lundi 24 octobre 2016

Dans l'immensité


Je me relève : 
il est à peine une heure.
Je m'allonge, 
mes pieds sortent de la chambre, 
ma tête perfore les murs. 
Je m'étends dans l’immensité 
comme les racines d'un arbre sacré, 
comme la musique, 
comme la mer. 

Octavio Paz 
poète et diplomate mexicain 
1914-1998

2 commentaires:

  1. Super et multiples interprétations....
    Je pourrais facilement me l'appliquer....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Jo,
      Toi qui te lèves à toute heure de la nuit, ce n’est pas bien loin de ton univers.
      Un beau poème qui donne envie d’en découvrir d’autres.

      Bonne et belle journée !
      M.

      Supprimer

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.

Le message sera publié après modération.

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!