vendredi 9 décembre 2022

Jour 289 - Poutine promet de continuer à détruire [...]



Vladimir Poutine a promis jeudi de poursuivre les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, une réplique selon lui à des attaques de Kiev notamment en Crimée, péninsule annexée dont Moscou a admis la vulnérabilité. 

De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accusé les forces russes de miner et de piéger intensément les territoires qu’elles abandonnent lors de leur retrait, assurant que « le terrorisme par les mines figurera parmi les accusations portées contre la Russie ». 

« Les terroristes essaient délibérément de laisser derrière eux autant de pièges mortels que possible, a-t-il déclaré dans son allocution quotidienne sur Internet. Mines terrestres enfouies, fils-pièges, bâtiments, voitures et infrastructures minés… Il s’agit de plus de 170 000 km2 de territoire dangereux. » 

Remettant des médailles à des soldats et à d’autres personnalités jeudi, au Kremlin, Vladimir Poutine a de son côté balayé les critiques occidentales des frappes russes qui ont laissé dans les dernières semaines des millions d’Ukrainiens sans courant, voire sans eau et sans chauffage, en pleines températures hivernales. « 

«Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ? » a lancé M. Poutine, présentant ces bombardements comme une réplique à l’explosion ayant endommagé début octobre le pont de Crimée, construit par la Russie, et à d’autres attaques imputées à Kiev. 

Il a aussi reproché à Kiev d’avoir « fait sauter les lignes électriques de la centrale nucléaire de Koursk », une région russe frontalière de l’Ukraine, et de « ne pas approvisionner en eau » le bastion séparatiste prorusse de Donetsk, dans l’est du pays, cible de bombardements ukrainiens meurtriers ces trois derniers jours. 

« De notre côté, dès que nous nous mettons à faire quelque chose en réponse, le bruit, la clameur, le crépitement se répandent dans tout l’univers », a ironisé M. Poutine. 

« Cela ne nous gênera pas pour remplir nos missions de combat », a-t-il ajouté. 

« Des risques » en Crimée» 
Plus tôt jeudi, le Kremlin avait reconnu être vulnérable à des attaques ukrainiennes en Crimée, péninsule annexée en 2014, après plusieurs attaques attribuées à l’Ukraine perpétrées loin du front. 

Jeudi, un drone a été abattu par la flotte russe à Sébastopol, en Crimée, ont indiqué les autorités locales, signe des risques qui continuent de peser sur la péninsule annexée que Kiev a juré de reprendre. 

Ces attaques, associées à une série de revers russes en Ukraine, semblent témoigner du fait que, neuf mois après le début de l’offensive, la Russie peine non seulement à consolider ses positions, mais aussi à protéger ses bases arrière. 

La flotte russe de la mer Noire, basée dans le port de Sébastopol, a été touchée fin octobre par ce que les autorités ont qualifié d’attaque « massive » de drones, qui avait endommagé au moins un navire. 

Et début octobre, le pont reliant la péninsule à la Russie a été partiellement détruit par une explosion que Moscou a attribuée aux forces ukrainiennes. 

« Espions » arrêtés [...] 
Pour lire la suite et l’article en entier, 

Agence France-Presse à Moscou 
Le Devoir, 8 décembre 2022

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