jeudi 30 mars 2023

Jour 400 - L’AIEA vise un compromis pour protéger la centrale de Zaporijjia


(Enerhodar) Un compromis a minima face à un risque militaire croissant : le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique s’est rendu mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia en quête d’une solution acceptable pour Kyiv et Moscou afin de sécuriser le site.   

L’idée d’une zone démilitarisée autour de ce site du sud-est de l’Ukraine occupé depuis mars par les Russes semble avoir vécu après des mois d’échanges infructueux.   

Rafael Grossi, qui a passé quelques heures sur place avant de retourner dans les territoires sous contrôle ukrainien, veut donc désormais travailler sur des « principes » à même de minimiser le risque de 
« catastrophe » nucléaire. 

« J’essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties », a-t-il dit aux journalistes pendant cette visite à laquelle l’AFP a pu participer dans le cadre d’un voyage de presse organisé par les autorités russes. 

« L’idée est de s’entendre sur certains principes, certains engagements, dont ne pas attaquer la centrale », a ensuite déclaré M. Grossi à l’AFP, priant une fois encore Moscou de ne pas y entreposer des équipements militaires. 

« L’activité militaire est à la hausse dans toute cette région » avec notamment une « augmentation significative du nombre des soldats », avait-il auparavant regretté. 

Pour cette deuxième visite, après celle de septembre 2022, M. Grossi est arrivé à bord d’un véhicule blindé de l’armée russe, encadré par des soldats en tenue de combat, selon un journaliste de l’AFP.   

Des employés de l’AIEA étaient également présents, dont trois inspecteurs chargés de relever des collègues en poste sur le site. 

Le chef de l’AIEA mène depuis des mois des consultations pour protéger la centrale et la zone avoisinante, régulièrement touchées par des frappes qui entraînent des coupures de courant à répétition, laissant craindre un accident nucléaire.

Avant même sa visite, l’éventualité d’une percée diplomatique avait été balayée par un conseiller de la direction de l’opérateur russe Rosenergoatom. 

« Nous sommes loin d’avoir l’illusion que la visite de Grossi puisse radicalement changer les choses », avait confié à l’agence de presse Tass Renat Kartchaa. 

« Jouer avec le feu » [...] 
Pour lire la suite et l’article en entier, 

Agence France-Presse 
La Presse, le 29 mars 2023

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