Au deuxième jour du sommet de l’OTAN à Vilnius et près de 18 mois après le début de l’invasion russe, les membres du G7 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Canada, Allemagne, Italie, Japon) ont présenté un plan pour la sécurité de l’Ukraine.
Il s’agit de l’aider à faire face à l’offensive russe actuelle et de dissuader la Russie de toute « future attaque armée » contre son voisin.
Cette annonce, qui a provoqué la colère de Moscou, a été qualifiée de « victoire importante pour la sécurité de l’Ukraine » par Volodymyr Zelensky.
Après avoir vertement reproché mardi aux dirigeants de l’Alliance de ne pas avoir fixé de calendrier pour l’intégration de son pays à cette organisation, le dirigeant ukrainien a pris soin d’arrondir les angles au dernier jour du sommet.
Tout au long de la journée, il a multiplié les messages de remerciement pour l’« aide énorme » reçue par l’Ukraine.
« Merci beaucoup. Vous, tous les Américains, le Congrès […]. Vous êtes à nos côtés depuis les premiers jours de cette guerre. Nous y sommes très sensibles », a-t-il lancé à l’occasion d’un tête-à-tête avec son homologue américain Joe Biden.
Le chef de l’État ukrainien a aussi été interrogé sur les propos du ministre britannique de la Défense Ben Wallace, qui a souligné que son pays n’était « pas Amazon » quand il s’agit de fournir des armes à l’Ukraine, suggérant que Kyiv pourrait faire montre de plus de « gratitude ».
« Nous avons toujours été reconnaissants envers le Royaume-Uni », a-t-il répondu, avant de s’interroger dans un sourire sur ce que le ministre avait voulu dire.
« Nous ne fléchirons pas ! »
« Nous ne fléchirons pas ! », a lancé Joe Biden, dans un discours à l’Université de Vilnius, soulignant que le président russe, Vladimir Poutine, avait échoué dans sa tentative de « briser » l’Alliance atlantique.
« L’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN », avait-il assuré un peu plus tôt. Mais en attendant, « nous allons aider [les Ukrainiens] à bâtir de fortes capacités défensives sur terre, sur mer et dans les airs », a-t-il dit, avant de louer le courage de ce pays, un exemple « pour le monde entier ».
Joe Biden s’est ensuite rendu en Finlande, pays voisin de la Russie qui a fait en avril une entrée historique dans l’OTAN, dernière étape de la tournée européenne qu’il avait entamée à Londres.
La déclaration du G7 constitue un cadre en vue de la conclusion ultérieure d’accords bilatéraux entre ses États membres et Kyiv détaillant les armes qu’ils fourniront.
Huit autres pays se sont joints à cette initiative, selon Madrid : l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, l’Islande, la Norvège, le Danemark, la Pologne et la République tchèque.
« Nous devons nous assurer que, quand la guerre se terminera, il y ait des mécanismes crédibles en place pour la sécurité de l’Ukraine afin que l’histoire ne se répète pas », a aussi fait valoir le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant la première réunion du « Conseil Ukraine-OTAN » avec Volodymyr Zelensky.
« Aujourd’hui, nous nous rencontrons en tant qu’égaux et j’attends avec impatience le jour où nous nous rencontrerons en tant qu’alliés », a poursuivi le Norvégien, qui vient d’être reconduit pour un an à la tête de cette organisation.
« Conditions » [...]
Pour lire la suite et l’article en entier,
Anne-Laure Mondesert
Agence France-Press
La Presse, mis à jour le 12 juillet, mis à jour à 11h17
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