« L’oubli est la condition indispensable de la mémoire. »
Alfred Jarry
La mémoire bientôt restaurée ?
Article publié sur Gentside, le 1er
juillet 2013
Des
neuro-scientifiques de l'Université de Southern California, aux États-Unis,
sont en train de développer une prothèse capable de restaurer la mémoire en
remplaçant un circuit dans l'hippocampe, la partie du cerveau qui joue un rôle
central dans la mémoire. Testée avec succès sur des rats et des singes, la
prothèse va désormais être essayée sur les humains.
Theodore Berger,
neuro-scientifique de l'Université de Southern California, est sur le point de
faire une découverte qui pourrait chambouler bien des choses et révolutionner
notre manière de penser au sens propre et physique du terme. Le chercheur a en
effet mis au point une prothèse capable de remplacer un circuit de
l'hippocampe. Cette structure du cerveau située dans le lobe temporal est entre
autres responsable de la conversion de la mémoire à court terme en mémoire à
long terme, explique Live Science. L'épilepsie et autres troubles neurologiques
peuvent abîmer l'hippocampe et empêcher ainsi une personne atteinte de ne
retenir de nouveaux souvenirs.
Transfert de
données entre cerveau et ordinateur
L'invention que
Berger et son équipe de chercheurs sont en train de développer pourrait
remplacer un hippocampe endommagé ou même en stimuler un qui ne soit atteint
d'aucun trouble. Cette minuscule électrode implantée dans l'hippocampe
enregistre les signaux représentant la mémoire à court terme et les envoie
ensuite à un ordinateur qui les transforme mathématiquement en mémoire à long
terme. Ces souvenirs transformés en mémoire à long terme sont renvoyés à une
seconde électrode qui stimule une autre zone de l'hippocampe.
Des tests
concluants
Le but du
dispositif n'est pas d'identifier les souvenirs individuels mais d'apprendre à
les transformer en souvenir à long terme. L'équipe de Berger a d'ores et déjà
testé l'électrode sur des rats entraînés à une simple tâche de mémorisation. A
chaque rat équipé d'une prothèse étaient présentées deux (...)
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suite :
Non, non, non, je ne veut pas me faire implanter cette électrode, car je n'aurai plus aucune défaite pour dire que...j'ai oublié!
RépondreSupprimerHa! Ha! Ha!
Allô Puce,
RépondreSupprimerOuin, tu as raison, on ne pourra plus dire que la mémoire est une faculté qui oublie.
Je nous imagine, nous les distraites...
Essayons donc d'arrêter le progrès !