samedi 16 mai 2015

L’infiniment petit



« Dès qu'on accorde une attention 
soutenue à la moindre chose, 
même à un brin d'herbe, 
cela devient alors un monde en soi -
mystérieux, impressionnant, 
d'une splendeur indescriptible. »

Henry Miller 
romancier américain (États-Unis) 
1891-1980

vendredi 15 mai 2015

Semer tous les jours...



« Le bonheur, c'est, je crois, 
comme semer des petites graines de fleurs 
dans un champ de cailloux... 
Au début, on se demande bien pourquoi on le fait. 
Mais quand on en sème tous les jours, 
à un moment donné, 
on a un joli champ de fleurs 
au lieu d'un champ de cailloux… »

 François Paquette 
musicien québécois 
né en 1964

jeudi 14 mai 2015

Verdure


« Faut-il mépriser tout 
ce qui ne dure pas éternellement ? 

Ni la verdure, ni les fleurs ne durent toujours. 
Cependant, qu’elles sont belles et, sans elles,  
que la terre serait triste, qu’elle serait laide. »

 Félicité Angers dite Laure Conan 
 écrivaine québécoise 
 1845-1924

mercredi 13 mai 2015

Dire merci !


« Poète, 
Toi, du moins, ne sois pas ainsi. 
Au temps, comme il vient, 
dis merci, 
Au soleil, à la pluie aussi, 
Et tâche d’être, et le souhaite, 
Grenouille et cigale à la fois, 
Pour chanter tout ce que tu vois 
De bon cœur et de belle voix. »

Jean Richepin 
poète et romancier français 
1849-1926


mardi 12 mai 2015

Penser sa vie



Le philosophe, c'est celui qui,
dans la simplicité, voire le dénuement, 
met de la pensée dans sa vie 
et sa vie dans sa pensée. 

Michel Onfray 
philosophe français 
né en 1959

lundi 11 mai 2015

Douce pluie de printemps



Il y a partout, mélangées aux particules 
de l'air que nous respirons, 
des particules d'amour errant. 
Parfois elles se condensent 
et nous tombent en pluie sur la tête. 
Parfois non. 
C'est aussi peu dépendant de notre volonté 
qu'une averse de printemps. 
Tout ce qu'on peut faire, 
c'est de rester le moins souvent à l'abri. 

Christian Bobin
poète et philosophe français
né en 1951

dimanche 10 mai 2015

Promesse d’été


Mon bonheur d'hier, ce fut d’accueillir ce charmant invité que j’attendais depuis le début de la semaine. J’avais pris soin d'accrocher l’abreuvoir au crochet du berger, je me disais qu’après tous les migrateurs que j’avais vus passer, il ne tarderait plus à être séduit par la tiédeur des jours. Et c’est hier que je l’ai aperçu une première fois. Un immense plaisir de retrouver ce bijou miniature.
Si nous sommes si heureux de revoir ces oiseaux qui viennent de loin, c’est parce qu’ils nous assurent, à leur manière, que nous aurons droit à l’été.

Pour en savoir davantage sur le colibri à gorge rubis: