« Je vais bien.
Et si tout le monde
allait aussi bien que moi,
j'irais beaucoup
mieux. »
Guy Bedos
Génétiquement prédisposé au pessimisme ?
Article publié le 11 octobre 2013
Radio-Canada et La presse canadienne
Existe-t-il
un ou des gènes liés au pessimisme? Une chercheuse de l'Université de la
Colombie-Britannique a déterminé qu'une variante génétique déjà connue amène
certains individus à percevoir leurs expériences émotionnelles, et surtout les
expériences négatives, de manière particulièrement intense.
La Pre Rebecca
Todd explique que le gène en question, une variante par suppression du ADRA2b,
influence la production de norépinéphrine, une hormone qui joue un rôle dans
des domaines comme les émotions, l'attention et la vigilance.
Pour en arriver à
cette association, la chercheuse a présenté, en succession rapide, des mots
positifs, négatifs ou neutres à 200 participants à l'étude. Ceux qui avaient la
variante ADRA2b étaient plus susceptibles de remarquer les mots négatifs que
les autres, tandis que les deux groupes percevaient mieux les mots positifs que
les mots neutres.
Selon la Pre Todd,
ces personnes seraient plus enclines que les autres à repérer les gens en
colère dans une foule, ou encore à identifier des dangers potentiels plutôt
qu'à profiter de la beauté de leur environnement.
Et l'optimisme?
Les résultats de
ces travaux amènent la chercheuse à se demander s'il existe aussi un gène lié
à l'optimisme.
Elle explique que
certains chercheurs s'intéressent déjà à des variantes génétiques qui auraient
un impact sur la production de dopamine, une hormone qui joue sur la recherche
et l'attente du plaisir, et d'ocytocine, qui est important dans le
développement de liens sociaux.
Un bémol
Mais le fait de
voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ne peut être lié uniquement à la
génétique. La chercheuse pense que les gènes ne peuvent qu'être qu'une partie
de l'équation. Ils peuvent vous prédisposer à pencher dans une certaine
direction. Mais plusieurs autres facteurs, comme vos expériences de vie,
influencent aussi grandement votre perception du monde.
« Notre recherche
ne prouve pas que nos gènes causent notre prédisposition, mais elle laisse
entendre qu'ils l'influencent. »
— Pre Rebecca
Todd
Le détail de
ces travaux est publié dans la revue Psychological Science
Le saviez-vous?
En février 2013,
des chercheurs allemands affirmaient que les personnes âgées pessimistes sur
leurs perspectives de bonheur vivent plus longtemps que celles qui sont plus
optimistes. Mieux encore : elles vivent aussi en meilleure santé.
Je suis du genre optimiste. Mais est-ce qu'il existe un gêne? Difficile à dire. Si je me fie à ma mère, ce n'est pas elle qui me l'aurai transmis.
RépondreSupprimerL'optimisme fait partie du bonheur.
Bonjour Puce,
RépondreSupprimerJe pourrais dire comme toi... Se pourrait-il que le gène optimisme se transmette de père en fille ?
Toutes les hypothèses sont permises sur cette question...!
bon moi je suis déjà vieux, reste a savoir si je suis optimiste ou pessimiste
RépondreSupprimerdes jours je dirais pessimiste et d'autre bien optimistes,alor je vais vie vieux ok déjà vieux et pour la santé bien ma doc a dis presque,
bon ben a plus
Salut Rejj,
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a des jours où c'est difficile de savoir dans quel
camp on se place. Donc,on a tout de même des chances de vivre vieux
si on voit la vie en gris de temps à autre...