vendredi 29 novembre 2013

Les cadeaux de la société marchande





En ce vendredi, jour où débute la course à la consommation des Fêtes, un article qui dénonce le mépris qu’entretiennent deux grandes chaînes américaines à l’égard de leurs employés.


Walmart, McDonald's: le rêve américain, vraiment?
Article signé Louise Chabot publié le 25 novembre dans le Huffington Post Québec

Le rêve américain peut se résumer ainsi : en travaillant fort, en se dévouant, on peut améliorer notre sort et connaître un succès certain. Il est difficile de ne pas partager ce rêve.

Les working poors
Entrent alors en scène les working poors, ces femmes et ces hommes qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois malgré le fait qu'ils travaillent d'arrache-pied. Beaucoup plus présents aux États-Unis, où la réglementation entourant le salaire minimum fluctue d'un État à l'autre, ces gens doivent compter sur l'aide de dernier recours offerte par l'État ou par des œuvres de charité. Ceci illustre de façon éloquente les problèmes que créent les inégalités de richesse.

Des corporations multinationales multimilliardaires comme Walmart ou McDonald's engrangent des profits faramineux (Walmart a vu les siens bondir de 17 milliards de dollars cette année) et traitent leur personnel avec mépris et dédain, en le confinant dans des emplois précaires et en réprimant violemment les tentatives de syndicalisation.

Le culot et le mépris
Poussant le mépris à l'extrême, un magasin Walmart de l'Ohio organise une collecte de fonds afin d'aider ses « associés » à mettre de la nourriture sur leur table pour la fête de l'Action de grâces. Ces mêmes « associés » sont nombreux à dépendre des banques alimentaires chaque mois, faute d'avoir un salaire décent. Une étude de l'AFL-CIO (un syndicat américain) démontre même qu'une seule succursale de l'entreprise coûte à l'État près de 17 millions de dollars en aide de dernier recours et en suppléments de revenus. Par son œuvre de « charité », l'entreprise reconnaît non seulement qu'elle sous-paie son personnel, mais qu'elle n'a aucune intention de régler la situation.

La chaîne aux arches dorées, quant à elle, pousse le culot jusqu'à suggérer à son personnel de se départir de ses cadeaux de Noël sur Kijiji pour réussir à boucler son budget cet hiver ! Par rapport aux demandes du personnel pour un salaire décent, l'entreprise répond qu'il ferait mieux de pratiquer la simplicité volontaire.

Une lutte collective
Comment lutter contre ces géants qui agissent ainsi en toute impunité ? Ils ont des moyens financiers colossaux, ce qu'aucun individu seul ne peut contrer, encore moins lorsqu'il vit dans la précarité.

Pour répondre à ces attaques envers les droits et la dignité des travailleuses et travailleurs, il faut passer par l'action collective ! Par les mouvements Low Pay is Not OK et Our Walmart, les personnes travaillant pour ces entreprises pourront défendre leurs droits. Il est inacceptable que des entreprises puissent continuer à traiter leur personnel de la sorte. Visitez ces deux sites et appuyez ces travailleuses et travailleurs dans leur lutte !



4 commentaires:

  1. Frustrant ce matin de lire ce billet. Et dire que dans quelques jours, ces mêmes chaînes seront remplies de consommateurs assoiffés de soit disant «bargain» et d'achats impulsifs. Désolant.

    Tant qu'à nous, nous n'allons plus chez Wallmart et McDo. Comme dit l'homme de la maison: «de la me..de de clown je n'en mange pas» et heureusement l'adorable n'aime pas non plus. Nous lui avons donné des valeurs culinaires mieux que celle-ci.

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  2. Bien d'accord avec toi, Puce ! Je pense que boycotter ces grandes chaînes est une protestation contre la manière dont elles
    traitent leurs soi-disants associés.

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  3. bonjour messidor,puce

    et la vous parler juste e leur employer,il faut voir les employer qui produit leur matériels,pas bien plus rose leur vie,

    les emplyer du défun zeller étais t'il beaucoup mieux ,mais reste que ses compagnies devrais donner plus

    bon samedi

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  4. Bien oui, Rejj, ce sont les entreprises qui engrangent le plus de profit qui
    exploitent le plus de travailleurs. As-tu une idée pour empêcher cette forme
    d'exploitation ?

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