En ce vendredi, jour où débute la course à la consommation des Fêtes, un article qui dénonce le mépris qu’entretiennent deux grandes chaînes américaines à l’égard de leurs employés.
Walmart, McDonald's: le rêve américain,
vraiment?
Article signé Louise Chabot publié
le 25 novembre dans le Huffington Post Québec
Le rêve américain
peut se résumer ainsi : en travaillant fort, en se dévouant, on peut améliorer
notre sort et connaître un succès certain. Il est difficile de ne pas partager
ce rêve.
Les working
poors
Entrent alors en
scène les working poors,
ces femmes et ces hommes qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois malgré
le fait qu'ils travaillent d'arrache-pied. Beaucoup plus présents aux
États-Unis, où la réglementation entourant le salaire minimum fluctue d'un État
à l'autre, ces gens doivent compter sur l'aide de dernier recours offerte par
l'État ou par des œuvres de charité. Ceci illustre de façon éloquente les
problèmes que créent les inégalités de richesse.
Des corporations
multinationales multimilliardaires comme Walmart ou McDonald's engrangent des
profits faramineux (Walmart a vu les siens bondir de 17 milliards de dollars
cette année) et traitent leur
personnel avec mépris et dédain, en le confinant dans des emplois
précaires et en réprimant violemment les tentatives de syndicalisation.
Le culot et le
mépris
Poussant le mépris
à l'extrême, un magasin Walmart de l'Ohio organise une collecte de fonds
afin d'aider ses « associés » à mettre de la nourriture sur leur
table pour la fête de l'Action de grâces. Ces mêmes « associés » sont nombreux
à dépendre des banques alimentaires chaque mois, faute d'avoir un salaire
décent. Une étude de l'AFL-CIO (un syndicat américain) démontre même qu'une
seule succursale de l'entreprise coûte à l'État près de 17 millions de dollars
en aide de dernier recours et en suppléments de revenus. Par son œuvre de «
charité », l'entreprise reconnaît non seulement qu'elle sous-paie son
personnel, mais qu'elle n'a aucune intention de régler la situation.
La chaîne aux
arches dorées, quant à elle, pousse le culot jusqu'à suggérer à son
personnel de se départir de ses cadeaux de Noël sur Kijiji pour
réussir à boucler son budget cet hiver ! Par rapport aux demandes du personnel
pour un salaire décent, l'entreprise répond qu'il ferait mieux de pratiquer la
simplicité volontaire.
Une lutte
collective
Comment lutter
contre ces géants qui agissent ainsi en toute impunité ? Ils ont des moyens
financiers colossaux, ce qu'aucun individu seul ne peut contrer, encore moins
lorsqu'il vit dans la précarité.
Pour répondre à
ces attaques envers les droits et la dignité des travailleuses et travailleurs,
il faut passer par l'action collective ! Par les mouvements Low Pay is Not OK et Our Walmart, les personnes travaillant pour ces
entreprises pourront défendre leurs droits. Il est inacceptable que des
entreprises puissent continuer à traiter leur personnel de la sorte. Visitez
ces deux sites et appuyez ces travailleuses et travailleurs dans leur lutte !
Frustrant ce matin de lire ce billet. Et dire que dans quelques jours, ces mêmes chaînes seront remplies de consommateurs assoiffés de soit disant «bargain» et d'achats impulsifs. Désolant.
RépondreSupprimerTant qu'à nous, nous n'allons plus chez Wallmart et McDo. Comme dit l'homme de la maison: «de la me..de de clown je n'en mange pas» et heureusement l'adorable n'aime pas non plus. Nous lui avons donné des valeurs culinaires mieux que celle-ci.
Bien d'accord avec toi, Puce ! Je pense que boycotter ces grandes chaînes est une protestation contre la manière dont elles
RépondreSupprimertraitent leurs soi-disants associés.
bonjour messidor,puce
RépondreSupprimeret la vous parler juste e leur employer,il faut voir les employer qui produit leur matériels,pas bien plus rose leur vie,
les emplyer du défun zeller étais t'il beaucoup mieux ,mais reste que ses compagnies devrais donner plus
bon samedi
Bien oui, Rejj, ce sont les entreprises qui engrangent le plus de profit qui
RépondreSupprimerexploitent le plus de travailleurs. As-tu une idée pour empêcher cette forme
d'exploitation ?