C’était hier le jour le plus animé au bord du fleuve et probablement le plus exaltant de l’année. Le matin avait ce calme inquiétant qui précède les tempêtes.
On les avait entendues durant la nuit, leurs cris perçaient les fenêtres. Et bientôt, même avant le lever du soleil, on put observer des points noirs marquant la pâleur des nuages embrumés.
Elles arrivaient par centaines, elles arrivaient par milliers, envahissant le ciel, en envolées bruissantes, leurs voix déchirant le silence.
Et tout le jour, du matin au soir, on assista, muets d’étonnement, à ces interminables défilés qui marquent le retour des bernaches. Encore ce matin, elles poursuivent leur voyage en rasant de près les eaux du fleuve.
Bonne fin de voyage, amies voyageuses !
Bonjour Messidor,
RépondreSupprimerQuelle chance tu as de pouvoir les observer ainsi!
Je suis heureuse pour toi.
Bonjour Nancy,
SupprimerC’est vrai, c’est une chance que j’ai et je l’apprécie,
crois-moi. C’est aussi la raison pour laquelle
j’ai envie de la partager.
Merci d’être passée par ici, joyeux printemps !