samedi 11 janvier 2014

La citation du samedi





«Le bonheur est un oiseau
qui se pose sur la paume de la main ;
pour le garder il ne faut pas essayer de le saisir. »



Noureddin Khedim

vendredi 10 janvier 2014

La citation du jour




« Prends pour te connaître le temps qu’il faudra.
Rien qu’à te connaître, tu voyageras. »

Gilles Vigneault

jeudi 9 janvier 2014

Le sourire du chat




« La vraie paresse, c’est de se lever à six heures du matin
pour avoir plus longtemps à ne rien faire. »

Tristan Bernard

mercredi 8 janvier 2014

Un oiseau à observer et à connaître




Je me considère chanceuse d’avoir pu photographier ce charmant petit oiseau bleu qui se promenait la tête en bas sur l’un des peupliers deltoïdes qui bordent le terrain. La photo n’est pas très nette, les conditions n’étaient pas idéales, j’en ferai d’autres… Chose certaine, un petit être à découvrir comme en témoigne l’extrait qui suit.

La Sittelle à poitrine blanche
extraits de Wikipédia (voir lien ci-dessous)

«La Sittelle à poitrine blanche se nourrit sur les troncs d'arbres et les branches, souvent la tête en bas. Elle place une graine dans une crevasse de l'écorce et tape dessus pour l'ouvrir avec le bec. Elle peut aussi cacher de la nourriture dans ces crevasses pour plus tard. Elle escalade les troncs de bas en haut et inversement. Elle cherche des insectes cachés dans les crevasses le long des branches. Elle peut se nourrir sur le sol en sautillant. Ce sont des oiseaux diurnes. La Sittelle à poitrine blanche ne migre pas, et défend son territoire toute l'année. Celui-ci est dominé par le mâle, mais les deux sexes vivent sur le même territoire. Pendant l'hiver, ils peuvent l'abandonner pour trouver de la nourriture ailleurs en rejoignant des groupes d'autres oiseaux, et en fréquentant les mangeoires. La sittelle à poitrine blanche est monogame. Les couples restent unis toute l'année, jusqu'à la mort ou la disparition de l'un des deux partenaires. La parade nuptiale comprend des chants nuptiaux par le mâle, et des offrandes de nourriture à la femelle. Quand un couple est en train de creuser un trou, les partenaires se félicitent l'un l'autre. Le mâle travaille avec empressement, enlevant les débris d'écorce ciselés par la femelle. Il se pavane autour d'elle, et piaille dans le trou, ou voltige autour d'elle. Et tandis qu'elle couve les œufs, il la nourrit et prend soin d'elle. La Sittelle à poitrine blanche aime beaucoup dormir dans son propre nid, l'utilisant ainsi année après année, le nettoyant ou le creusant au moment de la nidification. Quand un prédateur vient près du nid, la sittelle réplique en donnant des coups de bec et en agitant ses ailes, lançant des sons tels que « hn-hn ». Quand les parents quittent le nid, ils le nettoient autour avec des poils ou des plantes pour éviter que les prédateurs le trouvent grâce à son odeur. »




mardi 7 janvier 2014

La pensée du mardi




« Les oiseaux n’ont pas de frontières,
leurs chants sont les mêmes d’un pays à l’autre.
Ils ont une grande mission sur terre,
celle d’unir entre eux les migrants humains.»

Madeleine Gagnon

lundi 6 janvier 2014

La citation du lundi




Une petite phrase qui étonne et fait sourire quand on découvre le nom du personnage qui l'a prononcée, dont on ne s’attendrait pas à autant d’humilité et d’autodérision.



« Il faut toujours se réserver le droit
de rire le lendemain de ses idées de la veille.»

Napoléon Bonaparte

dimanche 5 janvier 2014

Le clin d'oeil du chat (11)




Un cadeau de trop...

Pour commencer la nouvelle année, ma mère adoptive m’a offert un jouet. Nom d’un chat, ce cadeau m’a mis en furie ! Elle me traite comme si j’avais six ans, moi qui en ai plus du double. Est-ce qu’elle s’attend vraiment à ce que je joue avec ce chiot en peluche, que je le mordille et que je l’envoie en l’air comme celui tout usé et bon pour la poubelle à qui j’ai déjà arraché une oreille…?  La pauvre, on voit bien qu’elle n’a aucune idée des problèmes d’articulations qui sont les miens !

Je n’ai pas voulu lui faire de peine, je ne lui ai pas dit qu’elle me déconsidère en me traitant comme un enfant. Cette manie qu’elle a de m’attribuer des sentiments humains, c’est de l’anthropomorphisme. Il est vrai que je n’ai jamais lutté très fort pour la détromper, je me suis souvent prêté au jeu en lui laissant croire que je suis heureux quand je ronronne, que je souris dans mon sommeil, que je médite comme Bouddha même quand je suis en sacristie. Parce qu’elle le désirait, j’ai appris à lire et à parler ; il m’arrive même de rire aux éclats pour lui faire plaisir. Mais depuis que j’ai lu un article (*) dénonçant ce trait détestable, je résiste mal à l’envie de lui faire comprendre que je suis un chat. Certes doté d’une intelligence et d’un sens de la réflexion remarquables, mais un animal quand même !

Je songe à imprimer cet article et à le laisser traîner dans le but qu’elle le lise, elle changerait peut-être d’attitude avec moi. C’est quand j’ai regardé le film Bestaire (** ***) de Denis Côté que j’ai constaté le traitement sordide que réservent les humains aux animaux en captivité. Un film qui ne juge pas, mais qui montre et « réagit à des décennies d’anthropomorphisme». J’admets qu’une différence existe entre eux et moi : je suis libre. Mais comme l’affirme Jean-Paul Sartre, «nous sommes condamnés à être libres», ce qui n’est pas forcément un cadeau.

Reste que quand, pour passer ma colère, j’ai voulu faire un sort au joli chiot qu’elle m’a offert, ma mère n’y a vu que du jeu ; rayonnante, elle s’est tournée vers mon père en s’exclamant : «Regarde comme il apprécie mon cadeau, il est en train de le mettre en pièces… ! »

L’article signé Charles Danten
*

À propos du film Bestiaire
**

*** Lien vers la bande annonce :