C'est avec un étonnement ravi qu'on découvre dans un livre une parfaite coïncidence avec des moments de bonheur.
« J’ai
profondément aimé jouer avec des enfants de mon entourage, j’ai aimé la jolie fièvre
de leurs jeux, leur adorable précipitation à tout inventer sans arrêt. J’ai
aussi connu des petits notables de sept ou huit ans. J’ai également aimé m’asseoir
et me taire ou échanger quelque mots avec quelqu’un d’âgé. Ces occupations me
ravissent parce que c’est peut-être là que je connais le plus ce temps qui
échappe au temps. »
Christian Bobin, La
lumière du monde, p.115-116.
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