samedi 25 octobre 2014

La sagesse de choisir




« L’humanité est à un croisement :
un chemin mène au désespoir,
l’autre à l’extinction totale.
Espérons que nous aurons la sagesse de choisir. »

Woody Allen
comédien,  scénariste et réalisateur américain

né en 1935

vendredi 24 octobre 2014

Inspirer la crainte


Ti-Guy bâillant


« Misérable est la vie de ceux 
qui aiment mieux être craints qu'être aimés. »

Cicéron
philosophe romain

106- 43 av. J.-C.

Ti-Guy doux


jeudi 23 octobre 2014

Jours de tempête





« La foi bornée a beaucoup plus d’énergie que la foi éclairée;
le monde est à la volonté, bien plus qu’à la sagesse:

il n’est donc pas sûr que la liberté triomphe du fanatisme. »


Henri-Frédéric Hamiel
écrivain suisse
1821-1881

mercredi 22 octobre 2014

Dévisser le fanatisme


« Dévissons donc la bêtise et le fanatisme aveuglants 
qui sont devenus les ampoules de notre siècle 
de lumières basse consommation. 

Redevenons des éclaireurs curieux, 
des spectateurs sans œillères, 
des penseurs buissonniers, 
des rêveurs lucides. »

Didier Van Cauwelaert
écrivain français
né en 1960

mardi 21 octobre 2014

Discrète nonnette



Ce nest pas la première fois que je mentionne ce petit oiseau gris, mais sa présence sous nos mangeoires encore hier m’a permis de découvrir le blogue de Jean Provencher, un historien-écrivain épris de nature qui le présente en citant un autre grand ami des oiseaux, dont la jolie plume a ravi plus d’un amateur d'ornithologie.   

« Claude Melançon, lui, dans Charmants voisins (1940), aime cet oiseau qu’il dit être Junco ardoisé. On l’appellerait La Nonnette dans les campagnes québécoises «à cause de l’analogie qu’offre son uniforme, en deux teintes de gris, avec le costume d’un ordre religieux». 

«Gros mangeur de mauvaises graines, c’est un petit être sociable qui fréquente volontiers nos basses-cours et les alentours de nos maisons. Si nous l’aidons à se sustenter quand la neige est tombée, il renonce même à la migration annuelle qui le conduit jusqu’au Mexique et demeure avec nous tout l’hiver à picorer nos offrandes de blé ou de graines de tournesol et à animer nos mornes paysages blancs de ses petits bons énergiques. […] Modeste de manière et d’habit, il passe trop souvent  inaperçu. Ses tsip, tsip très doux ne sont guère compris que de la femelle qui couve 4 à 5 œufs blancs ou bleuâtres dans un nid d’herbe, sur ou près du sol. Mais qui se donne la peine de le chercher ne manque point de le rencontrer près du bois cordé, près des tas de branches, devant les granges et les poulaillers. L’été, il fréquente aussi les brûlés et les champs de bleuets; mais l’automne le ramène dans les guérets, sur le bord des routes et près des habitations. À ce moment, il est parfois associé au Pinson à gorge blanche et aux Bruants. En temps ordinaire, il vit plutôt en petites colonies indépendantes.»

Pour en lire davantage:


lundi 20 octobre 2014

Saisir l'instant



Extrait de la chronique de Pierre Foglia publiée dans La Presse, le  18 octobre 2014



En écho à une récente chronique (Des photos pour mourir), ce mot d’une lectrice… 

« Je vous parle d’un de mes patients. 
J’ai été son médecin pour les dernières semaines 
de sa vie à l’unité des soins palliatifs 
à l’hôpital Notre-Dame-de-la-Merci. 
Il avait demandé qu’on fixe au mur une photo 
qu’il avait prise l’an passé. 
La photo montrait des arbres bordant une rivière. 
C’était dans la région de Lambton, si je me souviens bien. 
Comme je m’étonnais de l’extraordinaire 
lumière qui s’en dégageait, 
il m’a dit d’une voix faible : 
“J’ai attendu quatre heures pour saisir le moment 
où elle rendait le mieux la beauté des arbres et de la rivière.”

En sortant de sa chambre, je me suis dit 
qu’il avait choisi un bien beau carrefour – l’espace, le temps – 
où fixer sa finitude. »

dimanche 19 octobre 2014

Le chat et moi



Mon premier bonheur du jour, c’est ce petit être qui me le procure en me réveillant avec une douceur sans égale. Si je ne suis pas prête à me lever, il retourne se blottir à mes pieds et attend, immobile et patient, que je lui fasse signe. Le chat et moi vivons alors en parfaite connivence. Nous descendons et allons vers la cuisine au même rythme empressé, je verse dans son bol des croquettes qu’il avale goulûment, puis j’ouvre la porte. Cette porte qui s’ouvre sur le grand air, la présence sourde du fleuve toute proche, c’est mon deuxième bonheur du jour. Des autres, je n’en dirai rien encore. J’aime profondément le chat qui me fait la grâce de vivre avec moi.