Article de Michel
Lejoyeux publié le 17 septembre 2013
dans
Psychologies.com
« On n'est pas loin d'avoir trouvé le gène du
bonheur. La découverte peut, selon la manière dont on l'envisage, intriguer ou
inquiéter.Beaucoup des éléments de notre personnalité et de notre humeur sont
pour partie contrôlés par les gènes. Pour le dire simplement, quand nous ne
nous sentons pas colérique, solitaire, quand nous avons envie d’aller vers les
autres, c’est peut-être que les molécules de notre cerveau et indirectement les
gènes fonctionnent bien.
Les chercheurs de l’université de Caroline du
Nord ont demandé à 80 volontaires de décrire leur niveau de bonheur et de
satisfaction face à leur vie. Puis, ils ont étudié les gènes de ces volontaires.
Ces travaux sont à la limite de la science et de la science fiction. Ils
suggèrent quand même que certaines conformations génétiques sont plus associées
au plaisir et à la bonne humeur que d’autres. Il pourrait exister des marqueurs
biologiques du bonheur comme il en existe de l’inflammation, des maladies
cardiovasculaires ou du diabète. Pourra-t-on un jour être prédictif et dire à
une personne qu’elle a ou non un risque d’être heureuse ou malheureuse ?
On pourrait aussi imaginer des stratégies psychologiques
différentes, selon que l’on est programmé pour la bonne ou la mauvaise humeur.
Celles et ceux qui sont plutôt programmés pour la morosité pourraient
développer des stratégies plutôt sur le mode de l’affrontement des difficultés.
Deux autres enseignements peuvent être tirés
de ces études.
Le premier est que notre relation au bien-être
et au bonheur n’est jamais si éloignée de celle de nos parents et de nos
grands-parents. Nous apprenons des générations qui nous précèdent et nous
enseignons à nos enfants en leur transmettant des paramètres biologiques et
psychologiques une relation au monde.
L’autre leçon à tirer de tout cela est que les
gènes, s’ils existent, ne sont jamais les seuls impliqués. Il y a toujours une
interaction entre notre psychologie, notre environnement et notre biologie.
Donc, pas de fatalisme, mais plutôt une incitation à « faire » avec
sa biologie, à mieux se connaître et à regarder dans sa famille pour trouver
d’autres pistes. »
Oui, le bonheur est-il génétique?
RépondreSupprimerAucune idée
Mais si c'est comme ça, je tient ces gènes de mon père et non de ma mère....
Bonjour Puce,
RépondreSupprimerC'est en effet assez étonnant comme hypothèse.
Et à vrai dire, je ne saurais à qui je dois mon aptitude au bonheur...
bonjour ou bon soir Messidor et Puce
RépondreSupprimerbien moi aussi je ne sais pas ,surement un peu des deux qui mon fabriqué,
bon la au dodo ou presque la
a deux mains
Bonsoir Rejj,
RépondreSupprimerOui, pas vraiment facile d'identifier la part de l'un et la part de l'autre. Et quand on
y pense, il peut s'agir des grands-parents, des oncles et des tantes.
Mais ce qui compte, c'est sûrement notre goût d'être heureux.
Bonne soirée, merci d'être passé !