mercredi 14 juin 2023

Jour 476 - Moscou affirme infliger des pertes «catastrophiques», Kyiv assure «avancer»



(Moscou) Pertes « catastrophiques » : le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi que ses forces écrasaient la contre-offensive ukrainienne, au moment où Kyiv au contraire assure « avancer ».  

 Ce qu’il faut savoir :  
. L’offensive militaire en Ukraine a mis en lumière un manque de munitions de haute précision et de drones dans l’arsenal de la Russie, a déclaré mardi Vladimir Poutine ; 

. La Russie aurait pu être « mieux préparée » aux attaques de drones et d’artillerie sur son territoire à partir de l’Ukraine, a-t-il admis ; 

. L’Ukraine s’est enquise auprès de l’Australie de l’état d’une quarantaine de chasseurs F-18 retirés du service et entreposés sur une base près de Sydney ; 

. Le ministre allemand de la Défense a prévenu qu’il ne pourrait remplacer tous les chars fournis par son pays à l’Ukraine et mis hors d’usage lors des combats ; 

. La Russie a porté mardi à 17 morts le bilan des victimes des inondations dans les zones qu’elle contrôle dans le sud de l’Ukraine ; 

. L’armée russe a affirmé avoir capturé pour la première fois sur le front en Ukraine des chars de fabrication allemande Leopard et des blindés de fabrication américaine Bradley.

C’est la deuxième fois depuis vendredi que le président russe affirme que son armée repousse l’assaut que l’Ukraine prépare depuis des mois, avec des approvisionnements en armes occidentales, pour chasser les troupes russes des territoires ukrainiens occupés. 

« Les pertes [ukrainiennes] s’approchent d’un niveau qu’on peut qualifier de catastrophique », a assuré M. Poutine lors d’une rencontre télévisée avec des correspondants de guerre russes, affirmant que les pertes russes étaient « dix fois moindres ». 

Selon lui, Kyiv a perdu « environ 25 % ou peut-être 30 % de l’équipement » fourni par les Occidentaux, avançant le chiffre de 160 chars et plus de 360 blindés. Côté russe, il a admis la perte de 54 chars, dont certains sont réparables. Ces données étaient invérifiables de sources indépendantes.  

Moscou a revendiqué pour la première fois mardi la prise de chars allemands Leopard et de blindés américains Bradley, des véhicules fournis par les Occidentaux.

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a prévenu qu’il ne pourrait remplacer tous les chars fournis par son pays à l’Ukraine et mis hors service. 

De leur côté, les États-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 325 millions de dollars à l’Ukraine, visant notamment à renforcer sa défense aérienne. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait admis lundi soir que l’offensive dans le sud et l’est pour libérer des territoires occupés par la Russie était « difficile », mais progressait avec la reprise, selon le ministère de la Défense, de sept villages dans le sud et des avancées aux alentours de Bakhmout (est), ville martyre ravagée par près d’un an de combats.   

Mardi, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valéry Zaloujny, a encore fait état « d’avancées ». « De violents combats offensifs et défensifs se déroulent dans l’est et le sud de notre nation », a-t-il déclaré sur les réseaux, ajoutant : « nous avons des gains, nous appliquons notre plan, et nous avançons». 

Selon M. Poutine, l’Ukraine a lancé sa « contre-offensive à grande échelle » le 4 juin sur « plusieurs » secteurs du front, citant deux zones du sud et l’une dans l’est, sans mentionner Bakhmout. 

« L’ennemi n’a réussi dans aucune de ces zones », a affirmé Vladimir Poutine. 

Selon des analystes militaires, l’Ukraine n’a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, testant la ligne de front en quête de points faibles. Actuellement, ces opérations semblent se concentrer sur trois axes principaux : Bakhmout, la zone de Vougledar (sud-est) et celle d’Orikhiv (sud). 

Trois morts et 13 blessés à Odessa 
Trois personnes sont mortes et 13 ont été blessées dans une attaque aux missiles lancée par les forces russes sur le port d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé mercredi un responsable militaire. 

Les trois personnes mortes sont des employés d’un entrepôt commercial touché par un missile de croisière russe de type Kalibr, a indiqué sur Telegram Serhiï Bratchouk, porte-parole de l’administration militaire d’Odessa. 

Sept autres employés ont été blessés et « il pourrait y avoir des gens sous les décombres », a-t-il ajouté. L’attaque a détruit 1000 m2 d’entrepôts et a provoqué un incendie sur 400 m2, selon lui. 

Quatre missiles ont été lancés depuis un navire en mer Noire, 
a-t-il précisé. Outre les employés de l’entrepôt, six personnes ont été blessées dans d’autres endroits d’Odessa, où un centre d’affaires, un établissement d’éducation, un complexe résidentiel, des restaurants et des magasins ont été endommagés, selon M. Bratchouk. 

Selon l’administration militaire, la défense anti-aérienne ukrainienne a abattu deux des missiles. 

Moscou a intensifié ces dernières semaines ses attaques nocturnes sur les villes ukrainiennes, au moment où Kyiv a lancé une vaste contre-offensive pour tenter de récupérer les territoires occupés par les forces russes. 

Onze morts 
Tout en proclamant l’échec de la contre-offensive de Kyiv, M. Poutine a aussi admis que la Russie ne s’était pas suffisamment préparée aux attaques sur son sol depuis l’Ukraine.

« Il était possible d’être mieux préparé à cela », a-t-il dit, alors que la Russie a dû évacuer des milliers de personnes après une incursion et des frappes massives depuis l’Ukraine. 

« Il est clairement apparu que plusieurs choses manquaient : des munitions de haute précision, des équipements de communication, des drones », a énuméré M. Poutine. 

Sur le terrain, la Russie a une nouvelle fois lancé ses missiles en direction des villes ukrainiennes dans la nuit de lundi à mardi. 

À Kryvyï Rig, ville natale de M. Zelensky dans le centre, ces bombardements ont fait au moins onze morts mardi avant l’aube, avec la destruction notamment d’un immeuble d’habitation et d’un entrepôt. 

Menaces sur l’accord céréalier 
Vladimir Poutine a également, à nouveau, menacé de quitter l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, conclu en juillet 2022 et qui avait permis de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par le conflit. 

« Nous réfléchissons maintenant à nous retirer de cet accord céréalier […] De nombreuses conditions qui devaient être appliquées n’ont pas été respectées », a déclaré mardi M. Poutine, accusant également Kyiv d’utiliser les couloirs maritimes prévus par cet accord pour attaquer la flotte russe avec des drones. 

Lundi, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’était dit « inquiet » pour l’avenir de l’accord, conclu avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie. 

 L’AIEA à Zaporijjia [...] 
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Agence France-Presse 
La Presse, le 14 juin 2023, mis à jour à 0h31

mardi 13 juin 2023

Jour 475 - Kyiv dit avoir repris sept villages, un immeuble d’habitation touché par une frappe



(Kyiv) Un immeuble d’habitation a été touché par une frappe de missile mardi avant l’aube dans la ville de Kryvyi Rih, dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), faisant des blessés graves, ont rapporté les autorités locales. 

Le responsable de l’administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkul, a indiqué sur son compte Telegram que des « monstres de haute précision » ont frappé la ville en plusieurs endroits, y compris un immeuble résidentiel de cinq étages. 

« Il y a des victimes dans un état extrêmement grave, il y a probablement des gens sous les décombres », a-t-il déclaré.

L’administration régionale de Dnipropetrovsk a rapporté une 
« attaque massive de missiles sur Kryvyi Rih », faisant état de victimes, sans plus de détails. 

« Tous les services de secours sont à pied d’œuvre et le travail des pompiers est toujours en cours », a précisé Oleksandr Vilkul. 

À Kyiv, l’administration militaire a également rapporté des frappes nocturnes de « missiles de croisière ». 

« Toutes les cibles ennemies dans l’espace aérien autour de Kyiv ont été détectées et détruites avec succès», a assuré cette source. 

De son côté, le maire de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine), Ihor Terekhov a annoncé que des drones avaient été lancés « contre des infrastructures civiles ». Les locaux d’une société et un hangar ont été endommagés, selon le maire.

L’offensive « progresse » 
L’offensive tant attendue de l’armée ukrainienne est « difficile », mais « progresse », a affirmé lundi le président Volodymyr Zelensky, après que son administration a assuré dans la journée avoir repris au moins sept villages aux forces russes.   

« Les combats sont difficiles, mais nous progressons, et c’est très important », a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne. « Les pertes ennemies sont exactement au niveau dont nous avons besoin ».   

« La météo n’est pas favorable – la pluie rend notre tâche plus difficile – mais la force de nos soldats donne de bons résultats », a-t-il ajouté, en saluant le retour du drapeau ukrainien dans des « territoires nouvellement libérés ». 

Plus tôt dans la journée, le gouvernement ukrainien avait affirmé avoir repris depuis ce week-end sept villages dans le Sud et l’est du pays.   

« Sept villages ont été libérés », a précisé la vice-ministre de la Défense Ganna Malyar sur Telegram, évoquant notamment plusieurs localités reprises dans la région de Zaporijja.   

Ganna Malyar a précisé que les villages de Lobkovo, Levadne et Novodarivka, près de Zaporijja, avaient été repris, ainsi que le village de Storozheve, dans le sud de la région de Donetsk.   

« La superficie du territoire repassé sous notre contrôle s’élève à 90 kilomètres carrés », a assuré Mme Malyar. 

Lundi après-midi, l’armée ukrainienne a également affirmé avoir progressé dans la région de Bakhmout.   

« Plusieurs semaines, voire mois » 
« Les troupes ukrainiennes ont avancé de 250 à 700 mètres dans la direction de Bakhmout », a indiqué le ministère de la Défense. 

Moscou a pour sa part affirmé avoir repoussé les attaques ukrainiennes dans la région de Donetsk, près de Velyka Novosilka ainsi que près du village de Levadne, proche de Zaporijja. 

Ces affirmations de Moscou et de Kyiv n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. 

Selon les analystes militaires, l’Ukraine n’a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa grande contre-offensive. Elle teste actuellement encore le front avec des attaques ciblées pour en déterminer les points faibles. 

À Paris, le président français Emmanuel Macron a confirmé que la contre-offensive ukrainienne avait commencé, estimant qu’elle allait durer « plusieurs semaines, voire mois ». 

« La contre-offensive ukrainienne a démarré depuis plusieurs jours », a déclaré M. Macron. « Elle a vocation à se déployer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois », a ajouté le président français, en assurant « souhaiter » que cette contre-offensive soit « la plus victorieuse possible pour pouvoir ensuite déclencher une phase de négociation dans de bonnes conditions». 

À Washington, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit espérer que le succès de l’offensive puisse contraindre le président Vladimir Poutine à négocier. 

« Un succès de cette contre-offensive pourrait faire deux choses: cela renforcerait la position (de l’Ukraine) à la table des négociations et cela pourrait avoir pour effet d’amener enfin Poutine à négocier une fin à cette guerre qu’il a commencée », 
a déclaré à la presse M. Blinken.   

« En ce sens, cela pourrait rapprocher la paix, pas l’éloigner », 
a-t-il ajouté. 

« Évaluer la situation » [...] 
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Agence France-Presse à Kyiv 
La Presse, le 12 juin 2023, mis à jour à 23 h 53

lundi 12 juin 2023

Jour 474 - Kyiv revendique la reprise de trois villages


(Kyiv) L’Ukraine a annoncé la reconquête dimanche de trois villages dans la région orientale de Donetsk, les premiers gains territoriaux obtenus à la suite des 
« actions de contre-offensive » évoquées la veille par le président Volodymyr Zelensky. 

Dans le même temps, trois personnes ont été tuées et au moins 23 autres ont été blessées dans des tirs russes sur des civils évacués, notamment à bord d’embarcations, des zones inondées dans le sud du territoire ukrainien en raison de la destruction d’un barrage en début de semaine, ont déclaré les autorités locales. 

Sur le front de l’Est, « les glorieux soldats de la 68e brigade […] ont libéré la localité de Blagodatné », qui comptait moins de 1000 habitants avant la guerre, ont affirmé les forces terrestres ukrainiennes. Le tout accompagné d’une vidéo montrant des militaires avec un drapeau ukrainien dans un bâtiment détruit. 

Les Ukrainiens ont dit y avoir capturé deux soldats russes et des combattants séparatistes prorusses. 

Moins de trois heures plus tard, le service des gardes-frontières ukrainiens a assuré qu’un deuxième village, celui de Neskoutchné, dans la même région de Donetsk, était à son tour « à nouveau sous pavillon ukrainien ». 

Et, dans la soirée, la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a annoncé qu’une troisième petite localité, Makarivka, proche de Blagodatné, était tombée aux mains des troupes de Kyiv. 

« Je suis reconnaissant à nos soldats pour cette journée […]. Merci ! Merci pour chaque pas, pour chaque combat, pour chaque occupant détruit ! », a lancé M. Zelensky dans son message quotidien. 

Navire russe attaqué
Il s’agit des premiers gains territoriaux annoncés depuis des mois par l’Ukraine, hormis les quelques centaines de mètres récemment repris en périphérie de Bakhmout, une ville dévastée de la région de Donetsk, dont Moscou avait revendiqué la conquête en mai. 

Restant évasif, le président Zelensky avait admis samedi que son armée menait des « actions de contre-offensive », tout en ne voulant pas en parler en détail.

Son homologue russe, Vladimir Poutine, avait quant à lui assuré un jour plus tôt que la grande offensive ukrainienne attendue depuis des mois avait « commencé », mais que les forces de Kyiv n’étaient « pas parvenues à atteindre leurs objectifs » après plusieurs jours de féroces combats. 

Le ministère russe de la Défense a assuré que l’Ukraine avait attaqué, sans succès, dans la nuit de samedi à dimanche un navire de guerre russe qui patrouillait en mer Noire. 

Selon lui, toutes les vedettes téléguidées ukrainiennes ont été détruites, et le bâtiment russe, le Priazovié, n’a pas été endommagé. 

Les évacuations continuent [...] 
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Agence France-Presse 
La Presse, le 11 juin 2023

dimanche 11 juin 2023

Jour 473 -Visite éclair de Justin Trudeau en Ukraine


Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a appelé samedi au retrait « immédiat », « complet » et « inconditionnel » des forces armées russes du territoire ukrainien lors d’une visite surprise à Kiev, où il a annoncé conjointement avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine et de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie.

« La Russie a choisi d’envahir l’Ukraine, ils pensaient pouvoir conquérir l’Ukraine en quelques semaines, ils ont échoué de façon lamentable à ce niveau-là », a déclaré Justin Trudeau lors d’un point de presse après s’être adressé au Parlement ukrainien.  

Cette visite — la deuxième de Justin Trudeau depuis le début de la guerre —, a été organisée dans le plus grand secret pour des raisons de sécurité. Elle survient à un moment crucial du conflit, alors qu’une contre-offensive de l’Ukraine semble se dessiner dans le sud-est du pays. La région est également aux prises avec d’importantes inondations depuis la destruction mardi du barrage de Kakhovka, dont s’accusent mutuellement Moscou et Kiev. 

« Le Canada est solidaire de l’Ukraine. Je suis à Kyiv pour réitérer cet engagement au président @ZelenskyyUa et au peuple ukrainien, qui continuent de résister à la guerre brutale de la Russie », a écrit le premier ministre sur Twitter. 

Matériel, formation, sanctions et justice 
Kiev recevra donc 500 millions de dollars en matériel militaire, notamment des munitions pour le système de défense aérienne. Pendant que les combats se poursuivent au front, la Russie multiplie depuis début mai les attaques de drones et de missiles sur la capitale. 

L’opération UNIFIER, sous laquelle le Canada a déjà formé « plus de 36 000 militaires et membres du personnel de sécurité ukrainiens » depuis 2015, se poursuivra « jusqu’en 2026 », a annoncé Justin Trudeau. Cela permettra notamment d’entraîner des pilotes d’avion de chasse, une mesure à laquelle songeait déjà le premier ministre lors du sommet du G7 à Hiroshima, en mai. 

Par ailleurs, le Canada rejoindra une équipe de pays aidant à maintenir les chars, tout en fournissant des missiles et des munitions supplémentaires. Il s’agit notamment de 288 missiles AIM-7 supplémentaires pour parer aux frappes aériennes russes, et d’une réaffectation des fonds existants pour 10 000 cartouches de munitions de 105 millimètres, a précisé M. Trudeau. 

Le premier ministre a expliqué que le Canada essaierait de confisquer l’avion-cargo Antonov 124, immatriculé en Russie, au profit de l’Ukraine, afin qu’il ne puisse pas être utilisé pour soutenir l’effort de guerre de la Russie. Le véhicule est immobilisé à l’aéroport international Pearson de Toronto depuis février 2022, à la suite de la fermeture de l’espace aérien canadien aux avions russes, en réponse à l’invasion de l’Ukraine. 

De nouvelles sanctions seront appliquées à l’encontre de 24 personnes et de 17 entités pour leur soutien présumé à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 

Le premier ministre a également annoncé que l’aide existante à l’Ukraine serait utilisée pour soutenir psychologiquement la population qui, après plus d’un an de conflit, est désormais confrontée à une aggravation de la situation humanitaire en raison des inondations qui sévissent depuis la destruction mardi du barrage de Kakhovka. Ces projets de soutien en santé mentale s’adresseront particulièrement aux enfants, aux professeurs, et au personnel médical. 

Ottawa a par ailleurs réitéré son « engagement ferme à traduire en justice les responsables de crimes de guerre », et sa « volonté de prendre part au rétablissement et à la reconstruction de l’Ukraine ».

Selon Justin Trudeau, « la paix est nécessaire, mais elle doit être selon les termes des Ukrainiens. » 

L’Ukraine veut aider le Canada face aux incendies 
Questionné sur l’avancée de la contre-offensive qui semble prendre forme, le président ukrainien est resté évasif, indiquant simplement être en contact avec ses généraux et que tout se passait bien. 

Et à qui incombe la destruction du barrage ? C’est « une conséquence directe de la guerre de la Russie », a sobrement répondu Justin Trudeau, sans directement montrer Moscou du doigt. 

Les deux dirigeants semblent avoir été plus loquaces lors de leur rencontre. Sur Twitter, Volodymyr Zelensky a partagé une vidéo dans laquelle on voit les deux chefs d’État se faire une accolade, suivie d’une longue poignée de main. 

Face à Justin Trudeau, M. Zelensky a remercié Ottawa et le peuple canadien pour leur soutien, et proposé l’aide de l’Ukraine au Canada pour faire face aux 417 feux de forêt actuellement actifs au pays. « Bien sûr, je suis au courant de ces feux de forêt. Nous sommes prêts à aider les Canadiens », a-t-il dit. 

Hommage aux soldats [...] Pour lire la suite et l’article en entier, https://www.ledevoir.com/politique/canada/792747/visite-eclair-de-justin-trudeau-en-ukraine

Lise Denis et Jean-Romain Roy respectivement à Montréal et à Kiev 
avec la Presse canadienne 
Le Devoir, le 10 juin 2023