samedi 15 juin 2013

Bonheur de lecture



Même si j’attendais plus d’enchantement en me plongeant dans le plus récent ouvrage de Georges-Hébert Germain, j’ai apprécié des passages dans lesquels il raconte ses souvenirs d’enfance.


Extrait :
«Improbable, mais inoubliable souvenir. Je l’ai souvent visionné. J’en ai parlé à ma mère plusieurs fois, dans les dernières années de sa vie. J’en parle encore à Lise (sa sœur). Ni l’une ni l’autre n’est parvenue à se souvenir de ce si bel événement, de sorte que je commence sérieusement à douter de l’avoir vécu. Mais je ne pourrai jamais pour autant l’effacer de ma mémoire.
         Une gigantesque tempête portée par des vents épouvantables soulevait, ce jour-là, la plus sauvage poudrerie qu’on puisse imaginer. Nous marchions, Lise et moi, vers l’école qui se trouvait à deux  ou trois cents mètre de chez nous.La route était si enneigée qu’aucune voiture ne pouvait y passer. Tout était blanc. Nous foncions, frimousses au vent, l’un contre l’autre, secoués par les bourrasques et par d’irrépressibles fous rires. Parce que cette blanche cérémonie nous effrayait et nous émerveillait. Mais surtout parce que notre mère nous avait enroulés tous les deux dans le même très long foulard afin, nous avait-elle dit, qu’on ne parte pas au vent ou que, si jamais il nous enlevait, nous ne soyons pas séparés. Nous étions siamois, Lise et moi, ne formant qu’une seule et même personne. Pour la vie, car à cet âge, tout est toujours pour la vie. De temps en temps, nous nous retournions vers la maison, que nous pouvions à peine distinguer dans toute cette neige. Mais nous savions que notre mère était debout à la fenêtre et nous suivait du regard.
         C’est l’un de mes plus beaux et plus heureux souvenirs d’enfance. Comment aurais-je pu l’inventer? »

Tiré du livre Jadis, si je me souviens bien… de Georges-Hébert Germain, éditions Libre Expression.

vendredi 14 juin 2013

Les fraises sont sur nos étals


«Si dieu n’aimait pas les enfants, il aurait fait des fraises acides. »
Sylvain Tesson



Rouges et gorgées de soleil, elles attirent le regard et nous invitent irrésistiblement. N’hésitons pas à retomber en enfance et à nous emplir la bouche de ces bouchées de bonheurs gourmands.




jeudi 13 juin 2013

Le sourire du jeudi




«Bien que je ne croie pas en l’au-delà, j’emporterai
quand même des sous-vêtements de rechange.»

Woody Allen

Rire pour survivre
Article publié dans Psychologies.com

« Ce digne héritier d’une longue lignée de Juifs d’Europe de l’Est – qui a fini par s’installer aux Etats-Unis pour échapper aux persécutions de toute nature – a apporté à la culture américaine son humour corrosif, son sens de l’autodérision et sa capacité à rire des pires calamités. Les nouvelles de Woody Allen nous plongent dans un univers loufoque où l’absurde règne en maître.

Pourtant, ses films, dans lesquels il s’amuse à camper les mœurs des intellectuels new-yorkais, névrosés et adeptes (comme lui) du divan du psychanalyste, sont d’authentiques plongées dans l’âme humaine. Capable de provoquer le fou rire du spectateur, Woody Allen le mène simultanément aux limites du tragique. Car dans son œuvre, les grands problèmes existentiels – Dieu, le malentendu entre les sexes, la maladie, la morsure de la culpabilité, la tyrannie du doute et, bien sûr, la mort – ne sont jamais très loin.

Heureusement, l’humour lui permet de les tenir à distance. D’ailleurs, s’il se dégage de l’œuvre de Woody Allen une leçon de vie, c’est bien celle-ci :
« Aie de l’humour, et tu survivras ! »

Pour lire la suite et en savoir plus :

mercredi 12 juin 2013

Pour l'amour des chats!




«J’ai beaucoup étudié les philosophes et les chats,
la sagesse des chats est infiniment supérieure.»

Hippolyte Taine



Le chat
Le bonheur dans l'instant

Article non  signé publié dans Psychologies.com
(pour plus de détails, suivre le lien à la fin de l'article)

Autrefois divinisé puis diabolisé, le chat est devenu l’animal de compagnie de notre époque – situation plus prosaïque mais infiniment plus confortable, qui influe, de plus, sur notre bien-être. Peut-on être plus que le chat ? Plus troublant aussi ? On ne fréquente pas pêle-mêle gouttières et salons, Mahomet et les sorcières, la cour de Louis XV et les loges de concierge sans susciter bien des questions.

Le chat s’en moque : dressant sa queue en point d’interrogation, à la manière de Félix, matou philosophe des dessins animés, il excite notre curiosité, éveille notre imagination, stimule notre créativité et nous oblige à nous interroger sur nous-même. Ce maître à penser à fourrure améliore notre santé physique et morale, responsabilise les enfants et leur ouvre les portes de la communication non verbale, agissant également comme un ciment familial intergénérations : un as de la communication ! Proche et mystérieux, fantaisiste et tendre, le chat dispense sa joie de vivre à quiconque apprend à le connaître et, par là même, à l’aimer.

Prendre soin de son corps

Près de seize heures par jour passées à dormir, rêver, faire sa toilette ; surtout, une science innée des étirements et des assouplissements, la pratique des courses folles et des bonds de cabris : le chat n’a pas besoin – comme nous – de hanter les salles de sport pour exhiber un corps parfait, mais il nous incite à le faire !
Outre le fait de donner mauvaise conscience à celles et ceux qui négligent leur physique, le chat agit par sa présence comme un baume : le caresser fait baisser notre pression artérielle systolique, ses facéties nous font rire, notre stress diminue, nos insomnies aussi. Ce n’est pas pour rien que les Egyptiens avaient fait de lui le gardien du sommeil.

Savourer chaque minute

S’il engrange certains souvenirs, le chat ignore le futur et vit intensément l’instant présent. Cet hédoniste nous montre le bonheur ineffable d’une sieste dans un rayon de soleil, d’une pâtée offerte par une main amie, de quelques pas dans un jardin, d’un câlin les yeux dans les yeux. Le chat n’a pas besoin des mots des philosophes pour nous faire saisir avec éloquence que chaque minute doit être vécue et savourée comme si elle pouvait être la dernière.

Choisir la liberté

Opposer la fidélité du chien à l’indépendance et à l’« égoïsme » du chat relève du lieu commun. Le premier est un animal de meute qui accepte de recevoir des ordres et d’être le dernier maillon de la chaîne familiale ; le second ignore la hiérarchie et nous considère comme des partenaires. Le chat, animal égalitaire et forte personnalité, nous inculque deux principes, en nous obligeant à nous interroger sur les notions de propriété et d’individualité : il prône le partage fraternel et le respect de l’autre dans ses différences. Sa fidélité – réelle – vous sera acquise si vous avez compris la leçon !

Être toujours zen

Le regard du chien rassure ; celui du chat pousse à l’introspection. Que déchiffrer dans ses « prunelles mystiques » chantées par Baudelaire ? Les Celtes y voyaient la porte de l’autre monde : l’éclat vert qui jaillit dans les ténèbres nous rappelle que cette couleur fut souvent liée à celle du divin. C’est un vieux sage ronronnant que nous abritons. Observez-le : le chat ne s’énerve que si on le pousse à bout alors qu’il se livre à une activité importante – sommeil, rêverie, chasse ou toilette. Sinon, il demeure la vivante image de la méditation et de la maîtrise de soi. « L’idée du calme est dans un chat assis », notait Jules Renard. Etre zen en toutes circonstances, voilà ce dont il témoigne.

Jouer pour oublier de vieillir

Le chaton apprend dès les premières semaines de sa vie les subtilités chorégraphiques de ce que nous appelons jeu, mais qui est pour lui technique de la prédation. Agé, aveugle, diminué, le chat ne se plaint jamais des maux qui l’accablent et continue à épier, feinter, esquisser une pirouette ou un coup de patte. Une manière de nous faire comprendre que l’essentiel pour vieillir en beauté est de ne jamais cesser de participer, d’apprendre, de séduire, d’échafauder des projets.


mardi 11 juin 2013

Le secret du bonheur...



«Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête, et juste.
Ni d'être sage, honnête, et juste sans être heureux.»

Epicure

lundi 10 juin 2013

La pensée du jour





«La diligente abeille 
n’a pas de temps pour la tristesse.»

William Blake

dimanche 9 juin 2013

Le sourire du jour


Chialer serait bon pour la santé





Un article qui fait sourire, 
publié à l’origine par Bum
repris par le Huffington Post


Exprimer ses émotions négatives et ses humeurs maussades serait excellent pour la santé. (Bum) 

« Voici une étude qui en fera rigoler plus d’un et qui donnera des munitions aux personnes qui aiment bien maugréer, ruminer, chialer, bref, exprimer leur mécontentement.

C’est que selon ce que rapporte topsante.com, exprimer ses émotions négatives et ses humeurs maussades serait excellent pour la santé.

Plus question de dire à ces personnes de cesser ce comportement, hélas! Plus encore qu’un simple truc santé, toujours selon l’étude allemande, ce comportement pourrait même être l’une des raisons qui expliquent la longévité accrue des Italiens et des Espagnols!

Ces peuples sont reconnus pour être plus extravertis, critiques, bref, avec le sang chaud. Le fait qu’ils émettent leurs opinions et émotions à voix haute serait excellent pour l’organisme, qui ne réprime pas de « mauvaise énergie ».

Cette étude vient corroborer plusieurs théories qui prétendent que le secret d’une longue vie en santé passe par la façon de gérer ses émotions, dont le stress.
Une autre étude rapportait même que les gens qui ne mentent pas ont une durée de vie plus grande! Alors, si vous êtes du genre à dire « oui » quand vous voulez dire « non », ou que vous réprimez vos émotions négatives, il serait sûrement temps de vous exprimer! »