de la terre, mais du ciel, 
sel non salé, au goût de silex, 
à la texture de gemme pilée, 
au parfum de froidure, 
pigment du blanc, 
seule couleur qui tombe des nuages.» 

 Amélie Nothomb
écrivaine belge
née en 1966

mardi 9 décembre 2014

Va vers ton risque



« Impose ta chance,
serre ton bonheur,
et va vers ton risque.
À te regarder, ils s’habitueront. »

René Char
poète français
1907-1988

lundi 8 décembre 2014

Être vrai



« Ta seule obligation 
en n’importe quelle vie 
est d’être vrai envers toi-même. »

Richard Bach
écrivain américain
né en 1936

dimanche 7 décembre 2014

Décider de vouloir



« N’attends pas que les événements arrivent 
comme tu le souhaites.
Décide de vouloir ce qui arrive 
et tu seras heureux. »

Épictète
philosophe grec
50-125

samedi 6 décembre 2014

Un peu de rouge sur le blanc



Picasso disait: 
« Quand je n’ai plus de bleu, 
je prends du rouge.»




« L’écrivain a ce singulier pouvoir 
de créer la réalité avec des sornettes, 
de faire passer pour rouge ce qui est bleu, 
de transformer les vessies en lanternes. 
Qu’il ait du talent et ses mensonges deviennent des certitudes. »

Roland Dorgelès 
journaliste et écrivain français 
1885-1973


vendredi 5 décembre 2014

Le sourire du vendredi



« La preuve que la lune est habitée, 
c’est qu’il y a de la lumière. »

 Francis Blanche 
acteur et humoriste 
1921- 1974

jeudi 4 décembre 2014

Chut !

Messidor n’a pas d’humeur ce matin,
il dort dans le silence du matin.
Chut, ne le réveillons pas, 
il rêve peut-être au printemps !





« La santé se mesure à l’amour  du matin
et du printemps. »

Henry David Thoreau
philosophe américain
1817-1862

mercredi 3 décembre 2014

Un peu de blanc sur le gris


Ah, comme la neige a neigé !




« Si éclairants que soient les grands textes,
ils donnent moins de lumière
que les premiers flocons de neige. »

Christian Bobin
poète et écrivain français
né en 1951


mardi 2 décembre 2014

Le rire, une arme blanche !

Faites-moi rire  !



« L'humour est l'arme blanche des hommes désarmés. 
 Il est une forme de révolution pacifique et passive 
que l'on fait en désamorçant les réalités pénibles 
qui vous arrivent dessus. » 

 Romain Gary
romancier français
1914-1980


lundi 1 décembre 2014

Le fou rire du lundi

Une délicieuse paraphrase
qu’on voudrait voir affichée 
dans les bureaux du ministère de la Santé ...




« Une pomme par jour éloigne le médecin...
pourvu qu’on vise bien. »

Winston Churchill
homme d’État britannique
1874-1965


dimanche 30 novembre 2014

La citation du dimanche





« Brûlez de vieux bois,
buvez de vieux vins,
lisez de vieux livres,
ayez de vieux amis. »

Alphonse XI
roi de Castille
1311- 1350


samedi 29 novembre 2014

Les sourires du chat (3)

Les dernières semaines furent enrichissantes pour le chat Messidor, qui a observé ses amis les oiseaux de sa fenêtre préférée. Il les a vus se précipiter aux mangeoires et se quereller entre eux pour la meilleure place. 



Ce qui lui a fait écrire dans son journal une petite paraphrase dont il a le secret:

« Dis-moi qui tu fréquentes,  
je te dirai qui te hait. »








vendredi 28 novembre 2014

Défendre le pays réel

Le beau geste de la semaine



« Je donne ce prix à ceux qui défendent le pays réel »


 Lettre de Gabriel Nadeau-Dubois, publiée dans Le Devoir du 24 novembre 2014  - Lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général 2014 et candidat à la maîtrise en sociologie à l’UQAM.

«  La se­maine dernière, le Con­seil des arts du Canada m'a décerné le Prix littéraire du Gou­verneur général pour mon es­sai Tenir tête. Cet hon­neur s'ac­com­pa­gne d'une bourse de 25 000 $. Je ne m'at­tendais pas à re­cevoir un tel prix et, une fois la sur­prise passée, j'ai été saisi d'un étrange sen­ti­ment, un mélange de fierté et d'em­bar­ras. J'ai été très touché par cette récom­pense, mais le con­tre­se­ing monar­chiste qui l'ac­com­pa­gne m'en­chante moins. Mes con­vic­tions indépen­dan­tistes, ma sen­si­bilité pro­gres­siste, ma con­cep­tion de la démoc­ra­tie, peut-être aussi l'habi­tude de voir les représen­tants actuels du pou­voir mépriser ces valeurs, me prédis­po­saient à re­fuser ce prix. Sur le coup, c'est ce que j'ai cru de­voir faire. Après réflex­ion, j'ai changé d'idée. Il ne faut pas con­fon­dre le nom et la chose. Ce prix est remis par un jury de pairs, com­posé de femmes et d'hommes du monde des arts et des let­tres. At­tribué par une in­sti­tu­tion publique, le Con­seil des arts du Canada, il rap­pelle l'at­tache­ment de la société à la cul­ture, à la pensée et la littéra­ture, qui sont des con­di­tions es­sen­tielles de la lib­erté. Ce rap­pel im­porte à une époque où le pou­voir exécu­tif se méfie des in­tel­lectuels, où l'ap­pareil d'État muselle la sci­ence, où le pre­mier min­istre recom­mande d'user de la so­ci­olo­gie avec modéra­tion. L'as­servisse­ment est tou­jours une ig­no­rance im­posée, la démoc­ra­tie néces­saire­ment un savoir partagé. Mon es­sai, Tenir tête, qui raconte la grève étu­di­ante de 2012, re­pose sur cette con­vic­tion.

 La liste des lauréats de ce prix est in­tim­i­dante. Elle est aussi in­spi­rante. En 1968, Fer­nand Du­mont a reçu le même prix que moi. Il a décidé de l'ac­cepter, mais il s'est em­pressé de remet­tre son chèque à René Lévesque. Pourquoi ? Parce que l'homme poli­tique se bat­tait pour faire en­trer dans la réalité les idées que les livres de Du­mont défendaient. L'an dernier, la je­une poète au­tochtone Kather­ena Ver­mette ac­cep­tait elle aussi l'hon­neur, en spécifi­ant qu'elle l'utilis­erait pour défendre l'au­todéter­mi­na­tion des Premières Na­tions. Je pense aussi qu'il ne suf­fit pas d'hon­orer les idées, qu'il im­porte surtout de leur don­ner vie. Au lieu de re­fuser le prix sym­bol­ique­ment, j'ai décidé d'y voir une oc­ca­sion de faire avancer les choses concrètement. 

 Pétro-fédéral­isme 
 Le Québec est actuelle­ment à la croisée des chemins. Le gou­verne­ment con­ser­va­teur, ap­puyé par les deux autres par­tis fédéral­istes, sou­tient les com­pag­nies pétrolières cana­di­ennes qui désirent trans­former le pays en au­toroute pour le pétrole sale de l'Al­berta. Ces pro­jets d'oléoducs, en pre­mier lieu le con­tro­versé En­ergy East, font peser sur notre en­vi­ron­nement des risques démesurés au re­gard des avan­tages économiques dérisoires qu'on en re­tir­era. Ce qui est au­jourd'hui menacé c'est l'intégrité de toute la vallée du Saint-Lau­rent, le coeur de notre pays réel.

 La mol­lesse et l'indéci­sion du gou­verne­ment libéral dans ces dossiers s'ex­pliquent surtout par son ac­cep­ta­tion aveu­gle du pétro-fédéral­isme cana­dien. Comme le mon­trent ses décla­ra­tions récentes, Philippe Couil­lard adhère pas­sive­ment au pro­jet in­sensé d'une intégra­tion de tout le Canada aux intérêts pétroliers de l'Ouest, au mépris des pe­u­ples qui y vivent. Pour ma part, je suis con­va­incu que, main dans la main avec les Premières Na­tions, on ne doit pas renon­cer à de­meurer maîtres chez nous. 

 Chaque jour, les rap­ports af­folants des sci­en­tifiques nous met­tent en garde con­tre le désas­tre économique que représente le réchauf­fe­ment de la planète, auquel con­tribue plus qu'il ne faut ce pétrole sale. À Ot­tawa, on refuse d'écouter ces sa­vants. On refuse de soumet­tre au principe de réalité le désir de gains faciles. Le pétro-fédéral­isme vit dans le déni, l'ig­no­rance délibérée des conséquences de ses actes, il est le gou­verne­ment des ir­re­spon­s­ables. N'en déplaise à ceux qui désirent ven­dre le Québec pour un plat de lentilles, de plus en plus de gens s'op­posent à cette dépos­ses­sion. Dans les derniers mois, des citoyens et des citoyennes de partout s'or­gan­isent au sein de la cam­pagne " Coule pas chez nous ! ", afin de rap­peler au gou­verne­ment fédéral et aux no­ta­bles de province, que nous avons les moyens de choisir une autre voie pour notre prospérité col­lec­tive : celle de l'au­todéter­mi­na­tion économique et poli­tique. J'ai donc décidé de don­ner les 25 000 $ qui ac­com­pa­g­nent le prix à la cam­pagne " Coule pas chez nous ! ".

Dès au­jourd'hui, j'in­vite l'en­sem­ble de la pop­u­la­tion à se join­dre à moi afin de dou­bler ce mon­tant, en faisant un don sur le site doublonslamise.​org. Joignez-vous à moi pour aider ceux et celles qui défend­ent les intérêts col­lec­tifs du Québec. »

jeudi 27 novembre 2014

Changer d'angle



« Les choses ne changent pas.
Change ta façon de les voir,
cela suffit. »

Lao Tseu
philosophe chinois
570-490 av. J.-C.

mercredi 26 novembre 2014

S'abriter




« Quand en novembre tu entends la grive chanter,
rentre à la maison pour t’abriter
et du bois pour te chauffer. »

Dicton français

mardi 25 novembre 2014

Changeons-nous vraiment ?



« On croit parfois que la vie change les êtres. 
 Non, elle ne fait que les révéler. »

 Hélène Ouvrard 
 romancière québécoise 
 1938-1999



lundi 24 novembre 2014

La liberté de penser


Tout est là, dans la faculté qu’ont les êtres humains 
de s’émerveiller, de rire et d’aimer, 
dans la liberté qu’ils ont de penser. 






« Les pensées sont libres 
Qui peut les deviner 
Elles filent, s’enfuient 
Comme des ombres dans la nuit 
Aucun homme ne peut les connaître  
Aucun chasseur les abattre  
On n'y pourra rien changer 
Les pensées sont libres. »

Louise Erdrich 
poète et écrivaine américaine 
née en 1954

dimanche 23 novembre 2014

La nuit



La nuit est illimitée, 
immense, piquée d’étoiles. 
On frotte une allumette, 
 et toutes les étoiles sont abolies du coup; 
il n’y a plus de distances ni de profondeurs. 

L’univers est réduit à la petite caverne lumineuse 
creusée dans la noirceur solide encombrée de visages brillamment éclairés, 
de mains et de corps et des objets proches et familiers de la vie courante. 

Aldous Huxley 
écrivain britannique 
1894-1963 

Contrepoint

samedi 22 novembre 2014

Les sourires du chat (2)



Messidor n’a pas tellement écrit durant les derniers mois, trop occupé à prendre l’air ou à somnoler sous les arbustes. Mais j’ai trouvé dans mon ordi un dossier appelé Citations Messidor. Trop curieuse, je n’ai pas hésité à l’ouvrir. Il contient en effet des aphorismes de son cru, des phrases qui résument des vérités fondamentales, mais conçues selon son point de vue de chat. Je pense sérieusement qu’il a voulu se moquer de moi. Il a trafiqué des bouts de citations célèbres pour en tirer avantage ou en a commenté d’autres avec le sourire. Je vous en offrirai de temps en temps, ça me reposera de copier les mots d’auteurs célèbres. En voici une deuxième:


Je me considère chanceux  !
Car il m’arrive de recourir à la flatterie, surtout quand je m’adresse à un chardonneret.
Mais quand je lis ce qui pourrait bien m’arriver si j’en abuse,
je suis très heureux d’être un chat ...  


« L’homme intelligent, à force de flatteries, 
devient idiot.  »

 Jean Dutourd 
écrivain et essayiste français 
1920-2011