samedi 13 septembre 2014

Le cadeau du réveil






« Voir, entendre, aimer.
La vie est un cadeau dont je défais
les ficelles chaque matin au réveil. »

Christian Bobin
écrivain français
né en 1952


Ce que ne contient aucun dictionnaire, 
c'est l'art de lier les milliers de mots qu'on y trouve.
 Merci, monsieur Bobin, de partager votre remarquable savoir !

vendredi 12 septembre 2014

Un départ attristant


Mon bonheur de la semaine, ce fut incontestablement la visite de ce colibri que j’ai pu capter en vol, une première dans ma jeune carrière d’apprentie-photographe. Malheureusement, ce plaisir fut de courte durée car je ne l’ai pas revu depuis, ni lui ni aucun des membres de sa petite famille. 

Probablement reparti vers un climat plus clément, je ne le blâme pas, bien que son départ me consterne et m’attriste.




Un voyage qui en dit long

« La grande capacité de vol du Colibri à gorge rubis lui permet de traverser le Golfe du Mexique sans escale soit une distance de 650 kilomètres. Il est capable d'effectuer un vol migratoire de 1 000 km sans arrêt avec une réserve de graisse de 2 g soit une masse corporelle additionnelle égale à son propre poids. Le temps de parcours est estimé à 26 heures. Contrairement à une certaine croyance populaire, les abreuvoirs ne retarderaient d'aucune manière leur migration.

Au cours des 6 dernières années, autour de mes mangeoires situées à ma demeure au Lac-Saint-Charles, petite municipalité située à environ 15 km au nord de la ville de Québec, son arrivée printanière s'est effectuée aux alentours du 3 mai et son départ le plus tardif, le 11 septembre. […]»

Pour en savoir davantage, lire les observations de Robert Morin, cet autre passionné des colibris, sur le site où j’ai puisé cet extrait:


jeudi 11 septembre 2014

La fin de l'été




« Rappelons-nous nos beaux jours, les jours où nous étions gais,
où nous étions plusieurs, où le soleil brillait,
où les oiseaux cachés chantaient après la pluie,
les jours où nous nous étions promenés dans le jardin ;
le sable des allées était mouillé,
les corolles des roses étaient tombées dans les plates-bandes,
l'air embaumait.
Pourquoi n'avons-nous pas assez senti notre bonheur
quand il nous a passé par les mains ?
Il eût fallu, ces jours-là, ne penser qu'à le goûter
et savourer longuement chaque minute,
afin qu'elle s'écoulât plus lente ;
il y a même des jours qui ont passé comme d'autres,
et dont je me ressouviens délicieusement. »

Gustave Flaubert
écrivain français
1821- 1880
Novembre 


Je vous invite à prendre le temps de lire le beau texte de Pascal  Henrard qui commence ainsi:


« Se rappeler du 11 septembre comme d'un moment où le soleil était plus fort que la poussière, où derrière la violence aveugle surgissait la lumière, où tout à coup la somme des individualistes devenait pure générosité désintéressée. […]»


mercredi 10 septembre 2014

Des oiseaux en danger !


Un article publié dans Le Devoir de ce matin (10 /09/14) m’a particulièrement touchée. Voir le lien sous la citation.





« Si le monde est devenu trop dangereux pour qu'on y vive,

ce n'est pas à cause des gens qui font le mal,
mais à cause de ceux qui les laissent faire sans bouger. »

Albert Einstein
physicien-théoricien d’origine allemande
1879-1955




mardi 9 septembre 2014

À la recherche du bonheur ?

Ouvrez l'oeil, les colibris sont vifs et silencieux, 
mais quel bonheur de les voir se poser !






« Le bonheur est comme l’oiseau,
il se pose où il veut. »

Proverbe russe

lundi 8 septembre 2014

La lune ce matin...






La lune avait ce visage séduisant ce matin au moment de disparaître dans les eaux du fleuve. Elle m'a rappelé ce cri du coeur que lance le héros du film Sunshine.

  

« Si Dieu n’existe pas,
 et qu’il n’a jamais existé,
pourquoi est-ce qu’il nous manque à ce point ? »

Extrait du très beau film Sunshine
de Istvan Szabo 

Pour en savoir plus sur l'invention de Dieu, un livre:



dimanche 7 septembre 2014

Avancer dans l'immensité du monde





« Grâce à la route, je me suis mis en marche, grâce à la marche,
je me maintiens en mouvement et, paradoxalement,
c'est quand j'avance, devant moi, que tout s'arrête :
le temps et l'obscure inquiétude de ne pas le maîtriser. »

Sylvain Tesson
écrivain et voyageur français
né en 1972
Petit traité sur l'immensité du monde