samedi 22 avril 2023

Jour 423 - Les alliés de Kiev préparent une nouvelle aide militaire


Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est dit « confiant » vendredi lors d’une réunion en Allemagne dans le fait que l’Ukraine puisse reprendre du terrain aux Russes dans une contre-offensive pour laquelle Kiev réclame plus d’armes et de munitions. 

Réunis sur la base américaine de Ramstein, les alliés de Kiev ont passé « en revue les différentes capacités, systèmes et fournitures dont les Ukrainiens ont besoin pour reprendre davantage de terrain », a expliqué M. Stoltenberg. 

« Je suis confiant dans le fait qu’ils [les Ukrainiens] seront désormais en mesure de libérer encore plus de terrain », a-t-il assuré. 

Un an après sa mise en place, le groupe d’une cinquantaine de pays soutenant militairement l’Ukraine « est devenu une extraordinaire communauté d’action » qui a permis des « progrès impressionnants » sur 
le terrain, a abondé le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin. 

En visite à Kiev jeudi, le chef de l’OTAN s’y était entretenu avec le président Volodymyr Zelensky, qui n’a de cesse d’appeler les Occidentaux à livrer plus de blindés, d’artillerie, de munitions mais aussi des avions de combat et des systèmes de tirs de longue portée pour frapper la logistique russe loin derrière 
la ligne de front. 

« Tous ensemble, on va s’assurer que l’Ukraine dispose de tout ce dont elle a besoin », a déclaré le secrétaire américain à la Défense à Ramstein. 

M. Austin a notamment annoncé la livraison dans les toutes prochaines semaines de chars lourds américains Abrams en Allemagne, dans un premier temps pour y assurer la formation des soldats ukrainiens, avant leur déploiement sur le champ de bataille.

« Centre de réparation » 
Entre stocks insuffisants, crainte d’escalade et problèmes logistiques, Européens et Américains se sont cependant montrés plus prudents que Kiev ne l’aurait voulu.

La livraison d’avions de combat à l’Ukraine divise en particulier les soutiens de Kiev, l’Allemagne paraissant particulièrement réticente. 

La Slovaquie et la Pologne ont commencé à fournir à l’Ukraine des chasseurs Mig-29 de conception soviétique. Mais l’envoi d’avions modernes de fabrication occidentale doit encore faire l’objet de discussions. 

« Nous sommes tous convaincus que ce dont l’Ukraine a besoin de toute urgence est une capacité de défense aérienne au sol », 
a tempéré M. Austin. 

« Les Russes disposent d’une puissance aérienne importante et pour faire passer l’armée de l’air ukrainienne de son niveau actuel à celui de l’armée de l’air russe, il faudrait déployer des efforts considérables », a fait valoir le chef d’état-major américain, le général Mark Milley. 

« Nous avons réitéré nos demandes d’avions de combat », a de son côté déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov. 

L’Alliance est focalisée sur les fournitures de munitions et de pièces détachées, afin que les systèmes déjà déployés « produisent l’effet escompté », a souligné M. Stoltenberg. 

« Il s’agit désormais d’une bataille d’usure et une bataille d’usure devient une guerre de logistique », 
a-t-il expliqué. 

 L’Union européenne, qui a promis en mars une dotation d’un milliard d’euros pour des munitions prélevées sur les stocks existants, et un second milliard pour des contrats d’achats communs à des entreprises européennes, a dû rassurer l’Ukraine vendredi, son chef de la diplomatie Josep Borrell affirmant à Bruxelles que l’UE « respecte ses engagements ». 

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleb, avait écrit dans un tweet que « l’incapacité de l’UE à mettre en oeuvre sa propre décision » se mesurait sur le front « en vies humaines ». 

« Bloc agressif » [...] 
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W.G. Dunlop et Ania Tsoukanova 
respectivement à Kiev et à Ramstein 
Agence France-Presse 
Le Devoir, le 21 avril 2023

vendredi 21 avril 2023

Jour 422 - Une brigade d’assaut s’entraîne pour la contre-offensive


(Région de Kyiv) Depuis des semaines, l’Ukraine promet une contre-offensive qui repoussera les forces de Moscou. Dans une forêt près de Kyiv, une brigade d’assaut s’entraîne jeudi pour y parvenir, avec la promesse de « détruire les troupes russes ». 

Dans une clairière au milieu d’une pinède, des éclaireurs de la brigade Boureviy (« tempête » en ukrainien) jouent le rôle de « l’ennemi » en couvrant leur visage de peinture de camouflage et en enfilant des cagoules, avant de se rouler dans l’eau marécageuse pour se fondre dans l’environnement. 

Un autre groupe, censé incarner les soldats ukrainiens, lance une attaque-surprise, tirant à blanc et lançant des grenades fumigènes. // Partie intégrante de la Garde nationale ukrainienne, la brigade d’assaut Boureviy, également connue sous le nom de « Première brigade présidentielle », a été saluée pour sa
« résilience » cette semaine par le chef de l’État, Volodymyr Zelensky. 

Cette unité se fait aussi nommer « Brigade pour l’élimination des soldats russes ». 

Le ministère de l’Intérieur avait annoncé en février la création de plusieurs nouvelles formations militaires « d’attaque », dont Boureviy, chapeautées par la Garde nationale, la police et les gardes-frontières. 

Il a souligné que des volontaires rejoindraient ces brigades aux noms accrocheurs tels que « Spartan », 
« Frontière d’acier » ou « Rage ». Les quelque 23 000 personnes ayant postulé dans ce cadre devront 
« renforcer » l’armée ukrainienne « au cours de l’offensive à venir », promise par Kyiv. 

Après plus d’un an d’invasion russe, l’Ukraine insiste pour reprendre par les armes l’ensemble des territoires occupés par la Russie, y compris la péninsule de Crimée annexée en 2014. 

« Il est temps de reprendre ce qui nous appartient », lit-on sur le site internet pour le recrutement des membres de la Garde nationale. 

Une publicité en ligne de la brigade Boureviy prévient pour sa part : « Occupants, une tempête arrive ! » 
« Reconquérir ce qu’on nous a pris » 

[...] Pour lire la suite et l’article en entier, 

Anna Malpas 
Agence France-Presse 
Le Devoir, le 20 avril 2023

jeudi 20 avril 2023

Jour 421 - Les batteries Patriot arrivent en Ukraine


(Kyiv) Le ministre ukrainien de la Défense a annoncé mercredi que son pays avait reçu des systèmes de missiles guidés sol-air Patriot fabriqués aux États-Unis, qu’il réclamait depuis longtemps et dont Kyiv espère qu’ils l’aideront à se protéger des frappes russes pendant la guerre.

« Aujourd’hui, notre beau ciel ukrainien est plus sécuritaire, car les systèmes de défense aérienne Patriot sont arrivés en Ukraine », a déclaré le ministre de la Défense Oleksii Reznikov sur Twitter. 

Les responsables ukrainiens ont déjà déclaré que l’arrivée des systèmes Patriot, que Washington a accepté d’envoyer en octobre dernier, constituerait une impulsion majeure et une étape importante dans la guerre contre l’invasion massive de Moscou.

La porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a d’ailleurs annoncé mercredi l’envoi prochain d’une nouvelle aide militaire à l’Ukraine, sans en donner immédiatement le montant.

Ce nouvel envoi se composera en particulier de munitions pour les systèmes d’artillerie utilisés par l’armée ukrainienne, a-t-elle dit lors d’un point presse de routine, en indiquant que le Pentagone allait donner plus de détails. 

Les Patriot peuvent cibler des avions, des missiles de croisière et des missiles balistiques à plus courte portée. La Russie a utilisé cet armement pour bombarder l’Ukraine, notamment les zones résidentielles et les infrastructures civiles, en particulier l’approvisionnement en électricité au cours de l’hiver. 

Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yurii Ihnat, a déclaré mardi en fin de journée que la livraison du système constituerait un évènement historique, car elle permettrait aux Ukrainiens de détruire des cibles russes à une plus grande distance. 

M. Reznikov a remercié les peuples des États-Unis, de l’Allemagne et des Pays-Bas, sans préciser combien de systèmes avaient été livrés ni quand. 

Le site web du gouvernement fédéral allemand a indiqué mardi qu’un système Patriot figurait parmi les équipements militaires livrés à l’Ukraine au cours de la semaine écoulée, et la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, l’a confirmé mercredi devant des parlementaires à Berlin.

M. Reznikov a déclaré qu’il avait demandé pour la première fois des systèmes Patriot lors de sa visite aux États-Unis en août 2021, cinq mois avant l’invasion totale par les forces du Kremlin et sept ans après l’annexion illégale de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie. Il a décrit la possession du système comme « un rêve », mais a déclaré qu’on lui avait dit aux États-Unis à l’époque que c’était « impossible ». 

Le personnel ukrainien a été formé à la batterie Patriot, dont le fonctionnement et la maintenance peuvent nécessiter jusqu’à 90 hommes. 

« Nos défenseurs aériens ont maîtrisé [les systèmes Patriot] autant qu’ils le pouvaient. Et nos partenaires ont tenu parole », a écrit M. Reznikov.

Les experts ont mis en garde contre l’efficacité limitée du système, qui ne changera peut-être pas la donne dans la guerre, même s’il renforcera l’arsenal de l’Ukraine contre son plus grand ennemi. 

Le Patriot a été déployé pour la première fois par les États-Unis dans les années 1980. Selon les analystes, le système coûte environ 4 millions US par obus et les lanceurs coûtent environ 10 millions US chacun. À un tel coût, il n’est pas avantageux d’utiliser le Patriot pour abattre les drones iraniens, bien plus petits et moins chers, que la Russie a achetés et utilisés en Ukraine.

Les autorités de Kyiv ont fait état de pertes civiles quotidiennes, mais pas de pertes militaires, dues aux bombardements russes. 

Au moins quatre civils ont été tués et 27 autres ont été blessés en Ukraine mardi et dans la nuit, selon le service de presse du ministère ukrainien de la Défense. 

Un homme de 50 ans et une femme de 44 ans ont été tués lors d’une frappe aérienne russe sur une ville frontalière de la région de Kharkiv, a annoncé le gouverneur de cette région, Oleh Syniehubov, lors d’une intervention télévisée. 

Les forces russes ont lancé 12 attaques à la roquette, à l’artillerie, au mortier, au char et au drone sur la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a déclaré le gouverneur Oleksandr Prokudin, tuant un civil sur un marché dans le centre de Kherson, la capitale éponyme de la région, et dans une école voisine. 

Au moins quatre civils ont été tués et 27 autres ont été blessés en Ukraine mardi et dans la nuit, selon le service de presse du ministère ukrainien de la Défense. 

Les forces russes ont également tiré de nuit des drones explosifs sur la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine. 

Pour relire l’article, 

Adam Pemble 
La Presse canadienne 
La Presse, le 19 avril 2023

mercredi 19 avril 2023

Jour 420 - Zelensky sur le front ukrainien, Poutine en zone occupée



Le président ukrainien s’est rendu mardi à Avdiïvka, un des points les plus chauds du front, peu après que Vladimir Poutine eut effectué une rare visite dans les territoires ukrainiens occupés, au moment où Kiev dit préparer une grande offensive. 

En matière d’image, les deux déplacements ne peuvent être plus différents. 

Volodymyr Zelensky a rencontré des soldats ukrainiens et leur a remis des décorations. Une vidéo le montre aussi dans une zone partiellement détruite de la ville d’Avdiïvka, dans la région de Donetsk, en proie depuis des mois à un intense pilonnage de l’armée russe qui tente, en vain, de l’encercler. 

« J’ai l’honneur d’être ici aujourd’hui, de vous remercier pour votre service, pour la défense de notre terre », a-t-il déclaré aux militaires. M. Zelensky a également visité un hôpital militaire dans la même région.

Vladimir Poutine, dont les sorties publiques sont rares et ultrasécurisées, est quant à lui allé, dans le plus grand secret, dans des régions occupées du sud et de l’est de l’Ukraine. 

Le Kremlin n’a fait état d’aucune rencontre avec des soldats ou des civils, mais plutôt de réunions dans des QG militaires avec de hauts responsables de l’armée.

« C’est important pour moi d’entendre votre opinion sur la situation, de vous écouter », a déclaré M. Poutine, selon une vidéo diffusée par le Kremlin. 

Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, a qualifié ce déplacement de « “tournée spéciale” de l’auteur de meurtres de masse dans les territoires occupés ». 

Selon le Kremlin, ce voyage de « routine » a eu lieu lundi dans la région de Kherson (sud) et dans celle de Louhansk (est), dont Moscou revendique l’annexion. 

Ce n’est que la deuxième fois que le président russe se rend dans la zone de conflit depuis le début de l’invasion qu’il a ordonnée en février 2022. La première fois, en mars, il est allé de nuit dans Marioupol, une ville conquise l’année dernière au terme d’un siège sanglant et destructeur. 

Offensive attendue 
Pour des raisons de sécurité, semble-t-il, il n’était pas accompagné du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et du chef des opérations militaires et de l’état-major des forces armées, le général Valéri Guerassimov. 

Le président russe s’est en revanche entretenu avec le commandant des forces aéroportées russes, le général Mikhaïl Teplinski, et d’autres hauts responsables militaires pour évoquer la situation dans les régions de Kherson et de Zaporijjia. 

Cette zone est régulièrement évoquée par les analystes en tant que possible théâtre de l’offensive attendue pour le printemps des forces ukrainiennes.

Ces territoires sont stratégiques, car ils forment une continuité territoriale entre la Russie et la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. La rupture de ce pont terrestre serait un revers majeur pour Moscou.

L’armée russe a déjà essuyé des défaites de taille, en étant contrainte de renoncer à prendre Kiev et le nord de l’Ukraine au printemps 2022, puis en étant repoussée à l’automne de la région de Kharkiv (nord-est) et de Kherson, chef-lieu de la région éponyme du sud. 

Les Russes ont voulu reprendre l’initiative cet hiver en relançant leur assaut dans l’est, mais, jusqu’ici, leurs avancées ont été limitées et leurs pertes, importantes. 

Que des ruines à Bakhmout [...] 
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Anna Malpas et Jonathan Brown 
Agence France-Presse 
Le Devoir, le 18 avril 2023

mardi 18 avril 2023

Jour 419 - L’opposant Vladimir Kara-Mourza condamné à 25 ans de prison


(Moscou) Un tribunal de Moscou a condamné lundi l’opposant Vladimir Kara-Mourza à 25 ans de prison, un jugement d’une rare sévérité qui illustre l’implacable répression en Russie contre ceux qui critiquent l’offensive en Ukraine.

La peine prononcée contre M. Kara-Mourza, qui était l’un des derniers grands critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilés à l’étranger, est la plus lourde infligée à un opposant dans l’histoire russe récente. 

À l’issue d’un procès à huis clos, le tribunal a annoncé qu’il reconnaissait l’opposant coupable de « haute trahison », de diffusion de « fausses informations » sur l’armée russe et de travail illégal pour une organisation « indésirable », selon une journaliste de l’AFP. 

En conséquence, il a été condamné à une peine cumulée de 25 ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire à régime sévère, ce qui implique des conditions d’incarcération plus strictes. Soit ce qu’avait requis le parquet. 

Menotté dans la cage dévolue aux accusés et portant un jean bleu, un t-shirt noir et une veste grise, l’opposant russe âgé de 41 ans a accueilli la sentence avec un sourire, avant d’enjoindre par des gestes ses soutiens à lui écrire en prison. 

Il s’agit « juste d’une vengeance politique » et c’« est un prisonnier politique, cela ne fait pas de doute », a commenté son avocat Vadim Prokhorov, de Washington. 

L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a quant à lui qualifié le jugement d’« illégal, éhonté, tout simplement fasciste ». 

« Ce n’est pas la première condamnation injuste et criminelle dans la Russie moderne, mais même dans le contexte général, elle se distingue par son illégalité manifeste », a de son côté dénoncé l’ONG Mémorial. 

« Ingérence directe » 
Le verdict a également suscité l’indignation dans les pays occidentaux. 

Washington a fustigé une « campagne de répression intensifiée » et une condamnation ayant un mobile « politique », l’Union européenne fustigeant de son côté une peine « scandaleusement sévère » et une « utilisation abusive du pouvoir judiciaire ». 

La France s’est dite « consternée », l’Allemagne dénonçant avec « la plus grande fermeté » un jugement visant à « empêcher toute voix critique », tandis que le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme et Londres ont exigé « la libération immédiate » de M. Kara-Mourza, qui possède aussi la nationalité britannique. 

Dans la soirée, Moscou a fustigé « l’ingérence directe » de Londres « dans [s]es affaires intérieures », y voyant notamment « une tentative de faire pression sur le système judiciaire russe ». 

Plus tôt, Maria Eismont, l’un des avocats de M. Kara-Mourza, avait annoncé que M. Kara-Mourza allait faire appel. « C’est un terrible verdict mais il illustre la grande valeur de l’action de Vladimir », a-t-elle estimé, affirmant que son client restait d’humeur « vaillante » et pensait « sincèrement avoir agi pour le bien de la Russie ». 

Sa mère, Elena, a, pour sa part, déploré une « démonstration d’injustice effrontée » et « absurde ». 

Dans ses dernières déclarations le 10 avril diffusées par le journaliste Alexeï Venediktov, Vladimir Kara-Mourza s’était dit « fier » de son engagement politique.

« Je sais aussi qu’un jour viendra où les ténèbres qui recouvrent notre pays se dissiperont […] quand ceux qui ont provoqué et déclenché cette guerre [en Ukraine] seront qualifiés de criminels et non ceux qui ont essayé de l’arrêter », avait-il encore dit. 

Prison ou exil [...]
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Agence France-Presse
La Presse, le 17 avril 2023

lundi 17 avril 2023

Jour 418 - Les réfugiés /


Depuis le début du conflit, les combats ont poussé plus de cinq millions de personnes à fuir leur maison, sans quitter l’Ukraine. 

S’ils sont pris en charge, beaucoup de ces réfugiés intérieurs peinent à subvenir à leurs besoins loin de chez eux. 

Faute de moyens, certains sont contraints de rentrer près du front, avec l'angoisse d'un quotidien sous les bombes. 

Depuis un an déjà, la famille de Nathalie a trouvé refuge à 250 km de chez eux, du Donbass et de la guerre. "Je suis partie avec ce que j'avais sur moi, et les enfants", se souvient cette Ukrainienne dans le reportage du 13H de TF1 en tête d'article. Dans ce centre d'accueil de Dnipro, dans le centre-est du pays, tous les quatre cohabitent dans un appartement exigu de 20 m² à peine, où les affaires s'entassent. Mais ils n'ont en revanche aucun loyer à payer. 

La mère de famille ne gagne que l'équivalent de 180 euros par mois, tandis que son mari, technicien agricole, peine à trouver du travail en ville. "On traverse tous la même épreuve, aucun de nous n'a voulu se retrouver là", constate-t-elle. "C'est très compliqué pour moi... Je sais que je dois m'adapter, mais ça demande beaucoup d'efforts. »  

Depuis le début du conflit, près de huit millions de personnes ont quitté l'Ukraine selon l'ONU, mais ils sont aussi 5,3 millions à avoir été déplacés par la guerre à l'intérieur du territoire. Parmi eux, près de deux millions se trouvent dans l'Est du pays, selon l'Organisation Internationale pour les Migrations.  

De retour dans la gueule du loup [...] 
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dimanche 16 avril 2023

Jour 417 - Jour de la Pâque orthodoxe , échange de prisonniers


Selon le chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, 130 prisonniers de guerre ukrainiens ont été libérés dans le cadre d'un "grand échange de Pâques", alors que la Pâque orthodoxe est célébrée ce dimanche. "L'échange s'est déroulé en plusieurs étapes au cours des derniers jours", a indiqué Andriy Yermak, selon des propos rapportés par le Guardian, précisant que le nombre de Russes concernés n'était pas connu. 

Lundi dernier, Kiev et Moscou avaient déjà annoncé avoir procédé à un échange de prisonniers de guerre, une centaine de chaque côté. 

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