samedi 11 juillet 2015

Vacances en France (7) La mer avec pas de fenêtres !

Port-Vendres, vue des quais

J’aurais tort de bouder mon plaisir de nous installer à Port-Vendres; même si le port n’a pas grand-chose du village de pêcheurs mentionné dans les guides, le bourg est charmant, les rues étroites sont en pente et remplies d’escaliers, et les quais bordés de restaurants alléchants. Quant à la nature environnante, elle rappelle l’Italie sauvage des Cinqueterre avec ses cultures en étages et ses montagnes rousses picotées de vert.







Toutefois,  première contrariété, il y en aura au moins une autre, notre contact n’est pas au rendez-vous de 16 h. Encore heureux que nous ayons l’adresse du studio, mais Valérie n’est pas là pour nous accueillir et nous remettre la clé. Nous frappons chez la voisine qui, fort heureusement, connaît Valérie et nous permet de téléphoner, elle arrivera quelques minutes plus tard.




Le studio, je l’ai mentionné, est joli et bien équipé, mais il a un gros défaut, il n’a pas de fenêtres. Il est cependant éclairé par trois grands puits de lumière et il est climatisé. Je ne l’aurais pas loué si je l’avais su au moment de faire les réservations, l’annonce ne mentionne évidemment pas l’absence de fenêtres et la photo publiée montrant une petite table devant un grand panneau de fleurs est trompeuse, j’avais cru à un balcon fleuri, pas à une photo géante collée sur un mur. Tout est propre et fonctionnel, mais saurons-nous nous adapter à cette grande pièce sans fenêtres ? Nous répondrons en nous posant la question tous les jours de notre séjour à Port-Vendres, non, nous n’aimons pas nous sentir enfermés, tout comme les chats de la place qui semblent préférer les fenêtres à barreaux que pas de fenêtre du tout.







Qu’à cela ne tienne, nous avons une belle semaine devant nous pour découvrir la région, à commencer par une randonnée à Collioure, le village voisin, dont on nous a beaucoup vanté les charmes. En fait, on les a tant vantés à tout le monde que le village est bondé et que les stationnements débordent. Il faudra nous y rendre à pied, une promenade d’une heure, la ville est très jolie avec ses maisons aux teintes claires, frappant contraste avec le bleu du ciel et de la mer, mais le marché nous décevra par son manque d’originalité. Bref, nous n’y passerons pas plus d’une demi-journée et n’en aimerons que davantage Port-Vendres où les restaurants nous offrent dès le premier soir la meilleure soupe de poisson et les meilleures moules gratinées que nous ayons dégustées. 


Collliooure, sa vieille tour, ses maisons claires et la côte méditerranéenne

Quant à la côte méditerranéenne, elle nous réservera d’autres surprises.


vendredi 10 juillet 2015

Vacances en France (6) Vers la côte



Nous voici au premier tiers de notre voyage et, déjà, il nous faut quitter un lieu que nous avons chéri. Le joli village où nous habitons, sa tour de l’horloge qui sonne aux demi-heures mais qui a la politesse de s’interrompre la nuit, les murs de Saint-Laurent et ses porches fleuris, ses chats attachants et curieux, la maison du Fort, cette drôle d'habitation qui nous a tant étonnés par sa situation et sa décoration, le village voisin où nous avons si bien mangé. Déjà, les instants précieux passés ici s’estompent pendant que nous bouclons nos valises, prenons le petit-déjeuner dans la grande cuisine,  lavons la vaisselle, vidons le frigo. Dans quelques minutes, nous reprendrons la route, dans quelques secondes, nous serons partis, laissant derrière nous des moments dont nous ne conserverons que des images diffuses. N’est-ce pas ainsi que se fabriquent les souvenirs !









Nous avons conçu ce voyage en trois étapes bien distinctes, principalement en raison des locations offertes du samedi au samedi. Le logement de la deuxième semaine sera très différent du premier. Je n’avais pas vraiment le choix, celui que j’aurais aimé pour ce deuxième séjour, La petite maison du pêcheur à Collioure, n’était plus libre au moment où j’ai fait les réservations. Il restait peu de logements meublés pour deux, j’ai opté pour un studio au mobilier coloré et au décor résolument moderne. Nous allons vers Port-Vendres sur la côte méditerranéenne, pas très loin de l’Espagne où nous irons sans doute faire quelques randonnées.







Un dernier regard sur la petite terrasse, un dernier câlin à Sacha, le chat des voisins, un dernier arrêt à Saint-Quentin, un dernier regard sur la campagne uzégeoise et la petite Kia fait son entrée sur une autoroute où la limite de vitesse est de 130 km h. Ouf ! Gros contraste avec le rythme du voyage ! Mon compagnon angoissé adresse quelques paroles injurieuses à l'endroit de chauffeurs fous qui jouent les cascadeurs automobiles. De ces énergumènes au profil hollywoodien, il y a une recrudescence sur les voies rapides, de quoi se poser des questions. Nous considérons comme une chance de ne pas rater la sortie qui mène à la côte, mais quelle déception de nous retrouver dans des banlieues aux villas cossues conçues pour de riches joueurs de golf, tous vêtus de pantalons immaculés et de t-shirt rayés. On se croirait à Tampa ou à Miami Beach.


Par chance, nous traversons une petite ville qui semble respirer l’authenticité. Nous avons rendez-vous à 16 h à Port-Vendres, nous avons largement le temps de casser la croûte dans un petit resto sans prétention où une jeune serveuse nous accueille avec un franc sourire. Une soupe froide au concombre et un poisson à la sauce provençale nous réconfortent. Ces repaires à touristes nous ont mis mal à l’aise, sommes-nous tombés sur une autre Côte d’Azur ? Aurons-nous droit à des paysages un peu plus sauvages ?



C’est ce que nous ne tarderons pas à découvrir.





jeudi 9 juillet 2015

Vacances en France (5) Les bons marchés !



Il n’y a pas de ville ou de village en France qui n'ait son propre marché en plein air. C’est un lieu de rassemblement animé où résidants et touristes se côtoient avec une bonne humeur réjouissante. Sous de grands parasols multicolores, on trouve à peu près tout ce qu’on propose dans un centre commercial, on peut s’y vêtir de la tête aux pieds, s’y soigner naturellement avec des tisanes et des huiles probablement magiques, on y trouve des objets pour décorer sa maison, on peut s’y procurer des semences et une profusion de plantes et de fleurs, on peut même s’y meubler si on a un penchant pour la brocante, le bambou ou les hamacs. 





Bien entendu, c’est d’abord et avant tout une indiscutable invitation à la gourmandise. Charcutiers, boulangers, pâtissiers, saucissiers, fromagers, poissonniers, épiciers (les vrais) et artisans cuisiniers se réunissent pour nous faire fondre de désir. Comme ces rencontres festives ont lieu le matin, il faut une nature farouchement ascétique pour résister à ses plaisirs gourmands ou ne pas se précipiter ensuite dans un resto aux menus alléchants.



C’est à Anduze, une petite ville charmante aux maisons claires, sise au pied des Cévennes, que nous avons connu nos premières tentations. Cette ville de moins de 4000 habitants a vraiment tout pour plaire, des stationnements gratuits, un grand parc ombragé où il fait bon se reposer après avoir beaucoup marché, des cafés-terrasses accueillants, une petite gare coquette et un marché qui installe ses étals et ses marchands ambulants sur la place de l’hôtel de ville pour s’étendre et se répandre ensuite dans un labyrinthe de rues piétonnières. C’est un plaisir d’y flâner, de s’arrêter, de humer, de goûter et de flairer les bonnes aubaines. 







Nous aurions intérêt à faire de même chez nous et à offrir de semblables lieux de rassemblement colorés où on trouverait à la fois des produits régionaux et des objets d’artisanat, ne serait-ce que pour concurrencer les centres commerciaux déprimants qui se multiplient en banlieue, affadissant les paysages avec leurs chaînes de magasins identiques et sans originalité. 

Des projets inspirants à transmettre à des audacieux qui ont trente ans de moins que nous et des idées de partage plein la tête.

mercredi 8 juillet 2015

Vacances en France (4) «J’ai un beau château !»


À chaque jour sa surprise, c’est dans un bourg pratiquement ignoré des guides que nous ferons une des belles découvertes de notre séjour en pays provençal. Certes, nous n’avons pas l’habitude chez nous de voir apparaître un château au détour d’une route; en France, le moindre village semble avoir le sien. Lussan en a un, bien restauré, qui se dresse fièrement sur un plateau calcaire, au centre d'immenses champs verdoyants entrecoupés de nappes de lavande.




Ce n’est pas tant le château qui fascine que la sobriété du village bien protégé par ses remparts et la vue panoramique qu’il offre sur la campagne. Peu de touristes arpentent ses rues étroites pour y admirer ses maisons de pierre, peu de commerçants y vendent leurs marchandises, peu de voyageurs s’intéressent à son histoire durement marquée par les guerres de religion. C’est pourtant un charmant et paisible village comme il y en a tant, qui s’enorgueillit de son passé, des hommes qui l’ont bâti, de ses batailles gagnées ou perdues.



L'histoire de ce pays qui a vu naître nos ancêtres déborde d'événements sanglants, il est bien loin de nos jeunes révolutions tranquilles, c’est un creuset de drames et de catastrophes que l’on n’a jamais fini d’explorer. Mais ce n’est pas le moment de nous y plonger, nous le ferons au retour, l’heure est à la légèreté, à la jouissance et à la contemplation. Le soleil tape, le ciel est impeccablement bleu, à peine quelques fins nuages pour lui donner encore plus d’éclat.






Après un dîner sur la terrasse de la maison de Saint-Laurent, nous irons marcher dans la nature qui l’environne. Marie nous a parlé d’une rivière qui serpente le long d’un sentier de randonnée, nous irons voir de plus près les merveilles que dissimulent les sous-bois.







mardi 7 juillet 2015

Vacances en France (3) La mémoire infidèle

Les Baux de Provence, une rue

Retourner dans un lieu qu’on a vénéré, c’est s’exposer à des déceptions, c’est mettre ses souvenirs à l’épreuve, c’est se poser des questions sur le temps qui passe et la mémoire si effrontément infidèle qui est la nôtre. C’est ce que nous avons éprouvé en retournant visiter Les Baux de Provence, un petit village niché dans un site remarquable. Bien entendu les pierres n’ont pas bougé, le bourg est toujours là, magnifiquement perché entre les rochers, et les réflexions mêlées d’étonnement et d’admiration qu’il suscite sont encore les mêmes, pourquoi les hommes ont-ils construit des villages dans des lieux aussi peu accessibles ? Quels efforts, quel travail acharné il leur a fallu fournir pour ériger ces murs élevés patiemment, pierre par pierre !


Les Baux de Provence, le site entourant le village, où on peut voir des habitations récentes et des piscines.

Pourtant, la magie première n’opère plus. Bien sûr, il n’y avait pas en 1976 tous ces touristes en culottes courtes et en casquettes qui sortent de cars bondés pour se procurer cartes postales et souvenirs. Les boutiques y pullulent, c’est vrai, mais les objets qu’on y offre ne sont pas aussi triviaux qu’on pourrait le supposer, il y a de jolies choses, des créations originales, des oeuvres d’art peut-être. Ce qui nous a semblé différent, et c’est là que les souvenirs s'imprécisent et s’éparpillent comme des pétales fanés, c’est qu’il y avait encore à l’époque où nous y sommes venus des joueurs de boules et des petits cafés où il faisait bon savourer un pastis en ne faisant rien. Dans nos souvenirs, ce village était habité de chats et d’humains, il était vivant.

 Je me suis demandé comment il serait à la tombée du jour, quand les visiteurs reprendraient la route de leur hôtel, quand les boutiquiers refermeraient les rideaux de fer de leurs commerces et les artisans les fenêtres de leur atelier.



Un chat orange allait-il surgir d’une petite ruelle et venir frôler nos jambes, en quête d’une caresse, une dame et sa petite fille allaient-elles ouvrir les volets de leur maison pour observer le soleil disparaître à l’horizon ?


Vignes et lavandes se côtoient

Nous n’avons pas attendu la fin de cette belle journée pour avoir une réponse, nous sommes repartis sans savoir si ce village était encore habité. Nous avons repris la route vers notre maison de location, traversant d’autres villages, nous emplissant les yeux de champs de lavande, de vignes vertes ou de blés dorés. 



Et nous avons retrouvé dans la maison de Saint-Laurent les chatons qui aiment venir nous épier derrière la fenêtre. 




Ce soir-là, nous avons mangé à la maison.




lundi 6 juillet 2015

Vacances en France (2), Saint-Quentin-la-Poterie


Le restaurant où nous mangeons le soir de notre arrivée possède une petite cour intérieure charmante où des gourmands sont déjà attablés devant des plats appétissants. Qu’il fait bon manger en plein air après le coucher du soleil sans avoir besoin d’enfiler un coton ouaté! Est-ce parce que nous avons une faim de loup que tout est si délicieux ? Je choisirai en entrée le meilleur chèvre chaud du voyage avec croûtons et lardons joliment disposés sur un nid de verdure tandis que mon goûteur se régalera d’un tartare de magret de canard, servi lui aussi sur une salade fraiche. La tranche d’agneau grillée qui fait ensuite ses délices, j’en dégusterai une semblable quelques jours plus tard, nous reviendrons à La cuisine du boucher une autre fois avec un égal plaisir. Je me contenterai donc ce soir d'un magret de canard et de frites, délicieux, il va sans dire.

Nous reverrons souvent aux menus des restaurants les mêmes plats emblématiques que ceux dégustés le premier soir. Cela n’a rien d’étonnant, les régions que nous visitons offrent leurs produits locaux les plus réputés et le canard est souvent à l’honneur, ce qui n’a rien pour nous déplaire. Cependant, il ne nous a pas semblé meilleur que chez nous, nous avons d'excellents produits au Québec et de très bons restaurants qui les mettent en valeur. En France comme ailleurs, les chaînes de restauration rapide font une concurrence féroce à la bonne cuisine en freinant la créativité des cuisiniers. Pensant faire un bon choix, c’est dans le plus pittoresque des villages français que nous avons consommé un burger dégoulinant de sauce, copie conforme de celle du biguemac. Seule note originale à ce sandwich qui s’annonçait différent, le fromage de chèvre. 





Au lendemain de notre arrivée, nous parcourrons avec plaisir les petites rues du village où nous avons si bien mangé. Saint-Quentin-la-Poterie tire son nom des artistes céramistes qui y vivent et produisent leur art depuis plus de cent ans. On y trouve un musée de la poterie et bon nombre de boutiques qui témoignent de la présence d’artistes de la terre cuite. Les vitrines des commerces sont soignées, les devantures fleuries souvent peintes de couleurs vives, et on y trouve des restaurants, des cafés et des artisans boulangers. Nous aurons l’occasion de le remarquer, les plus beaux villages de France sont étroitement liés à la présence d’artistes qui y tiennent boutique dans leurs murs, ce qui ajoute au plaisir de la visite. 





Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas revenus en France pour faire la tournée des monuments, des cathédrales et des musées, ce que nous avions fait en 76. Nous sommes là pour nous imprégner des couleurs de la campagne, des jardinets fleuris et des vieilles pierres, nous fuirons donc les grandes villes et même les petites comme Uzès, jolie, mais encombrée de voitures et envahie par les touristes. 


La  place de la fontaine dans la jolie ville d'Uzès

Nous roulerons lentement, à un rythme qui convient à notre âge. Et tant mieux si nos yeux se décolorent en vert et prennent la couleur des paysages, nous serons curieux de tout, attentifs aux détails et aux effets de lumière, nous voyagerons heureux !











dimanche 5 juillet 2015

Vacances en France (1) Le jour le plus long

Porte d’accès à notre premier lieu de résidence, à Saint-Laurent-la-Vernède

Partir en avion marque la première coupure entre deux mondes, entre le rêve et la réalité. C’est un mélange de magie et d'inconfort, magie de circuler dans les airs avec 248 parfaits inconnus, inconfort parce qu’il faudra rester assis pendant les 8 ou 9 heures que durera l’envolée jusqu’à Marseille. Ce mélange d’émerveillement et d'agacement est sans aucun doute le passage obligé vers un premier dépaysement.

Prendre possession de la voiture, puis se remettre au volant d’un véhicule à traction manuelle est le deuxième défi, celui qu’aura à relever seul mon compagnon de vie et de voyage. Pour toutes sortes de raisons qu’il serait trop long d’expliquer ici, je ne conduis pas de voiture, c’est donc mon amoureux qui sera l’unique chauffeur de notre périple et nous trimballera sur 4000 kilomètres de routes fort bien entretenues et balisées, propres à faire rougir tous les asphalteurs du monde et le réseau routier québécois au grand complet. Il s’en acquittera de façon magistrale, c’est un conducteur prudent et expérimenté avec lequel on se sent toujours en sécurité, même sur des routes en lacets ou des virages en épingles à cheveux.


Avec une excitation imprégnée de fatigue, dans la petite Kia toute neuve, nous parcourons les premiers kilomètres séparant Marseille du petit village de St-Laurent-la-Vernède, notre première destination. La carte sur les genoux, j’essaie de guider tant bien que mal sans perdre une image de cette France que nous retrouvons avec autant de crainte d’être déçus que d’impatience d’être séduits de nouveau. Sera-t-elle aussi extraordinaire que dans nos souvenirs d’il y a trente ans ? Le lieu de résidence que j’ai choisi pour la première semaine de notre périple sera-t-il aussi accueillant que les photos publiées sur Internet le laissaient présager ? Arriverons-nous à l’heure au rendez-vous fixé pour obtenir les clés de la maison de St-Laurent ?


Comme pour répondre à nos questions, un gros orage éclate, obligeant mon ami à encore ralentir l’allure et m’incitant à regarder ma montre sur laquelle les aiguilles s’approchent à toute vitesse de seize heures. Les panneaux indicateurs impossibles à lire avec cette pluie, nous n’avons d’autre choix que de nous arrêter pour téléphoner à Marie, notre contact sur place, retarder l’heure de notre rendez-vous et demander le chemin le plus court pour nous y rendre.  Pas de boîtes téléphoniques à l’horizon, c’est dans un centre commercial doté d’un indispensable MacDo, que nous devons nous arrêter. Un jeune homme, dont je me promets de signaler l’amabilité au géant américain afin qu’il soit nommé meilleur employé de France, nous prête gentiment son cellulaire et nous indique la route.


Enfin, la pluie cesse, le soleil vient sécher la chaussée, la lumière nous enveloppe et se produit l’enchantement de voir une verte campagne se dérouler sous nos yeux. Et apparaît dans son écrin de verdure le charmant village qui ne compte aucun hôtel et qu’un seul restaurant, malheureusement fermé le jour de notre arrivée. Marie s’empare de nos valises et nous entraîne à sa suite entre de magnifiques murs de pierre vers la porte verte entourée de fleurs qui sera notre demeure. Une puissante odeur d’humidité nous étreint en entrant, qui finira par se dissiper en ouvrant les fenêtres. La maison, décorée par un passionné de la brocante, est un véritable musée. La cuisine est au sous-sol, munie d’un poêle au gaz et bien équipée, la salle de toilette est aussi au sous-sol, mais possède une entrée séparée que l’on rejoint par un escalier périlleux, et la chambre est à l’étage.



Le village de Saint-Laurent-la-Vernède, la tour de l'horloge


La porte d’entrée de la maison de St-Laurent

Nous serons heureux dans cette étrange maison qu’affectionnent les chats, nous y prendrons quelques bons repas dans la cuisine ou sur la minuscule terrasse. 

Mais pour l’instant, il est près de 23 h à notre heure et nous mourons de faim. Le village voisin, Saint-Quentin-la-Poterie, possède un excellent restaurant où nous ferons deux des très bons repas du voyage.





La salle de séjour et l’échelle qui monte à la mezzanine où se situe une des deux chambres


Une maison décorée par un passionné de la brocante