« Tout s’est passé très, très vite », raconte Pavel Zakharov. Lorsque le président Poutine a pris la parole le 21 septembre pour décréter la mobilisation de 300 000 réservistes, le Russe de 30 ans se trouvait à son bureau à Krasnodar, dans le sud-ouest du pays. « J’ai quitté immédiatement mon travail, raconte-t-il à travers l’écran de son ordinateur. J’ai appelé ma copine pour qu’elle prépare mon bagage. Et le soir même, j’étais dans un autobus. »
Un périple vers l’inconnu qui l’a fait transiter par les républiques caucasiennes de Kabardino-Balkarie et d’Ossétie du Nord-Alanie, pour lui faire atteindre, près d’un millier de kilomètres plus loin, Tbilissi, la capitale de la Géorgie, d’où il s’est entretenu avec Le Devoir.
Une escale dans son exil qui le mènera, espère-t-il, jusqu’aux États-Unis dans les prochains jours.
« Je ne peux pas croire que tout ça se passe vraiment », lâche-t-il, en détaillant son trajet, effectué en autobus, en voiture et à pied, la peur au ventre et l’adrénaline dans le tapis. « Il faut toujours continuer à avancer. Tu ne sais pas quoi faire ou ce qui va se passer. La situation peut changer à tout moment. Et personne ne sait ce qui se passe », ajoute-t-il pour expliquer le désarroi qu’il a vécu.
Fuir [...]
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Magdaline Boutros
Le Devoir, 6 octobre 2022
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