« Si l’abeille
disparaissait complètement de la surface de la planète, l’homme n’aurait plus
que quelques années à vivre. Plus de pollinisation, plus d’herbe, plus d’animaux,
plus d’hommes. »
Albert Einstein
Près d’un tiers des colonies d’abeilles ont été décimées
l’hiver dernier aux États-Unis
Extrait d’un article publié conjointement par
France-Presse et Le
Devoir, le 8 mai 2013
« Chaque année depuis 2007, les autorités américaines et
les associations Apiary Inspectors of America et Bee Informed Partnership interrogent à
deux reprises un large échantillon d’apiculteurs sur leur élevage d’abeilles.
Quelque 6200 producteurs, représentant 22,9% de la
production totale du pays de 2,62 millions de colonies, ont répondu cette année.
Pas moins de «70% d’entre eux ont fait état de disparitions plus importantes»
cette fois, selon l’étude. Désormais, et sans que les experts s’accordent sur
un facteur déterminant, quelque 30,5 % en moyenne des colonies d’abeilles
meurent chaque année depuis l’hiver 2006-2007.
Situation inquiétante
«C’est alarmant, à la fois pour les apiculteurs et pour répondre à nos
besoins de pollinisation, a déclaré Jeffery Pettis, qui dirige le service de
recherches agricoles de l’USDA, à l’Agence France-Presse. «Les prix pour
polliniser les cultures ont plus que doublé, le prix des abeilles est en nette
augmentation, mais si on ne peut pas en fournir, les récoltes vont en pâtir, se
réduire et faire monter les prix de la nourriture, affectant au final notre
nutrition et la chaîne alimentaire.»
(…)
Les abeilles, dont le nombre disparaît dangereusement
depuis une quinzaine d’années, sont responsables, par leur pollinisation, de
plus d’un tiers de notre alimentation. Au total, ce sont 80% des plantes à
fleurs qui sont pollinisées par les insectes comme les abeilles, les bourdons
ou encore les papillons.
Mais depuis quinze ans, le nombre d’essaims disparaît
mystérieusement sur toute la planète, un phénomène baptisé Syndrome d’effondrement
des colonies. Le taux de mortalité des abeilles est d’environ 30% chaque année
depuis 2007 en Europe. Et le phénomène prend aussi de plus en plus d’ampleur en
Amérique du Nord.
Ce processus a été imputé à tout un faisceau de causes, à commencer par les
pesticides, d’où la décision de Bruxelles d’en interdire plusieurs. En 2011, le
programme des Nations unies pour l’environnement avait dénombré douze facteurs
pouvant expliquer la mortalité des abeilles, surtout dans l’hémisphère nord
industrialisé: outre les pesticides, il pointait surtout du doigt la pollution
de l’air, la réduction du nombre de plantes à fleurs et un parasite mortel (le
varroa). D’autres spécialistes blâment l’extension de la monoculture, qui
amenuise la diversité de la flore nécessaire aux abeilles, et du même coup leur
résistance immunitaire. »
Pour lire l’article au complet:
ttp://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/377679/pres-d-un-tiers-des-colonies-d-abeilles-ont-ete-decimees-l-hiver-dernier-aux-etats-unis
Cette situation est quand même très alarmante, d'ailleurs les apiculteurs d'ici commencent à se plaindre.
RépondreSupprimerOui, c'est préoccupant. J'ai vu récemment un documentaire montrant des courageux optimistes qui travaillent avec enthousiasme à recréer des reines abeilles. Je vais tenter de retrouver ce film, c'est touchant cette foi qui les anime et peut, souhaitons-le, traverser des montagnes de bêtises et de négligences.
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