samedi 23 novembre 2013

Le clin d'oeil du samedi (4)






Changer l’angle

Saviez-vous que le chat est un maître de vie ? Ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est le site Psychologies.com qui en a fait un guide spirituel et un as de la communication, rien de moins ! Le chat occupe une place de choix sur ce site, à côté de personnages aussi illustres et clairvoyants que Krishnamurti, Socrate, Alice Miller, Montaigne, Ghandi. *
         Je reconnais qu’il est un puissant thérapeute. Lorsque l’émotion me submerge et risque de me faire perdre le nord, je n’ai qu’à plonger la main dans sa fourrure, en quête d’un vibrant ronronnement, pour me sentir apaisée. Toutefois, Messidor n’est pas sans défauts, il s'emporte et se met facilement en colère.
         Par exemple, un matin de cette semaine, quand je lui ai ouvert la porte, il a reculé sous la poussée du vent.
         -- Tu as encore commandé l’hiver, m’a-t-il dit d’un ton accusateur.
         -- Mais ce n’est pas moi, voyons ! Je n’ai aucun pouvoir sur le temps qu’il fait, je te l’ai expliqué bien des fois…
         -- Ce n’est pas toi qui as ouvert la porte ?
         -- Oui. Parce que tu me l’as demandé.
         -- Tu as fait entrer le froid. Tu sais que je n’aime pas le froid, a-t-il ajouté, l’air mauvais.
         -- Et toi, tu sais parfaitement que je le hais aussi et que je déteste l’hiver, cet avaleur de lumière. Je suis comme toi, j’ai horreur des arbres vides de feuilles, du jardin en broussaille, du petit soleil blafard qui ne réchauffe rien, de l’absence de couleurs, du profond vide dans lequel il me laisse.
         -- Si tu le détestes tant que ça, tu n’avais qu’à le décommander, a-t-il conclu, la voix cinglante.
         J’ai soupiré et, pour le consoler (et le faire taire) j’ai remis des croquettes dans son bol.

         Le chat de la maison tient le même discours quand il pleut, convaincu que j’ai tous les pouvoirs y compris celui de commander le beau temps. Probablement parce que je réponds à toutes ses demandes matérielles et que je comble une grande part de ses besoins en lui fournissant le gîte et le couvert, il s’imagine que j’ai aussi les télécommandes du temps.
         -- Je voudrais bien que cette saison soit rayée de la carte du ciel, ai-je dit. Et que tout de suite après la chute des feuilles qui créent de si beaux tapis de couleurs, d’autres de leurs sœurs, toutes vertes celles-là, se mettent immédiatement à pousser afin que les arbres retrouvent leurs panaches d’émeraude, que les oies, les bernaches et les hérons reviennent en poussant des cris de joie, que la cour se couvre de fleurs et que je m’agenouille de nouveau pour respirer l’odeur de la terre ou converser avec les grenouilles.

         Pendant quelques minutes, j’ai fermé les yeux, toute à la contemplation de ces images désirables. Quand je les ai rouverts, j’ai vu par la fenêtre qu’il avait commencé à neiger.
         -- Ah non, pitié, pas la neige déjà! Nous sommes encore en novembre, ai-je murmuré en cherchant Messidor des yeux… Mais son bol était vide, il avait disparu.

         Bon, me suis-je dit, aussi bien qu’il ne le sache pas,  il va encore m’accuser  d’être de connivence avec les dieux de la météo. 
         Mais j'ai eu besoin de sa présence en sentant une pernicieuse vague de tristesse m’envahir.
         Il n’était pas à sa place habituelle, je devrais dire ses places, il en a plusieurs. Je les ai parcourues une à une sans l’apercevoir. Il n’était pas au téléphone non plus, je sais qu’il aime bien appeler Ti-Guy le matin pour lui faire la conversation, c’est le chat de nos voisins de gauche… Pas au téléphone, non plus. Évidemment, me suis-je dit, il est allé dormir pour oublier son dépit, le sommeil est un bon remède contre l’hiver. Mais il n’était pas au pied de notre lit.

Et puis je l’ai enfin aperçu, assis à la fenêtre, au-dessus du calorifère, là où il ne va jamais. Je me suis approchée très doucement et j’ai effleuré sa tête. Il a poussé un bref jappement de surprise, m’a fixée un moment de son regard confiant et il m’a dit :
         -- C’est beau, n’est-ce pas ?
         Surprise par son attitude inespérée, j’ai regardé les cristaux géants se poser délicatement sur les branches du grand pin. Pendant un moment, je n'ai fait que regarder.
         J’étais subjuguée, c’était magnifique.

         -- Je n’aime pas le froid, mais je ne déteste pas regarder la neige tomber, a-t-il dit, souriant. Tu as bien fait de commander l’hiver, finalement ! Il suffit parfois de changer de place pour le voir autrement.

         Je n’ai rien répliqué, mais je n’ai pu m’empêcher de penser : il a raison, il suffit de changer d’angle, comme pour la photo. J’ai donc bien fait d’apprendre à parler à mon chat !



vendredi 22 novembre 2013

Hommage à d'humbles marchands de bonheur



Le libraire, dernier métier romantique

Chronique de Josée Blanchette publiée dans Le Devoir, le 22 novembre 2013

«Je ne suis pas femme de salon. Plutôt boudoir, alcôve ou antre. Je ne m’illumine pas aux néons, parfois à l’ampoule ou à la fibre optique, très luminothérapie depuis novembre, plus jamais de bougies depuis l’incendie. La plupart de mes livres en sont ressortis quasi intacts, mais pas le chat. Et 14 ans plus tard, je regrette encore Marlowe, héros crooner de roman policier. Ce chat, c’était l’inspecteur Marlowe de Raymond Chandler, la dégaine, l’intelligence et la mort tragique. Tout juste s’il ne fumait pas.

En général, je ne suis pas attirée par les écrivains de salon. Il leur manque un chat, une cigarette, une théière, un je-ne-sais-quoi d’incarné. En fait, je ne conçois pas qu’on puisse vendre ses livres soi-même. L’intermédiaire est un sas nécessaire, moins brutal pour les natures hypersensibles dont je me réclame.

Le libraire est un passeur, un missionnaire millionnaire, le dernier des romantiques, issu d’une longue lignée d’amants du papier.

Et depuis que j’ai été libraire d’un soir chez Raffin, j’ai perçu un métier fait d’humilité, de discrétion, de passion et de curiosité. Retranchés derrière les jaquettes de la nouveauté et le fond de culotte du commerce, les libraires ne sont pas des vendeurs ordinaires, ils ne font pas que trouver chaussure à votre pied; ils participent à une vision du monde. Mondialisation et proximité font partie de leur lot quotidien.

Oh, bien sûr, ces rats de bibliothèque sont un maillon d’une chaîne impitoyable qui nous fourgue aussi des décorations de Noël, des bidules de cuisine, des casse-têtes et des jouets. J’ai même retrouvé les fromages et les cidres de l’abbaye Saint-Benoît-du-Lac chez Paulines, librairie de fond pieuse (mais généraliste aussi) dirigée par une sainte femme, rue Masson. Elle vous ristourne 10 % si vous achetez pour plus de 25 $. Pas le choix, elle se fait traiter de « voleuse » par des clients membres de Costco…

Sa libraire jeunesse, une pro, m’a conseillé un livre pour les garçons qui n’aiment pas lire. J’ai aussi acheté L’invention de Hugo Cabret, joli roman graphique garni de dessins au fusain, que mon B ne feuillettera même pas parce qu’il a vu le film en couleur et en 3D. Au fond, je l’ai pris pour moi, pour la compagnie.

Glander au fil des rayons

C’est peu dire que j’affectionne le hasard, bouquiner, musarder, flâner, m’asseoir dans une librairie. Le rapport au temps n’est pas le même que sur Amazon. Le lien avec l’objet non plus. Les rencontres sont parfois surprenantes. Le libraire est un horloger qui vous redonne le droit d’hésiter entre tous les titres, de lantiponner, synonyme de tergiverser.

Dans la plupart des librairies indies (indépendantes), on retrouve des libraires qui ont étudié en littérature, font partie du jury des prix jeunesse, ont un parent écrivain ou le sont eux-mêmes. Des mordus qui suivent l’actualité du livre et s’en font une gloire intime.

Je suis restée pantoise (pantoite?) d’admiration devant le jeune libraire Steph Rivard qui conseillait une lectrice boulimique venant de dévorer toute l’oeuvre de Jean-Philippe Toussaint (quatre livres dont le dernier s’intitule Nue). On peut entendre Steph chaque mois à l’émission La librairie francophone et il vient de publier le roman Les fausses couches.

Sans savoir comment, nous en sommes venus à causer Zola, puis Duras. La jeune femme est repartie avec L’amant et Jeanne chez les autres après un quart d’heure à discuter littérature avec de vrais toqués. « J’ai réalisé qu’elle aimait le style “ Minuit ” (les éditions de), des livres très é-crits », m’a glissé Steph, qui connaît non seulement ses poulains mais aussi les écuries. Titulaire d’une maîtrise en création littéraire, il a aussi étudié la psychialittérature, de style Marie-Sissi Labrèche et son Borderline.

Si vous passez au Salon du livre de Montréal, Steph est l’un des deux (!) libraires engagés pour la première fois cette année afin de conseiller les visiteurs librement, au fil des déambulations.

Le plus difficile dans ce métier? Savoir parler du livre et saisir le style du lecteur tout en l’aiguillant vers un éden qu’il ne soupçonne même pas.

À l’ombre des livres

De la difficulté d’être libraire, je retiens qu’il faut à la fois se placer devant le livre et derrière l’auteur. Position de retenue et de séduction que tous n’arrivent pas à endosser. Le libraire lance une invite muette que vous acceptez ou non. Il vous entraîne dans ses rayons de miel ou de fiel, face à face avec des favoris à la fois bavards et cois. Il leur prête une voix. Et on choisit son libraire comme on détecte le critique idoine, par affinités.

Comme tous les intermédiaires, qu’ils soient agents immobiliers, agents de voyage ou morues, le libraire est une espèce menacée. Mais il est probablement plus taxé par la prolifération de jeux vidéo que par les gros marchands en ligne et les hypermarchés. C’est le livre lui-même qui perd des plumes.

Entre les parutions qui déboulent — elles ont doublé en France depuis 15 ans —, le roulement trop rapide (publish or perish, vous n’avez même pas trois mois sur les présentoirs), la concurrence numérique, le combat du prix unique, les événements à organiser pour se démarquer et créer un pôle culturel, le fonds à gérer, la présence sur les réseaux sociaux, le taux de littératie moins élevé dans certains quartiers, le bénéfice net famélique — entre 0,5 et 2 % du prix du livre —, il ne reste plus guère qu’une poignée d’irréductibles qui y croient encore.

La librairie Monet, spécialisée en littérature jeunesse et bédé, située dans un centre commercial improbable de Cartierville, vient d’agrandir. C’est dire comme la niche y fait parfois beaucoup.

Peu importe où l’on se tourne, la librairie de fond maintient une offre beaucoup plus vaste que la demande (300 livres chez Costco, sur 35 000 publiés par an) et elle contribue à nous émanciper. On dit que chaque fois qu’un vieux meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Mais chaque fois qu’une librairie rend l’âme, c’est notre imaginaire qui part en fumée.

***

Lu le magazine Le libraire (nov.-déc. 2013) offert gratuitement dans les librairies indépendantes. Ce numéro parle des métiers de papier, des professions que les écrivains exercent pour pouvoir écrire. Graphistes, comédiens, profs, parfois même journalistes… Le rédacteur en chef Stanley Péan y va d’un édito où il cite un article scientifique du magazine Science stipulant que la lecture d’oeuvres de fiction littéraire développe des compétences telles que l’empathie, la communication, la solidarité, la maîtrise et la compréhension des sentiments. lelibraire.org. »

Pour les autres suggestions de la chroniqueuse:

jeudi 21 novembre 2013

Lettre d'amour



J’ai bien failli passer à côté de ce très bel hommage que Mylène Paquette a rendu à l’océan Atlantique après l’avoir traversé en solitaire. Une lettre à lire et à relire.

Lettre à la mer


«Je ne te supplierai pas de me laisser tranquille, c'est moi qui te cherchais. Au moment d'écrire ces lignes, on se prend la tête avec une dernière querelle et, comme d'habitude, c'est toi qui auras le dernier mot. J'abdique certes et je ne cherche pas à avoir raison. Mon ego reste à sa place, bien tapi dans le dernier recoin au sec de mon esprit.

Cher Océan, ça fait maintenant quatre mois que l'on partage nos vies et déjà je dois te quitter. Je te donne ma parole que nous allons nous retrouver. J'ai apprécié chaque moment passé en ta compagnie, même les plus difficiles, car ils ont su me révéler. Tu m'as permis de me découvrir, me dépasser, me surprendre et, le plus important, de reconnaître mon humilité. Pour chaque trésor trouvé ici, je veux te dire merci.

Tu reconnais sûrement ma voix, car près de toi j'ai crié plus d'une fois. J'ai même déjà cru crier de mes poumons mon dernier souffle, je t'ai crié d'arrêter, de me laisser tranquille, de te calmer... Malgré tout, résonnait tous les jours un éclat matinal de ma petite voix du matin, mon célèbre et traditionnel «Hello World» depuis le pont de mon minuscule esquif.

Notre quotidien s'est construit d'horizons merveilleux, de ciels sans obstacle, d'étoiles. D'un lever de lune pleine à un autre et de tes célèbres couchers de soleil, j'ai rencontré ton âme et tes habitants, des êtres surprenants et merveilleux. 

Chaque jour, j'aperçus l'un d'entre eux, que ce soit une baleine, d'adorables globicéphales, des dauphins, des bancs de poissons, du plus petit au plus effroyable du monde, une vieille tortue, des oiseaux, des calmars ou de gracieuses méduses. 

Ici, se respectent et s'achèvent, au rythme de ta volonté des milliers d'êtres contribuant au monde, soit de leurs chairs, soit de leurs ruses, parvenant à maintenir de justesse un équilibre incertain pour construire cet univers marin auquel je tire aujourd'hui ma révérence.

J'ai eu peur de toi plus d'une fois. Maintenant que je t'aime à ce point, j'ai beaucoup plus peur pour toi que pour ma petite personne bien limitée. Promets-moi de bien prendre soin des marins de la planète qui te chevaucheront et qui feront passage en tes eaux. 
De mon côté, je te promets de t'être toujours loyale, de leur parler de toi en bien et de louanger ta beauté, ta discipline, tes couleurs et surtout tes habitants. Je leur parlerai de toi, je leur dirai à quel point tu es belle, à quel point on ne se soucie pas assez de ton destin. Je leur dirai que tes oiseaux m'ont fait la cour tous les jours et que ton silence peut faire jaillir les plus vieux souvenirs ensevelis aux confins de nos esprits.

Les humains pourront peut-être comprendre que le mal qu'on te fait, nous le faisons d'abord à nous-mêmes. Car, après notre départ et celui des oiseaux, tu continueras à éroder les rochers les plus durs de ce monde et à embrasser les berges. Tu déferleras à jamais en toi-même, tu gronderas et toujours, même si l'Homme n'est plus pour écouter de ses sourdes oreilles, tu feras crépiter l'air à ta surface et ainsi créer le plus beau son du monde, soit l'effervescence de tes eaux.»

En mer durant quatre mois, la Montréalaise Mylène Paquette est arrivée à Lorient, en Bretagne, complétant ainsi sa traversée de l'océan Atlantique à la rame. Elle a publiéce texte sur son blogue le 11 novembre 2013. Pour en savoir davantage :

mercredi 20 novembre 2013

Une citation sur mesure




Une amie très chère vient de subir une grande déception.
Courage, ma belle Mo. 
Cette pensée est pour toi !




« Si l'espoir te fait défaut, ne manque jamais d'espérer !
Une porte s'est refermée, mais mille autres s'ouvrent.»

Friedrich Ruckert


mardi 19 novembre 2013

Soigner nos articulations



Novembre est un mois particulièrement difficile à traverser pour les personnes souffrant d'arthrose. Voici quelques conseils pour alléger les problèmes articulaires, publiés dans le site Psychologies.com. Et une petite recette de mon cru pour profiter des vertus curatives du curcuma, un aliment ayant fait ses preuves pour traiter ces problèmes douloureux. 



Novembre : un mois pour soulager ses articulations

Le froid, l’humidité… Nous nous levons le matin avec quelques raideurs. Nos articulations craquent, coincent et parfois nous font mal. Un problème d’usure naturelle, mais pas seulement. Explications et conseils pour y remédier.

Les changements de saison, les efforts physiques inadaptés, les gestes répétitifs et le surpoids sont aussi à l’origine de douleurs articulaires parfois invalidantes, et ce dès 35 ans. Pour les soulager, rien de tel que de modifier certaines habitudes de vie et d’utiliser les médecines douces, plus efficaces que les antalgiques et les anti-inflammatoires, qui atténuent la douleur mais masquent les vraies causes. Voici trois pistes à suivre.
Alléger son assiette : nos douleurs articulaires peuvent provenir de l’accumulation de toxines dues à l’excès d’excitants (café, thé, alcool…), de céréales raffinées, de sel, de produits animaux (produits laitiers, viandes, abats, charcuterie…) et de plats trop pimentés. Le mieux est d’alléger son assiette d’une manière générale et de remplacer les céréales par des produits semi-complets, voire sans gluten, le sucre blanc par du miel ou des sucres complets, et de diminuer globalement les produits animaux, qui produisent beaucoup de toxines.

Bouger en douceur : en cas de douleurs, certains sports sont contre-indiqués, comme le jogging ou le tennis, qui peuvent provoquer des tendinites. Cependant, il est essentiel d’oxygéner l’organisme. Ainsi, les cellules fonctionnent mieux, et leur capacité à éliminer les toxines augmente. Tous les sports portés et les gymnastiques d’étirements ne posent aucun problème et améliorent le plus souvent notre souplesse et donc notre mobilité : natation, marche à pied, vélo, mais aussi yoga, qi gong, barre au sol, Pilates…

Évacuer les tensions : apprendre à se relaxer et à diminuer le stress libère beaucoup d’énergie, que l’organisme peut alors utiliser pour d’autres fonctions importantes, notamment celle d’élimination.

Penser au curcuma… Cette épice « chaude », considérée comme un excellent stimulant du foie, est aussi un puissant anti-inflammatoire naturel qui s’utilise en cas de rhumatismes et de douleurs musculaires. Une prise améliorerait les raideurs. Le curcuma agirait de façon bénéfique sur la déminéralisation osseuse. 
Existe en gélules, ou en racine, en magasins de diététique.

… et aux compléments alimentaires : Des scientifiques ont voulu tester l’efficacité d’un complément alimentaire sur nos articulations par rapport aux traitements habituels, sur deux groupes de sujets. Résultats ? Au bout de deux mois, 90 % des médecins et 90 % des patients du groupe ayant pris le complément ont constaté une diminution des douleurs et une amélioration de la mobilité, sans pour autant subir d’effets secondaires. (in « Intérêt de A40 Articulation dans le traitement de la pathologie articulaire », C. Philip et al., in La Phytothérapie européenne, mars-avril 2008).
Phytalgic Capital Articulations, Phytea, 45 capsules, 15 €. Gluco Chondro, Fleurance Nature, 60 gélules, 18,50 €. En pharmacies et parapharmacies.

Assouplir ses genoux : Debout, les pieds légèrement écartés, penchez-vous en avant et placez vos mains à plat en les croisant sur vos genoux, main droite sur le gauche et main gauche sur le droit. Tout en pliant un peu vos jambes, vos mains demeurant posées dessus, formez une vingtaine de cercles dans un sens puis une vingtaine dans l’autre. À la fin de l’exercice, frottez l’arrière de vos genoux avec le plat des mains. À éviter en cas de problèmes aux genoux. 




Potage express au panais

Comme nous mangeons des soupes tous les midis, j’aime bien varier leur composition. Le goût du panais domine dans celle-ci, agrémenté par les saveurs du curcuma et celles plus poivrées du gingembre et du poivre.

Ingrédients pour deux
1 petit panais, en dés
1 carotte moyenne, en dés
1 courgette jaune (non pelée), en tronçons
1 c. à soupe de margarine non hydrogénée (ou de beurre ou d’huile)
1 tasse de bouillon de poulet et ½ tasse supplémentaire au besoin
1 c. à thé de gingembre fraîchement râpé
½ c. à thé de curcuma
Plusieurs tours de moulin à poivre

1. Chauffer une casserole, y faire fondre la matière grasse et y faire revenir
les légumes sur feu doux. Mouiller avec une tasse de bouillon, ajouter le curcuma, le gingembre et le poivre.

2. Couvrir, porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter 15 min ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres.

3. Mixer au mélangeur à main, vérifier la consistance et ajouter du bouillon (ou du lait) au besoin.


lundi 18 novembre 2013

La citation du lundi




« Le long des peupliers je marche, le front nu,
Poitrine au vent, les yeux flagellés par la pluie.
Je m'avance hagard vers le but inconnu. »

Charles Cros

dimanche 17 novembre 2013

Nuit de pleine lune




« Si le soleil et la lune se mettaient à douter,
ils s’éteindraient sur-le-champ.»

William Blake