lundi 26 juin 2023

Jour 488 - Soulagement en Russie après le retrait des rebelles de Wagner


(Rostov-sur-le-Don) Au lendemain du retrait des combattants du groupe paramilitaire Wagner de Rostov, ville du sud-ouest de la Russie partiellement contrôlée samedi par les combattants rebelles, Rina Abramian se dit « soulagée ». 

« Lorsque la routine dans votre ville change et que vous ne comprenez pas vraiment ce qui se passe, vous vous sentez très anxieux et en danger », explique cette médecin âgée de 28 ans, un petit crucifix autour du cou. 

L’arrivée soudaine samedi des combattants de Wagner à Rostov, ville stratégique de plus d’un million d’habitants, a pris de court la population. 

Toute la journée, des hommes de Wagner au visage dissimulé ont patrouillé à Rostov en maîtres des lieux, fusil d’assaut en bandoulière, tandis que leur chef, Evguéni Prigojine, prenait ses quartiers au siège de l’armée qu’il a dit avoir pris « sans tirer un coup de feu » 

Samedi soir, alors que des colonnes de blindés de Wagner progressaient vers Moscou, le Kremlin et M. Prigojine ont brusquement annoncé la fin de la rébellion après une médiation du dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko. 

Dimanche, les traces de chenilles laissées par les chars de Wagner sont toujours visibles dans les rues de Rostov. Dans un parc, une bannière bleue proclame : « Les frères, empêchons un bain de sang, personne n’est l’ennemi de personne ici, la victoire n’est possible qu’ensemble ! » 

 « Bien terminé » 
Les habitants, qui sont nombreux à être restés cloîtrés chez eux samedi à l’appel des autorités locales, profitent désormais du soleil en déambulant dans les allées boisées.

Assise sur un banc, Tatiana, une enseignante retraitée de 76 ans qui ne veut pas donner son nom de famille, témoigne avoir été 
« très bouleversée » en apprenant le soulèvement de Wagner. 

« J’ai passé toute la journée [de samedi] à la maison […]. J’ai suivi les informations toute la journée et j’étais vraiment inquiète. Alors je suis contente que tout se soit bien terminé », ajoute-t-elle. 

Dmitri Filianine, un psychologue de 35 ans à la barbe taillée, se dit lui aussi soulagé, mais il se pose aussi beaucoup de questions. « L’incompréhension demeure. Pourquoi a-t-on fait cela ? Qui est à l’origine de tout cela ? », lance-t-il. « Il y a donc encore de la confusion, mais c’est devenu plus calme. » 

Si les habitants disent avoir été surpris par l’arrivée de Wagner et sont nombreux à se dire soulagés après le départ des mercenaires, certains ne cachent pas leur soutien pour les combattants de ce groupe qui a participé à l’offensive de Moscou en Ukraine, notamment à la désormais célèbre bataille de Bakhmout, ville de l’est de l’Ukraine dévastée par des mois de combats. 

« Wagner ! Wagner ! » [...] 
Pour lire la suite et l’article en entier, 
Agence France-Presse La Presse, le 25 juin, mis à jour à 11h35

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