Dans le même temps, signe des tensions croissantes sur la scène internationale, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a suggéré une réduction de la présence diplomatique russe en Occident. « Le plus important est qu’il n’y a pas de travail là-bas depuis que l’Europe a décidé de se fermer face à nous », a-t-il expliqué, disant vouloir donner la priorité à l’Asie et l’Afrique.
L’armée russe a de nouveau bombardé, mardi, « le commandement militaire et les systèmes énergétiques d’Ukraine », assurant que « toutes les cibles ont été touchées ».
« Depuis le 10 octobre, 30 % des centrales électriques ukrainiennes ont été détruites, provoquant des pannes massives dans tout le pays », a reconnu le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a réitéré son refus de négocier avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
« La situation est maintenant critique », a ajouté un conseiller de la présidence, en demandant que toute l’Ukraine « se prépare » à de possibles « pannes d’électricité, d’eau et de chauffage ». À l’approche de l’hiver, un total de « 1162 localités restent privées d’électricité », a comptabilisé le service ukrainien des situations d’urgence.
Lundi déjà, des frappes ayant fait au moins neuf morts, à l’aide notamment de drones kamikazes, avaient provoqué des coupures de courant dans trois régions. Et une semaine auparavant, le 10 octobre, des bombardements russes d’une ampleur inégalée depuis des mois, également sur les infrastructures énergétiques, avaient fait au moins 19 morts et 105 blessés. Les alliés occidentaux de Kiev avaient alors promis plus de systèmes de défense antiaérienne, dont certains ont déjà été livrés.
Les nouvelles frappes russes ont touché de nombreuses villes d’Ukraine. Elles ont fait au moins un mort à Mykolaïv, dans le sud du pays, et deux ou trois dans la capitale, tandis que des pannes d’électricité étaient signalées à travers le pays.
Les Russes « attaquent des infrastructures essentielles […] dont les gens ont besoin dans leur vie quotidienne et qui ne sont pas des cibles militaires », a dénoncé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, estimant que « c’est un signe de désespoir de la part de la Russie »
« Situation « tendue » [...]
Pour lire la suite et l’article en entier,
Emmanuel Peuchot
Agence France-Presse
Le Devoir, 19 octobre 2022
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