mardi 10 décembre 2013

Apprendre à vivre avec les hommes




Un des trois touchants témoignages publiés dans le site de Psychologies. com. Pour les lire tous, voir le lien à la suite de l’article.

Mon animal, mon maître de vie

Il y a ce que nous projetons sur eux, tous nos préjugés. Et puis ce qu’ils nous apprennent, dans la vie quotidienne. Nos animaux sont des professeurs de sagesse. Trois artistes nous parlent de ce qu’ils doivent à leurs compagnons de route.

Alexis Gruss, directeur de cirque

« Je ne dresse pas les chevaux, je les éduque. La différence ? C’est le respect, base de toute éducation digne de ce nom. Et respecter signifie s’adapter. J’ai soixante chevaux et soixante méthodes différentes d’éducation ; ce n’est pas au cheval de s’adapter à moi, c’est à moi de m’adapter à lui. C’est cela, respecter. C’est savoir écouter, et pas seulement avec ses oreilles : c’est voir, sentir, toucher, être présent à l’autre avec tous ses sens. Sans cela, rien ne se transmet. La parole ne suffit pas ; il faut l’alliance du mot et du geste. J’en fais l’expérience tous les jours avec les chevaux.

Ce matin encore, Domino, le pur-sang que je montais, n’est pas venu correctement à l’appel, parce que mon toucher n’était pas le bon. Mais cette vérité vaut dans toute relation de transmission. Or, notre époque l’oublie, et cela, à mon sens, explique tant de dérives dans les comportements ; quand le savoir ne passe plus que par la pensée, par le travail intellectuel et passif, il ne peut être véritablement intégré. Car la mémoire a besoin du geste, de l’effort physique, des erreurs commises... C’est la différence entre ce que propose l’enseignant, qui se sert uniquement de l’argumentation pour faire comprendre quelque chose, et le maître, qui parle moins qu’il ne montre le mouvement.

Avec le cheval, il me faut être un maître si je veux véritablement “transmettre”. Et il en devient lui aussi mon maître. Moi, je ne sais rien ou, quand je crois savoir, je m’aperçois que je ne sais rien ; on apprend uniquement dans la rencontre, c’est un mouvement sans fin. Alors, comment résumer en un mot tout ce que j’ai pu découvrir grâce aux chevaux ? Peut-être en disant qu’avec eux j’ai tout simplement appris à vivre avec les hommes. »

4 commentaires:

  1. Les animaux sont souvent des sources de réconfort. D'ailleurs, on s'en sert souvent pour la zoothérapie auprès des enfants et des personnes âgées.

    Avoir un animal dans sa vie, c'est s'assurer de sa fidélité et de son amour sans condition.

    RépondreSupprimer
  2. J'ai été touchée par ce respect dont parle le dresseur. Je n'aurais pas pensé à inscrire le cheval
    dans ce type de relation, mais c'est un animal que je vénère pour sa patience et sa fidélité.

    Merci Puce d'être passée par ici.

    RépondreSupprimer
  3. bon soir Rachel ,Puce
    bien sais letitre qui ma acrocher .

    je dirais plus dur d'apprendre a vie avec les femmes,
    bon je vais me coucher a plus

    RépondreSupprimer
  4. Cher Rejj,
    Tu as toujours le mot qui fait ire, oui, j'ai enlevé le r, parce
    qu'il y a dans tes remarques une petite pointe sexiste qui se
    veut gentille, mais un brin provocatriice.

    Et c'est pour ça qu'on te prend comme tu es, avec ton humour
    qui joue sur plusieurs plans.

    Bonne fin de soirée,
    À demain!

    RépondreSupprimer

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.

Le message sera publié après modération.

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!