jeudi 27 juin 2013

Nous défaire de ce qui nous encombre




J’ai testé l’art du vide
Article de Pascale Senk publié dans Psychologies.com

« Se défaire du superflu dans sa maison, alléger sa garde-robe ou son bureau peut s’apprendre. Une idée initiée au Japon par Dominique Loreau. Promenant son regard de minimaliste dans l’appartement de l’une de nos journalistes, elle a procédé à un “état des lieux” sans concession.

Plein comme un œuf. Voilà ce que j’ai pensé en me retrouvant dans mon appartement après un long séjour à l’étranger. Est-ce parce que, là-bas, les rues, les maisons sont beaucoup plus larges et spacieuses ? Tout à coup, les murs me semblaient chargés, les pièces étaient étouffantes, les objets que j’avais pourtant aimés et choisi d’exposer m’apparaissaient sans éclat. Mais comment retrouver fraîcheur et légèreté dans mon lieu de vie ?

Je décidai alors de faire appel à Dominique Loreau. Adepte du minimalisme, cette Française, installée au Japon depuis plus de vingt ans, propose là-bas, le temps d’un week-end, des séminaires destinés à tous ceux qui ne savent plus quoi faire de tout ce qui les encombre. Une preuve que les difficultés à y voir plus clair, à trier et à renoncer sont universellement partagées. Pour elle, le minimalisme est une véritable philosophie que l’on apprend peu à peu à pratiquer dans tous les domaines de sa vie.

En arrivant chez moi, Dominique Loreau m’explique qu’elle voyage toujours très léger : « Pour venir du Japon, je n’emporte qu’un sac qui contient tout ce dont j’ai besoin pour vivre, le minimum. Du coup, je n’ai pas de bagage à enregistrer ! » Une disponibilité et une légèreté qui me font envie. Cette coach d’un genre nouveau va passer deux heures à dénicher les multiples facettes du "trop-plein" qui règne dans mon appartement. Un état des lieux qui pousse à la réflexion et doit surtout mener… à l’action. Visite guidée.

L’entrée : Ne garder que ce qui est utile ou très beau.
C’est le premier commandement que lâche Dominique en parcourant des yeux les huit mètres carrés de l’entrée de mon appartement. Exit donc le banc de jardin en bois vert : ici, il ne sert jamais à s’asseoir et n’a rien d’une œuvre d’art. Exit aussi les faïences marocaines. Je proteste : « Mais elles mettent de la couleur sur les murs ! » « Oui, me répond la coach, mais un plat à grains reste un plat à grains. Sa place naturelle est dans un placard de cuisine. »
Quant au bibelot taoïste en bois que j’ai posé sur un meuble bas, un cadeau de famille que je ne regarde jamais, Dominique me suggère de le photographier et de le "ranger" dans la mémoire de mon ordinateur si vraiment je veux en garder le souvenir. L’entrée se satisfera donc du tapis, des larges miroirs et… de ce meuble bas, s’il contient réellement des objets que je ne peux ranger ailleurs. (…)»

Pour lire l’article au complet :

2 commentaires:

  1. Très bonne idée de faire le vide autour de soi sans toutefois devenir trop austère.

    Est-ce que les maris font partis de cette philosophie? (Ah!Ah!Ah!).

    C'est bien pour rire un peu ce matin que j'écris ça, car le mien je le garde précieusement.

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  2. Allô Puce,

    Je n'avais pas vu les choses sous cet angle, faut croire que le mien
    ne m'encombre pas non plus.

    RépondreSupprimer

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