vendredi 7 juillet 2023

Jour 499 - Nous avons besoin d’honnêteté dans nos relations avec l’OTAN, soutient Zelensky



(Prague) Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que Kyiv voulait de l’« honnêteté » dans ses relations avec l’OTAN, à quelques jours d’un sommet crucial de l’Alliance atlantique en Lituanie et au soir d’une frappe russe meurtrière sur Lviv condamnée par l’UNESCO. 

 CE QU’IL FAUT SAVOIR
 
. Le chef de Wagner Evguéni Prigojine serait en Russie selon le président biélorusse ; 

. Une frappe russe a fait plusieurs morts à Lviv ; 

. Les autorités ukrainiennes de Zaporijjia, ville située à 50 km de la gigantesque centrale nucléaire éponyme, se préparent au pire scénario ; 

. Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi à Sofia pour évoquer la livraison d’armes dans une Bulgarie grande productrice de munitions ; 

. « Nous avons besoin d’honnêteté dans nos relations » avec l’OTAN, a affirmé Volodymyr Zelensky devant la presse à Prague. 

Volodymyr Zelensky est arrivé à Prague après une visite jeudi en Bulgarie pour discuter de l’adhésion à l’OTAN et plaider pour une accélération de la livraison d’armes par ce pays grand producteur de munitions, en pleine contre-offensive de Kyiv.   

« Nous avons besoin d’honnêteté dans nos relations » avec l’OTAN, a affirmé Volodymyr Zelensky devant la presse à Prague, aux côtés du président tchèque Petr Pavel. Il est temps de démontrer « le courage et la force de cette alliance », a-t-il ajouté.  

Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il voulait que l’Ukraine reçoive un « signal clair » qu’elle rejoindrait l’OTAN. « L’Ukraine n’a pas reçu d’invitation sous une forme ou une autre », a dit M. Zelensky. « Je pense qu’il est nécessaire de démontrer la force et l’unité de l’Alliance », a-t-il ajouté. 

Les Alliés cherchent encore une ligne commune sur les garanties de sécurité qu’ils sont prêts à accorder à Kyiv ainsi que sur l’invitation à l’Ukraine à rejoindre à terme l’OTAN. 

Concernant la contre-offensive ukrainienne, il a admis qu’elle n’était « pas rapide » mais que les troupes de Kyiv avançaient.   

« L’offensive n’est pas rapide, c’est un fait », a-t-il reconnu. « Mais néanmoins, nous avançons, nous ne reculons pas comme les Russes », a assuré à des journalistes le président ukrainien à Prague. « Nous avons maintenant l’initiative ». 

Vendredi en Turquie 
Le président ukrainien se rendra également vendredi à Istanbul pour s’entretenir avec le chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan, au moment où Moscou menace de se retirer de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes parrainé par la Turquie. 

De son côté, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a assuré jeudi que le sulfureux patron du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, se trouvait en Russie, malgré l’accord passé après sa rébellion avortée qui prévoyait qu’il s’exile en Biélorussie.

Selon lui, les combattants de Wagner se trouvent eux aussi « dans leurs camps permanents » de l’est de l’Ukraine et non en Biélorussie, « pour le moment ». 

Pendant ce temps sur le terrain en Ukraine, la nuit de mercredi à jeudi a été marquée par une frappe russe sur Lviv, grande ville de l’Ouest rarement ciblée, qui a tué sept personnes, dans l’attaque la plus destructrice sur cette région depuis le début de la guerre, selon les autorités. 

« Cette attaque, la première dans une zone protégée par la Convention du patrimoine mondial depuis le début de la guerre le 24 février 2022, est une violation de cette convention » de l’UNESCO, a réagi jeudi l’organisation onusienne basée à Paris. Un bâtiment historique classé au Patrimoine de l’UNESCO a été touché. 

La salve de missiles russes qui a touché Lviv pendant la nuit a endommagé plus de 30 immeubles et d’autres bâtiments, selon les autorités locales. 

« Il s’agit de l’attaque la plus destructrice contre la population civile de la région de Lviv depuis le début de la guerre », a relevé sur Telegram le chef de l’administration militaire régionale, Maksym Kozytsky. 

Au moins sept personnes ont été tuées et plus de 30 blessées, selon le ministère de l’Intérieur.

« Je me suis réveillée à cause de la première explosion, mais nous n’avons pas eu le temps de quitter l’appartement. Il y a eu une deuxième explosion, le plafond a commencé à tomber », a raconté à l’AFP Olya, une habitante.   

 « Ma mère est morte » [...] 
Pour lire la suite et l’article en entier, 

Barbara Wojazer avec Yuri Dyachyshyn à Lviv, 
Agence France-Presse 
La Presse, mis à jour le 6 juillet 2023 à 18h54

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