samedi 21 septembre 2013

La couleur du temps







« C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »
Coluche

vendredi 20 septembre 2013

Le sourire du vendredi




« Qui est plus utile, le Soleil ou la Lune ? 
La Lune, bien entendu, 
elle brille quand il fait noir, 
alors que le Soleil brille uniquement 
quand il fait clair. »


Georg Christoph Lichtenberg 











Et pour faire mentir  la citation,  photo prise au matin vers 6 h hier,
à peine quelques minutes après avoir capté la photo précédente.


jeudi 19 septembre 2013

Le sourire du chat






« J'ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, 
qu'il ne m'en reste plus assez pour travailler.»

Pierre Reverdy

mercredi 18 septembre 2013

Bonheur du jour


   


Comme bien des amis de la nature et des photographes amateurs, je fus attristée par la rareté des monarques cet été, je n’en ai d’ailleurs pas vu un seul. Alors quand j’ai aperçu ce petit papillon jaune de la fenêtre, j’ai bien cru qu’un des leurs était venu se poser sur un bouquet d’orpins. Je me suis approchée lentement et j’ai pu capturer l’image de ce petit papillon au charme bien plus discret. J’ai admiré la délicatesse veloutée de ses ailes, les taches ocrées sur leur surface poudrées de gris et leur pourtour rosé traçant comme une fine dentelle. Ce fut mon bonheur du jour.


Pour en savoir davantage sur la disparition des monarques, suivez ce lien :


mardi 17 septembre 2013

Naviguer à contre-courant




Cet article m'a fait sourire ce matin et m’amène à poser une question aux personnes qui le liront, avez-vous envie de rencontrer vos amis virtuels ?


Il rencontre ses abonnés Twitter en personne, un à un
Article signé Fabien Deglise publié dans Le Devoir le 12 septembre 2013

« Il faut aimer naviguer à contre-courant pour faire ce genre de choses: le scénariste et magicien écossais Declan Dineen a décidé d'aller au-delà des frontières et des distances induites par le numérique en partant à la rencontre, en personne et un à un, des abonnés à son compte Twitter. Un exercice de style, baptisé simplement #MeetandTweet (rencontrer et tweeter, quoi), qui vise à attirer les regards, un peu, mais également à démontrer que les rapports sociaux dématérialisés ne sont peut-être pas une fatalité.

C'est la BBC — le Radio-Canada des Britanniques — qui vient de relater cette drôle d'aventure qui a débuté par un simple message, pas très sérieux, posé un dimanche après-midi par le jeune homme de 32 ans sur son blogue. C'était en janvier dernier: «Je veux rencontrer tous les êtres humains qui me suivent sur Twitter. J'ai travaillé sur une liste depuis plusieurs semaines. J'en ai rencontré cinq. C'était incroyable!»

Huit mois plus tard, Declan Dineen est arrivé au bout de son projet avec la rencontre de 150 personnes — photos à l'appui — qui l'ont forcé à faire un petit tour de la Grande-Bretagne: 17 villes en 14 jours pour matérialiser son désir de renouer avec la tangibilité des rapports humains et surtout pour serrer la pince à ses abonnés ne vivant pas à Glasgow, sa ville de résidence, où à Édimbourg, la voisine, pas très loin, à l'autre bout de l'autoroute M8.

Petite tricherie dans le concept, il a également partagé un instant «physique» avec une quarantaine de ses «suiveux» en passant par Skype, et ce, parce quque ces derniers vivaient vraiment trop loin pour permettre un rapprochement à un coût raisonnable.

Très amusant: certaines personnes rencontrées lui ont avoué ne pas trop savoir pourquoi elle le suivait sur Twitter. Le bruit numérique induit par son projet a également fait gonfler le nombre de ses abonnés sur ce réseau de micro-clavardage. Il en a plus de 400 au moment d'écrire ces lignes. Il a toutefois contraint ses ambitions et ses rencontres à 150, pas une de plus, en justifiant la chose par le «nombre de Dunbar». Le nombre de quoi? De Dunbar, du nom de l'anthropologue anglais Robin Dunbar dont les travaux ont révélé que les êtres humains ne peuvent entretenir de relations stables avec un maximum de 148 personnes en raison des limites inhérentes à la taille de leur néocortex.

Dans l'ensemble, le trentenaire bien de son temps dresse un bilan plus que positif de cette expérience, en livrant au passage quelques conseils à ceux et celles qui voudraient lui emboiter le pas: rencontrer les gens dans des lieux publics, jamais chez eux, et pouvoir simuler une sonnerie de téléphone au cas où la rencontre soit ennuyante, en font partie.

En ayant osé défier l'échange par codes binaires interposés, il avoue également avoir fait des rencontres formidables. «Il y a dans le lot des personnes que je ne reverrai plus jamais, c'est une évidence, mais il y a en aussi avec qui je vais bien sûr rester en contact», pas seulement par l'entremise de son fil Twitter.»

lundi 16 septembre 2013

La pensée du lundi





« L'élève, comme la rivière,
aimerait suivre son cours tout en restant dans son lit.» 

Albert Camus

dimanche 15 septembre 2013

Le calendrier, un hommage à la Lune...




Signe ostentatoire
Calendrier religieux dans nos écoles

Article signé Jean-Pierre Urbain, Science-Presse, le 12 septembre 2013

On voit souvent afficher dans les classes des écoles du Québec un calendrier religieux. Un calendrier qui place le dimanche au tout début de la semaine. Cette forme de calendrier est judéo-chrétienne, elle remonte au concile de Nicée (an 325). Depuis ce concile, les chrétiens font débuter la semaine le dimanche, jour de la résurrection du Christ.

D’abord, constatons qu’il n’est pas logique d’avoir une journée de « fin de semaine » en début de semaine. Il est vrai que le dictionnaire décrit le dimanche comme le 7e jour de la semaine. La semaine du calendrier laïc débute le lundi. Il y a des justifications scientifiques de faire débuter la semaine le lundi.

En 1988, des chercheurs, des physiciens et une majorité (me dit-on) d’astrophysiciens se sont réunis pour fixer une norme destinée à écrire ou décrire le temps. Il s’agit de la norme « ISO 8601 Calendar Standard ».
Le lundi y est le jour 1. C’est selon la norme, c’est standard. La majorité des pays s’y conforme (incluant la Grande-Bretagne). Le Canada a aussi adhéré à ISO 8601.

Il est bien normal que la semaine débute le lundi parce que c’est la Lune qui est à l’origine du calendrier. La Lune est un indicateur temporel facilement observable. Tous les peuples de la Terre à toutes les époques se sont référés à la Lune pour marquer le passage du temps. La Lune change constamment d’aspect. Tous les 7 jours (environ), la Lune offre un visage caractéristique : Nouvelle Lune, Premier Quartier, Pleine Lune, Dernier Quartier. De cet intervalle entre les phases caractéristiques de la Lune découle l’unité temporelle de la semaine. Le mois, lui, devient la durée qui sépare deux Nouvelle Lune. D’ailleurs, pour s’en convaincre davantage considérant que Lune dans la langue anglaise se dit « Moon » d’ou découle « Month » pour aboutir à « mois ». Il est plus que logique que la semaine débute le lundi (jour de la Lune). On lui devait bien ça, à cette belle des nuits.

Tranquillement, les calendriers laïcs font leur apparition. Un des derniers à ce jour est celui des remarquables magazines Les Débrouillards et Les Explorateurs. Bravo!