Un des trois
touchants témoignages publiés dans le site de Psychologies. com. Pour les lire
tous, voir le lien à la suite de l’article.
Mon animal, mon maître de vie
Il y a ce que nous
projetons sur eux, tous nos préjugés. Et puis ce qu’ils nous apprennent, dans
la vie quotidienne. Nos animaux sont des professeurs de sagesse. Trois artistes
nous parlent de ce qu’ils doivent à leurs compagnons de route.
Alexis Gruss, directeur de cirque
« Je ne dresse pas
les chevaux, je les éduque. La différence ? C’est le respect, base de toute
éducation digne de ce nom. Et respecter signifie s’adapter. J’ai soixante
chevaux et soixante méthodes différentes d’éducation ; ce n’est pas au cheval
de s’adapter à moi, c’est à moi de m’adapter à lui. C’est cela, respecter.
C’est savoir écouter, et pas seulement avec ses oreilles : c’est voir, sentir,
toucher, être présent à l’autre avec tous ses sens. Sans cela, rien ne se
transmet. La parole ne suffit pas ; il faut l’alliance du mot et du geste. J’en
fais l’expérience tous les jours avec les chevaux.
Ce matin encore,
Domino, le pur-sang que je montais, n’est pas venu correctement à l’appel,
parce que mon toucher n’était pas le bon. Mais cette vérité vaut dans toute
relation de transmission. Or, notre époque l’oublie, et cela, à mon sens,
explique tant de dérives dans les comportements ; quand le savoir ne passe plus
que par la pensée, par le travail intellectuel et passif, il ne peut être
véritablement intégré. Car la mémoire a besoin du geste, de l’effort physique,
des erreurs commises... C’est la différence entre ce que propose l’enseignant,
qui se sert uniquement de l’argumentation pour faire comprendre quelque chose,
et le maître, qui parle moins qu’il ne montre le mouvement.
Avec le cheval, il
me faut être un maître si je veux véritablement “transmettre”. Et il en devient
lui aussi mon maître. Moi, je ne sais rien ou, quand je crois savoir, je
m’aperçois que je ne sais rien ; on apprend uniquement dans la rencontre, c’est
un mouvement sans fin. Alors, comment résumer en un mot tout ce que j’ai pu
découvrir grâce aux chevaux ? Peut-être en disant qu’avec eux j’ai tout
simplement appris à vivre avec les hommes. »
Les animaux sont souvent des sources de réconfort. D'ailleurs, on s'en sert souvent pour la zoothérapie auprès des enfants et des personnes âgées.
RépondreSupprimerAvoir un animal dans sa vie, c'est s'assurer de sa fidélité et de son amour sans condition.
J'ai été touchée par ce respect dont parle le dresseur. Je n'aurais pas pensé à inscrire le cheval
RépondreSupprimerdans ce type de relation, mais c'est un animal que je vénère pour sa patience et sa fidélité.
Merci Puce d'être passée par ici.
bon soir Rachel ,Puce
RépondreSupprimerbien sais letitre qui ma acrocher .
je dirais plus dur d'apprendre a vie avec les femmes,
bon je vais me coucher a plus
Cher Rejj,
RépondreSupprimerTu as toujours le mot qui fait ire, oui, j'ai enlevé le r, parce
qu'il y a dans tes remarques une petite pointe sexiste qui se
veut gentille, mais un brin provocatriice.
Et c'est pour ça qu'on te prend comme tu es, avec ton humour
qui joue sur plusieurs plans.
Bonne fin de soirée,
À demain!