samedi 5 novembre 2022

Jour 255 - « Faire «geler» la population ukrainienne durant l’hiver»


(Kyiv) Les États-Unis ont accusé vendredi la Russie de vouloir faire « geler » la population ukrainienne cet hiver faute de pouvoir l’emporter sur le champ de bataille, au moment où Vladimir Poutine annonçait la poursuite du déplacement des habitants de la région méridionale de Kherson face à la pression de l’armée de Kyiv. 

L’Ukraine a dénoncé une politique de « déportation » vers l’est de son territoire sous contrôle russe, voire vers la Russie elle-même, et a pris à témoin la communauté internationale. 

Celle-ci a multiplié les initiatives le même jour pour tenter de contraindre Moscou à arrêter son offensive, du chancelier allemand Olaf Scholz, qui a appelé le président chinois Xi Jinping à user de « son influence » en ce sens sur le Kremlin, au G7 réuni à Münster (Allemagne) qui a réitéré son soutien indéfectible à Kyiv. 

Le chauffage assuré, affirment les autorités 
Les ministres des Affaires étrangères des sept pays industrialisés ont notamment convenu de mettre en place « un mécanisme de coordination » afin d’aider l’Ukraine à « réparer et défendre » ses installations d’approvisionnement en électricité et en eau massivement pilonnées ces dernières semaines par les Russes. 

Il s’agira aussi de livrer pompes à eau, appareils de chauffage, conteneurs d’habitation, sanitaires, lits, couvertures ou tentes. 

Car la Russie tente de compenser ses défaites militaires en Ukraine en ciblant des infrastructures vitales pour soumettre ce pays en faisant « geler » ses habitants pendant les mois les plus froids, a estimé à l’occasion du G7 le secrétaire d’État américain Antony Blinken. 

Le premier ministre ukrainien Denys Chmygal s’est néanmoins voulu rassurant : « Nous nous préparons à tous les scénarios. Nous stockons des équipements de production d’énergie en cas d’urgence », a-t-il expliqué vendredi. 

« Aujourd’hui, près de la moitié des bâtiments dans toute l’Ukraine ont du chauffage. Ce sont des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, des immeubles d’habitation […]. À Kyiv, 78 % des bâtiments sont actuellement chauffés », a déclaré M. Chmygal.   

« Il y a suffisamment de réserves dans les dépôts souterrains de gaz. 14,5 milliards de m3 de gaz ont été accumulés. Compte tenu des livraisons étrangères attendues, ces volumes seront suffisants pour passer la saison » où le chauffage est nécessaire, toujours d’après le chef du gouvernement. 

 « Nous avons déjà reçu 700 générateurs de donateurs (étrangers). 900 autres seront bientôt livrés par eux », a encore dit M. Chmygal. 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va pour sa part renforcer ses actions en Ukraine en vue de permettre aux agriculteurs de continuer à produire malgré le conflit. 

Combats dans l’est [...] 
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Agence France-Presse 
La Presse, 4 novembre 2022 
publié à 18 h 03

vendredi 4 novembre 2022

Jour 254 - Des frappes russes privent 4,5 millions d’Ukrainiens d’électricité


(Kyiv) Près de 4,5 millions de personnes en Ukraine étaient privées d’électricité dans la nuit de jeudi à vendredi en raison de frappes russes contre les infrastructures du pays, le président Volodymyr Zelensky dénonçant une « terreur énergétique ». 

« Rien que ce soir, environ 4,5 millions de consommateurs ont été temporairement déconnectés » à Kyiv et dans dix autres régions à travers le pays, a souligné M. Zelensky dans son adresse du soir. 

Les Russes « ne peuvent pas vaincre l’Ukraine sur le champ de bataille, c’est pourquoi ils essaient de briser notre peuple » en se livrant à la « terreur énergétique », a-t-il accusé. 

De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé n’avoir décelé « aucun signe d’activités nucléaires non déclarées » dans trois lieux inspectés à la demande de Kyiv. 

Ces conclusions sont des « preuves claires et irréfutables » de l’absence de tout préparatif en vue de la fabrication d’une « bombe sale » en Ukraine, accusée par Moscou d’en fabriquer une, a réagi M. Zelensky.  

L’Ukraine a en outre « fermement » condamné les « déplacements de masse forcés » par les militaires russes d’habitants de la région méridionale de Kherson. 

Ils se déroulent aussi dans les environs de Zaporijjia et en Crimée, également dans le sud, ainsi que dans l’est (provinces de Louhansk et de Donetsk) et sont accompagnés de « pillages par les occupants », a dénoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. 

426 bateaux [...] 
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 https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-11-03/guerre-en-ukraine-jour-252/des-frappes-russes-privent-4-5-millions-de-personnes-d-electricite.php 

Agence France-Presse 
La Presse, publié le 3 novembre à 20 h 51

jeudi 3 novembre 2022

Jour 253 - Des chefs militaires russes ont discuté de l’option nucléaire



(Washington) Des chefs militaires russes ont discuté récemment de la possibilité d’utiliser une arme nucléaire tactique en Ukraine, selon des responsables américains cités mercredi par le New York Times. 

Le président Vladimir Poutine n’a pas participé à ces échanges et aucun signe de préparatifs n’a été détecté, ont précisé ces sources anonymes. 

Mais ces discussions, dont Washington a eu connaissance vers la mi-octobre, ont renforcé l’inquiétude dans les capitales occidentales, qui se demandent si les menaces du Kremlin peuvent se concrétiser, précise le quotidien. 

Sans se prononcer sur la teneur de l’article, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, John Kirby, a affirmé que les déclarations russes sur un possible usage de l’arme nucléaire étaient « très inquiétantes ». 

« Nous les prenons très au sérieux », mais « nous n’avons aucune indication que la Russie se prépare à en faire usage », a-t-il ajouté. 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part jugé « irresponsable » que les médias occidentaux « gonflent délibérément le sujet des armes nucléaires ». Moscou n’a « pas la moindre intention de prendre part » à ce débat, a-t-il poursuivi.

La veille pourtant, l’ex-président russe et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, avait une nouvelle fois invoqué l’arme nucléaire.   

La volonté ukrainienne de reprendre tous les territoires occupés, dont la Crimée ou le Donbass, « menace l’existence de notre État » et offre « un motif direct » pour faire usage « des moyens de dissuasion nucléaire », avait-il déclaré. 

Confronté à une résistance ukrainienne tenace, alimentée par l’aide militaire occidentale, Vladimir Poutine avait lui-même fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre. 

Il s’était dit prêt à utiliser « tous les moyens » dans son arsenal face à l’Occident, qu’il avait accusé de vouloir « détruire » la Russie. « Ce n’est pas du bluff », avait-il assuré. 

Selon les experts, de telles attaques emploieraient probablement des armes nucléaires tactiques – plus petites en charge explosive qu’une arme nucléaire stratégique. 

Le président américain Joe Biden a jugé le 6 octobre que ces menaces faisaient courir au monde un risque d’« apocalypse ». 

La source du texte original, 

Agence France-Presse 
La Presse, le 2 novembre 2022

mercredi 2 novembre 2022

Jour 252 - La Russie se retire de l’accord sur les céréales


Le départ de cargos chargés de céréales ukrainiennes, au centre d’un enjeu mondial de sécurité alimentaire, a été suspendu mardi soir après que Vladimir Poutine a exigé des garanties que ce couloir de navigation ne sera pas utilisé pour attaquer la flotte russe, en pleine guerre contre l’Ukraine. 

Ces exigences, exprimées lors d’entretiens mardi avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, font écho à des attaques de drones marins, non revendiquées à ce stade par l’Ukraine, qui ont frappé samedi des bâtiments de la flotte militaire russe dans la baie de Sébastopol, en Crimée, en touchant au moins un. 

La Russie a lancé en retour lundi une vague de frappes massives de missiles de croisière sur Kiev et sur les infrastructures civiles du pays et a annoncé dès samedi qu’elle se retirait de l’accord qui permettait l’exportation des millions de tonnes de céréales ukrainiennes via le Bosphore. 

À l’unisson des alliés occidentaux et des Nations unies, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé mardi « une décision unilatérale de la Russie qui nuit de nouveau à la sécurité alimentaire mondiale », à l’issue d’un entretien avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. 

Celui-ci a de son côté souligné la volonté de Kiev de continuer ses exportations dans le cadre de l’accord céréalier et a demandé à la France de l’aider à se protéger contre les attaques de missiles russes. 

Dans la journée, le président Erdogan, qui a usé de ses liens préservés tant avec Moscou qu’avec Kiev pour se placer en garant, avec l’ONU, de l’accord de juillet sur l’exportation des céréales ukrainiennes — notamment à destination du monde musulman et africain —, s’était dit « confiant » quant aux chances de parvenir à une solution, après un entretien avec Vladimir Poutine. 

Le Kremlin a toutefois refroidi ces espoirs en annonçant de son côté que l’accord ne pourrait reprendre effet que si Kiev présentait des « garanties réelles […] que le corridor humanitaire ne sera pas utilisé à des fins militaires ». 

En conséquence, le centre de coordination conjointe (JCC) basé en Turquie, et chargé de l’application de l’accord en mer Noire, a annoncé mardi soir la suspension de tous les mouvements de cargos mercredi. 

Selon « le secrétariat des Nations unies au centre de coordination conjointe, les délégations d’Ukraine, de Russie et de Turquie se sont accordées pour ne pas planifier de mouvement de cargos le 2 novembre au titre de l’Initiative pour les céréales en mer Noire », a indiqué le JCC dans un communiqué. 

La Russie avait mis en garde lundi contre le « danger » qu’encourraient les cargos poursuivant sans son accord la navigation dans le couloir menant des ports ukrainiens au Bosphore et vers la Méditerranée. 

 Le coordinateur de l’ONU Amir Abdullah avait réagi en soulignant sur Twitter qu’aucun cargo civil ne devait « devenir une cible militaire, ni être retenu en otage ». « L’alimentation doit passer », avait ajouté le responsable soudanais. 

Contre-offensive ukrainienne [...] 
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Dmitry Zaks et Emmanuel Peuchot - Agence France-Presse 
Le Devoir, 1er novembre 2022

mardi 1 novembre 2022

Jour 251 - 80% des habitants de Kyiv privés d’eau


(Kyiv) Plus de 80 % des habitants de Kyiv étaient privés d’eau et « des centaines de localités » ukrainiennes étaient sans électricité après des frappes massives lundi de la Russie contre les infrastructures dans plusieurs régions du pays.

Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valeriy Zaluzhnyi, a indiqué sur Telegram que les forces russes avaient lancé lundi 55 missiles de croisière, un missile air-sol, 22 missiles antiaériens et 5 drones « contre des cibles civiles en Ukraine ». Dans le sud du pays, « l’ennemi continue à miner les directions d’une possible offensive de nos troupes et à détruire des infrastructures critiques », a par ailleurs indiqué l’état-major ukrainien de la région sud dans un communiqué.  

Selon le ministère russe de la Défense, « toutes les frappes ont atteint leur objectif ».   

Lundi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué s’être entretenu au téléphone avec le chancelier allemand Olaf Scholz et l’avoir remercié pour les armes de défense antiaérienne fournies par son pays. « Nous devons bâtir un bouclier antiaérien au-dessus de l’Ukraine », a-t-il tweeté. 

« Aujourd’hui s’est produit un des bombardements les plus massifs de notre territoire par la Fédération de Russie », a déclaré sur Telegram le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovytch. Il a toutefois affirmé que « la destruction n’est pas aussi critique qu’elle aurait pu l’être » grâce à ces systèmes de défense, notamment l’allemand Iris-T qui « a prouvé être le plus efficace (100 %) ». 

« L’ennemi utilise quatre ou cinq fois plus de missiles pour atteindre au moins certains résultats », a soutenu M. Arestovytch. 

« Attaque massive » [...] 
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Emmanuel Peuchot 
Agence France-Presse 
La Presse, mis à jour le 31 octobre à 21 h 32

lundi 31 octobre 2022

Jour 250 - Kiev dénonce le blocus russe sur les importations céréalières



L'Ukraine a dénoncé dimanche des exportations de céréales devenues « impossibles » du fait du blocus russe réinstauré par la Russie après sa sortie la veille de l'accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que Moscou a imputée à Kiev avec l'aide de Londres. 

L'armée russe a assuré dimanche que cette attaque menée à l'aide de drones aériens et marins et qui a touché au moins un navire militaire russe en baie de Sébastopol avait notamment utilisé la zone sécurisée vouée au transport des céréales ukrainiennes. 

Selon Moscou, l'un des drones utilisés dans cette attaque pourrait avoir été lancé “depuis l'un des navires civils affrétés par Kiev ou ses maîtres occidentaux pour l'exportation de produits agricoles depuis les ports maritimes d’Ukraine”. 

Poutine « responsable » de la famine dans le monde 
Kiev a dénoncé samedi un “faux prétexte” et appelé la communauté internationale à faire pression pour que Moscou “respecte de nouveau ses obligations”. Londres a démenti toute responsabilité dans l'attaque en Crimée et Washington et l'UEont condamné le retrait russe de cet accord essentiel pour l'approvisionnement alimentaire mondial, conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie. 

Dans son intervention vidéo quotidienne, le président Zelensky a affirmé dimanche soir que la Russie est la seule responsable du fait que la nourriture va devenir plus chère en Afrique de l'Ouest et en Asie de l’Est. 
« La Russie est la raison pour laquelle la population, en Éthiopie, en Somalie ou au Yémen, va devoir faire face à des pénuries catastrophiques » 

Il a donné en exemple un navire affrété par l'ONU, avec à bord 40 000 tonnes de céréales à destination l'Éthiopie, prêt à quitter le port de Chornomorsk et qui ne peut le faire. “L'Éthiopie est proche de la famine”, a-t-il rappelé. 

À Istanbul, le Centre de coordination conjointe (JCC) chargé de superviser l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes a indiqué que la délégation russe participant aux inspections des navires transportant des céréales ukrainiennes s'en retirera “pour une durée indéterminée”. 

L'accord céréalier avait permis de débloquer des millions de tonnes de produits issus de l'agriculture coincés depuis des mois dans les ports ukrainiens du fait de l'invasion russe. Ces dernières semaines, la Russie avait multiplié les critiques du texte, soulignant que ses propres exportations souffraient du fait des sanctions. 

Moscou a assuré être prêt à remplacer les exportations ukrainiennes avec les siennes pour les pays pauvres et offert de leur donner gratuitement 500 000 tonnes de céréales dans les prochains mois. 

La communauté internationale “profondément préoccupée” [...]
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Agence France-Presse 
Radio-Canada, mis à jour à 19h 17 le 30 octobre 2022

dimanche 30 octobre 2022

Jour 249 - La Russie suspend l’accord sur les céréales ukrainiennes


(Moscou) La Russie a suspendu samedi l’accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l’approvisionnement alimentaire mondial, que l’Ukraine et les États-Unis ont accusé de prendre en otage.   

Moscou assure que cette décision a été prise après une attaque de drones sur ces navires.  

L’Ukraine a dénoncé « un faux prétexte » et appelé à faire pression pour que la Russie « s’engage à nouveau à respecter ses obligations » pour cet accord conclu en juillet sous égide de l’ONU et de la Turquie, le seul entre Moscou et Kyiv depuis le début du conflit. 

Dans sa vidéo quotidienne postée sur l’internet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé « que cette décision ne datait en fait pas d’aujourd’hui ».   

« La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles », a-t-il affirmé.   

« Il s’agit d’une intention transparente de la Russie de faire peser à nouveau le spectre d’une famine à grande échelle en Afrique et en Asie », a-t-il ajouté. Selon lui, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales étaient déjà bloqués par Moscou.   

« Une réponse internationale vigoureuse est nécessaire. Au niveau de l’ONU et en particulier au niveau du G20 », auquel la Russie ne devrait plus être admise, a-t-il ajouté.   

Une source sécuritaire turque a toutefois indiqué samedi soir à l’AFP que « la Turquie n’a pas été officiellement notifiée » par Moscou de son retrait de l’accord.  

Le président américain Joe Biden a jugé « scandaleuse » la décision de la Russie. 

 « C’est juste scandaleux. Il n’y avait aucune raison pour eux de faire cela », a-t-il déclaré à la presse après avoir voté par anticipation aux élections de mi-mandat dans son fief de Wilmington, dans le Delaware (est). 

Le secrétaire d’État Antony Blinken a, quant à lui déclaré : « En suspendant cet accord, la Russie utilise à nouveau la nourriture comme une arme dans la guerre qu’elle a déclenchée, ce qui a un impact direct sur les pays à revenu faible et moyen et sur les prix mondiaux des denrées alimentaires, et exacerbe des crises humanitaires et une insécurité alimentaire déjà graves », a déclaré M. Blinken. 

L’accord céréalier a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février. Ce blocage avait provoqué une flambée des prix alimentaires, faisant craindre des famines.   

L’ONU, garant de l’accord, a appelé à le préserver, soulignant qu’il avait un « impact positif » pour l’accès à l’alimentation de millions de personnes à travers le monde. 

Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions. 

Moscou a justifié cette suspension par une attaque de drones qui a visé samedi matin la flotte russe de la mer Noire stationnée dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.  

« Compte tenu de l’acte terroriste réalisé par le régime de Kyiv avec la participation d’experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l’accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens », a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram. 

 Face à ces accusations, la Défense britannique a réagi en dénonçant de « fausses informations » destinées à « détourner l’attention ».   

« Histoire inventée » [...]
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Agence France-Presse 
La Presse 
Mis à jour à 23 h 47, le29 octobre 2022